Rassemblement à Saint-Pierre (actualisé)

L'école maternelle Louise Michel déplore un manque de personnel

  • Publié le 12 avril 2018 à 10:13
  • Actualisé le 12 avril 2018 à 12:22

Ce jeudi 12 avril, le personnel de l'école maternelle Louise Michel de Saint-Pierre a organisé un débrayage de 8h à 8h45. L'objectif : mettre en exergue le manque d'effectif dont souffre l'établissement. Selon un membre de l'équipe, le problème est récurrent notamment dans d'autres communes de l'île. Néanmoins, à l'école Louise Michel, il persiste depuis deux semaines, suite à la suppression de contrats aidés.

Les enseignants et le personnel communal rassemblés ce jeudi matin dénoncent "des conditions d'hygiène et de sécurité déplorables dans lesquelles nous accueillons les élèves". Pour exemple, l'un d'entre eux précise :  "nous ne comptons que trois agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (ATSEM) pour neuf classes. Cela fait très peu. Il y a des classes de petite et de moyenne section qui se retrouvent sans ATSEM pour gérer une vingtaine d'enfants". 

Durant le temps méridien, à la cantine, le problème d'effectif se fait aussi ressentir. "Il n'y a pas de personnel pour faire la vaisselle alors les élèves mangent dans des assiettes en papier, avec des couverts en plastique" déplorent les employés. Ils l'affirment : "si rien ne bouge, l'action sera reconduite, une fois par semaine s'il le faut. C'est l'intérêt des élèves". 

"La suppression des contrats aidés a des répercussions catastrophiques"

Ce jeudi matin, aucun représentant de la municipalité saint-pierroise ne s'est déplacé pour échanger avec les participants. Cependant, Denise Hoarau, maire adjointe chargée de l'éducation pour la Ville de Saint-Pierre a accepté de répondre à nos questions. "A Saint-Pierre, nous avons 127 ATSEM permanentes pour 177 classes de maternelle. Cela représente un taux de couverture de 71%. C'est plus que suffisant" a-t-elle affirmé avec conviction. Selon elle, à la fin du mois de mars, 50 contrats aidés n'ont pas été renouvelés : "nous ne pourrons plus avoir une ATSEM pour une classe. Les directions des écoles doivent s'organier. La suppression des contrats aidés a des répercussions catastrophiques sur l'ensemble des établissements".

A l'école Louise Michel, sept ATSEM permanentes sont comptabilisées dans l'effectif pour assurer neuf classes mais Denise Hoarau précise : "avec l'épidémie de dengue, quatre d'entre elles sont actuellement absentes".

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1 Commentaires
Jojo27
Jojo27
6 ans

Dans l'article est bien dit, que le gouvernement a supprimé les contrats aidés. Cela ne déprbd pas du maire des villes. Alors ilfaut s'adresser Mr Macron et son état major!