Une rencontre de moins de cinq minutes (actualisé)

Pompiers en grève : l'entretien avec la préfecture a coupé court

  • Publié le 15 octobre 2019 à 11:10
  • Actualisé le 15 octobre 2019 à 13:52

Ce mardi 15 octobre 2019, les pompiers réunionnais sont en grève. Une trentaine d'entre eux, de diverses casernes autour de l'île, était réunie devant les locaux de la préfecture de Saint-Denis. Leur mouvement fait écho au mouvement intersyndical national, qui se réunit aujourd'hui à Paris. "Nous réclamons une revalorisation de notre prime de feu, pour qu'elle passe de 18% à 28% de notre salaire, cette demande se justifie par l'apparition de nouveaux risques" explique Michel Gonot, président du syndicat Action Catégorie C CFE-CGC. (Photo as/www.ipreunion.com)

Si une rencontre était prévu avec la directrice de cabinet de la préfecture, cette dernière a coupé court : lorsque les syndicalistes sont arrivés sur les lieux, leur directeur était présent, sans qu'ils n'aient été averti. "Nous sommes extrêmement déçus, nous comptions sur elle pour avoir un rôle médiatrice et qu'elle fasse remonter nos revendications, mais il est inacceptable de nous recevoir avec la direction sans nous en avertir" s'indigne le syndicat. La rencontre aura donc duré moins de cinq minutes.

Des conditions de travail difficiles


"Depuis dix ans, on observe une augmentation des incivilités et des violences à notre encontre, environ 23% en 2018. Par ailleurs, notre caisse de retraite a aussi fait le lien entre notre métier et certains types de cancer, notamment des voies respiratoires à cause de la toxicité des fumées" expliquait les syndicalistes avant leur entretien.

Une trentaine de personnes étaient réunis ce matin. "Il est difficile de faire adhérer aux revendications nationales quand on est à 10 000 km de la métropole, mais on le fait et on arrive petit à petit à mobiliser" admettaient-ils.

Ils ont par ailleurs rappellé que déjà en juillet dernier, les pompiers de la caserne de Sainte-Marie avaient entamé une grève pour protester contre leurs conditions de travail et la vétusté de leurs locaux. "Nous demandons au niveau national comme local de mettre en avant les conditions de vie des pompiers" concluait-ils.

as / www.ipreunion.com

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2 Commentaires
la vérité si je mens !
la vérité si je mens !
4 ans

On ne voit que les uniformes à faire grève ces jours-ci ...Macron , un président qui préside avec les gens en colère dans la rue , c'est le premier dans la 5e république . Il ira loin à la prochaine présidentielle ...

Mdr
Mdr
4 ans

Et bien changez et laisser la place,si cela ne VOUS convient plus,donnez vos démissions Bref on s en fou