Sur le territoire de la CIVIS

Plus de 500 "makotes" verbalisés en 10 mois

  • Publié le 11 février 2018 à 02:59
  • Actualisé le 11 février 2018 à 15:58

Cela fait maintenant près d'un an que la CIVIS (Communauté intercommunale des villes solidaires) a mis en place des PV électroniques à destination des "makotes". L'objectif : faire la chasse aux dépôts sauvages et aux administrés ne respectant pas le calendrier des collectes. Avec ces amendes, la collectivité a pu faire 35 000 euros de recettes en 10 mois. Sur cette dernière période, ce sont 515 verbalisations qui ont été délivrées.

 

Les contraventions peuvent aller de 38 jusqu'à 1500 euros : et depuis 10 mois, la brigade de l'environnement de la Civis ne s'est privée d'en dispenser lorsqu'il le fallait. Danielle Lionet, vice-présidente en charge de l'environnement, se félicite de cette initiative et assure qu'une volution positive a pu être observée.

En 10 mois, ce sont 515 verbalisations qui ont été formulées. Elles vont du non-respect des règles de collecte jusqu'à la personnne prise en flagrant déit de dépôts sauvages. "La brigade existe depuis plusieurs années, mais les PV, mis en place depuis février dernier sont un outil utile" indique la vice-présidente.

En tout, ces procès-verbaux ont permis de récolter 35 000 euros de recettes : un tiers de cette somme reviendra à la collectivité. Non négligeable, lorsque l'on y ajoute en plus les 120 000 euros d'économies effectués du côté des dépôts sauvages.

Car lorsque la brigade prend un auteur en flagrant délit, ce dernier n'a pas d'autre choix que de transporter les déchets pour qu'ils soient traités. Il paie ensuite des charges pour pouvoir déposer ses déchets, précise Danielle Lionet.

Pour rappel, il existe 5 classes de contraventions. La contravention de classe  I, soit 38 euros, est prévue en cas de  "violation des interdictions ou le manquement aux obligations édictées par le règlement de collecte".

La classe II, 150 euros, correspond au non respect des jours et horaires de collecte, des consignes de présentation des déchets à la collecte, ou des conditions de tri et de séparation des différents flux, ou encore à la présence permanente de bacs/conteneurs sur la voie publique et la présentation d’ordures ménagères ou emballages recyclables en sacs ou épandus en vrac.

- Les dépôts sauvages, nid à moustiques -

La contravention de classe III, 450 euros, est prévue en cas de dépôt de déchets autour des bornes d’apport volontaire, ou de présentation de déchets en dehors des emplacements désignés par la Collectivité. Celle de classe V, soit 1500 euros, concerne un "dépôt de déchets à l'aide d'un véhicule en dehors des emplacements autorisé".

Au total, ce sont 11 agents qui sillonnent le territoire pour faire respecter la propreté des lieux. Car les dépôts sauvages, en cette période de pluie, sont aussi la meilleure manière de voir les moustiques proliférer. Se dessine alors un problème de santé publique, lorsque l'on sait que le virus de la dengue circule activement en ce moment.

"Nos agents ont d'abord un travail de prévention : mais si c'est la troisième fois qu'un individu est pris en délit, il est verbalisé" prévient la vice-présidente en charge de l'environnement.

Alors, gare aux makot qui auraient l'idée de déposer des déchets sur la voie publique ! La brigade ne se prive pas de bien les scruter : elle peut ainsi retrouver des factures ou autres papiers permettant de retrouver l'identité du pollueur. Et de le verbaliser.

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1 Commentaires
Joseph
Joseph
6 ans

Bonjour, comment fais-ton pour que la Mairie vienne mettre un panneau d'interdiction de déposer les ordures?

Chemin Sarabé à St André, au niveau de l'entrée de la rue des Fanjans, un lot de Makotes déposent tous leurs déchets.

Le gros problème, c'est que lorsqu'il pleut fort, et ça arrive souvent, l'eau va dans le caniveau, et pousse tous ces déchets (machines à laver, frigos, encombrants, matelas) dans la ravine, et le tout part en mer.

Signalé plusieurs fois aux services techniques, rien n'est fait pour solutionner ce problème.