Cinor

Téléphérique : un deuxième projet entre Bellepierre et la Montagne

  • Publié le 5 juin 2018 à 02:57
  • Actualisé le 5 juin 2018 à 05:53

Et de 2 ! Après la ligne de téléphérique Chaudron/ Bois de Nèfles-Moufia, dont les premiers travaux sont attendus pour fin 2018, la Cinor dévoile un deuxième projet sur la ligne Bellepierre/La Montagne. Un projet qui fait actuellement l'objet d'une vaste concertation publique.

Bellepierre – La Montagne, c'est donc la seconde ligne inscrite dans le projet de réseau de transports par câble de la Cinor dans le cadre de son Projet de territoire et dont la mise en service est prévue fin 2020.  Depuis le 25 septembre, le projet fait l'objet d'une vaste concertation avec 3 réunions d'informations programmées la possibilité pour les administrés de donner votre avis (voir lien 1).

La nouvelle ligne porte sur 1,3 km et sera reliée par deux stations, qui seront connectées au réseau de transport public Citalis et au futur réseau régional de transport (RRTG). Pour rappel, ce dernier doit emprunter le Boulevard Sud, entre l’Est et l’Ouest de la ville de Saint-Denis. Le futur pôle d'échanges multimodal  accueillera la station Bertin-Hôpital. Et c'est au-dessus du belvédère de La Vigie à La Montagne que s'érigera la seconde station.

Pourquoi le transport par câble ?

"Parce qu'il constitue un mode de transport urbain innovant et adapté aux contraintes environnementales, dépeint comme le plus sûr au monde avec un coût d’infrastructure largement inférieur à celui des autres modes de transports collectifs et présentant l’avantage de consommer peu d’énergie", explique Gérald Maillot, Président de la Cinor. Le Grenelle de l’environnement qualifie du reste le TPC de mode de "transport vertueux".

Les raisons d'un choix

L'emplacement de cette nouvelle ligne de téléphérique urbain a sonné comme une évidence pour les instigateurs du projet. "En raison de l’urbanisation du secteur de La Montagne et de la nécessité de mieux raccorder ses habitants avec le reste de la ville, nous avons jugé important d'envisager dès à présent un nouveau moyen de transport collectif", explique Gérald Maillot, Président de la Cinor.

Il est vrai que la Montagne constitue un secteur particulièrement enclavé de la ville, compte tenu du relief et de son accessibilité par une unique route, la RD41. Celle-ci comprend une rampe de 4 km en lacets, dans lesquels les bus perturbent la circulation générale. De plus, la RD41 est saturée aux heures de pointe, particulièrement au débouché du pont Vinh-San.
Avec cette seconde ligne, actuellement en fin d'études préalables, la Cinor ambitionne donc de réduire les temps de parcours et de créer une alternative pérenne et performante à la RD41.

Opportunités de développement urbain, économique et touristique

Il s’agit donc de faciliter l’accès à la ville pour le plus grand nombre, mais aussi d’offrir au quartier de La Montagne de nouvelles opportunités de développement urbain, économique et touristique.
"Ces efforts que nous entreprenons aujourd'hui, au détour du projet de transport par câble, s’inscrivent dans la perspective d’améliorer la vie quotidienne des habitants, de consolider et d’accroître l’activité économique et de favoriser l’emploi sur l'ensemble du territoire de la Cinor", argumente le Président Maillot.
Cette deuxième ligne de téléphérique urbain tient compte du futur projet de Réseau Régional de Transport Guidé (RRTG) et est inscrite dans le projet de Réseau Intégré de Transport Moderne (RITMO) prévu sur le chef-lieu. RITMO comprend la création d’un réseau de 5 lignes téléportées desservant plusieurs quartiers des Hauts et les mi-pentes, qui sera connecté au réseau de transport en commun en site propre du centre-ville, notamment au niveau de la rue Bertin, en bas du secteur de Bellepierre.

Prise en compte de l'impact environnemental

La conception de cette ligne de téléphérique urbain a été mûrement pensée. "Nous avons tenu compte de contraintes importantes, telle le franchissement de la Rivière Saint-Denis en limitant l’impact environnemental. Une études cientifique a été menée à ce propos, avec entre autres l'association SEOR. Il en résulte que la faune sera épargnée du fait de la situation urbaine et de l’existence d’une travée au niveau du pont Vinh-San qui relie le centre-ville à La Montagne. Le site est dépourvu de nidification et la flore quasi-inexistante", explique Jean-Pierre Marchau, Vice-Président délégué de la commission transports et Déplacements.
Pour la Cinor, il s'agit également de limiter l'impact visuel du téléphérique. "La hauteur des câbles, d’environ 30 mètres, devrait préserver l’intimité des riverains, peu nombreux sur la zone du tracé et nous allons limiter le survol des zones d’habitation et des autres bâtis", poursuit notre interlocuteur.
Rendez-vous en décembre pour la réunion de restitution de cette concertation publique et fin 2019 pour le début des travaux.

 

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1 Commentaires
KUNTA KINTé
KUNTA KINTé
5 ans

L' arzen i manque a nous à la CINOR ?