Dans un point presse tenu ce jeudi 20 octobre 2016, le secrétaire général du syndicat national des sapeurs pompiers professionnels et des personnels administratifs, techniques et spécialisés - Force ouvrière (SSNSPP - PATS - FO) a pris la parole pour dénoncer un climat délétère qui règnerait au sein du SDIS 974. Pression, manques de moyens humains et matériels, gestion compliquée et manque d'écoute de la part de la direction font partie des éléments dénoncés par le syndicat majoritaire.
Tout n’est pas au beau fixe au sein du Service départemental d’incendie et de secours de La Réunion. Le SSNSPP - PATS - FO, syndicat majoritaire au sein de la structure, a dénoncé bon nombre de dysfonctionnements. Dans un premier temps, une lecture compliquée du circuit administratif du SDIS. "Nous traitons aujourd'hui des dossiers qui ont deux ans d'arriéré" scande le secrétaire général du syndicat, Pascal Gonneau. Une lenteur qui impacte les effectifs sur le terrain, ce que la direction ne prendrait pas en compte, selon les représentants du personnel.
Ces derniers voudraient une "nouvelle gouvernance" à la tête du SDIS pour en simplifier le fonctionnement, avec un élu référent. "Nous comprenons que - Nassimah Dindar, présidente du SDIS 974 ndlr - n'ait pas le temps de s'occuper de tout. Nous voudrions qu'elle désigne (et non pas qu'elle délègue) un élu disponible pour qu'il prenne la responsabilité des services" explique en substance le secrétaire général.
Si les compétences de chacun ne sont pas remises en cause, "une ambiance délétère et une souffrance au travail" en raison " de guerres personnelles" au sein de la direction, seraient ressentie jusque dans les effectifs de terrain.
Les sapeurs-pompiers professionnels en exercice sont vieillissants et comptent une moyenne de 49 ans dans les équipes. L'organisation de concours, nécessaire au renouvellement des effectifs et qui était prévue cette année n'a toujours pas eu lieu, selon les informations du syndicat.
Pour les volontaires, là aussi l’organisation est compliquée. Certains dépassent leurs quotas de temps de travail à l'année dès la moitié de celle-ci, tandis que d’autres ne l’atteignent jamais en raison de leur indisponibilité. A noter qu’un pompier volontaire doit être disponible à tout moment pour une intervention. Ces diffucultés créent des carrences "qui peuvent mettre en danger la population" note le syndicaliste. Ce dernier pointe également un manque de moyens matériels important sur le terrain.
"Ca fait trois mois qu'une ambulance est de côté parce qu'elle a un problème de radiateur", "une échelle est partie en métropole pour réparation", "les gants que les hommes mettent pour le feu ne sont plus efficaces" énoncent pompiers et syndicalistes autour de la table.
Ces constatations participeraient à "l'exode des pompiers vers la métropole" alors que les exigences envers le SDIS sont en augmentation. Le syndicat prévient qu'en cas d'absence de réaction de la part de la direction, plusieurs actions seront menées.
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Si na bien un syndicat , y pleure la bouche pleine
C'est bien celui ci
Lo zabot les bien rempli
Bel article, cela reflète l'état d'esprit des agents du SDIS. Vous avez oublié de mentionner le départ du colonel VIDOT, comment MMe Nassimah et le préfet peut laisser ce cadre réunionnais partir? qui va le remplacer? Ce sera le bordel au pluriel.
Les nominations aux gradés de sergent pour les caporaux qui font du chef D agrès ou sa en est on nous fait miroiter pleins de choses chaque mois on nous fait croire qu il y aura une CAP et nous voyons rien venir par contre nous prenons du chef D agrès vsav et sa arrange bien la direction nous demandons notre du je pense que si tous les caporaux qui font du chef d agrès arrêter de prendre du vsav il y aurait des désagréments dans les centres car nous pensons cas certains les sous officiers seront fatigués dans certains centres de prendre du chef D agrès vsav en premier lieu nommés ceux qui font vraiment du chef d agrès et il y en a marre de la lenteur administrative.