[PHOTOS - VIDEO] Hôpital

Au coeur de l'unité Covid du CHU nord

  • Publié le 30 novembre 2020 à 13:07
  • Actualisé le 30 novembre 2020 à 14:19

Les couloirs sont larges. Peints en bleu, les murs achèvent de donner une impression d'espace. Le silence est à peine brisé par les conversations des quatre personnes présentes et le bip entêtant des appareils de contrôle. Ici pas d'atmosphère pesante, pas d'odeur prenante de désinfectant, pas de personnels pressant le pas vers une urgence vitale. Au final, un service hospitalier presque comme les autres, un après-midi de novembre presque comme les autres. Nous sommes pourtant au coeur de l'unité Covid du Centre hospitalier universitaire (CHU) nord (Photo rb/www.ipreunion.com)

En fait cette unité hautement protégée – les visites y sont totalement interdites – est situé sur deux niveaux, "le service pneumologie et le service infectiologie qui se trouve à l’étage" note le docteur Michel André, pneumologue au CHU. Regardez

C’est ici que sont accueillis depuis le 11 mars 2020, date du début de l’épidémie à La Réunion, les patients atteints de Covid-19. "Au début tous les malades étaient regroupés dans cette unité" relate le docteur André. "Au pic de l’épidémie en avril dernier nous avons eu jusqu’à 52 personnes hospitalisées" ajoute-t-il.

Ce temps est passé, la pression est retombée. Le CHU sud et le Centre hospitalier ouest Réunion (Chor) sont maintenant en mesure d’accueillir les patients contaminés par le coronavirus. La pneumologie a été séparée en deux services bien distincts et totalement étanches l’un vis-à-vis de l’autre. "Treize lits sont réservés aux patients Covid, sept sont attribués aux malades négatifs au virus" explique le docteur André.

Regardez l’interview du praticien

Le docteur André ne cache pas qu’à l’émergence de la maladie en début d’année il y a eu "forcement eu de la crainte, on ne savait pas à quoi nous avions affaire" dit-il. Une crainte qu’a aussi connue Blandine Merlo, aide-soignante au sein de l’unité. Regardez

La pression est certes retombée au sein de l’unité, mais pas question de baisser la garde, les gestes de protection maximale sont bien sûr toujours en vigueur. Surblouse, charlotte, lunettes, les mesures santaires sont respetées et sans cesse renouvelées. Regardez comment le docteur Elizabteh Fernandez s'équipe avant d'entrer dans la chambre d'un malade

Le docteur Michel André se dit optimiste pour les semaines à venir. "Nous avons eu une première vague en mars-avril, une deuxième lorsque nous avons reçu les patients évacués sanitaires de Mayotte. Nous vivons actuellement notre troisième vague, mais nous sommes en décroissance (en termes d’hospitalisation – ndlr)" expose le médecin. "Nous avons atteint notre pic la semaine dernière" précise-t-il.

Une baissse de pression également notée par Yagnabeve Bulin, infirmier. Regardez

La petite équipe de soignants vaque tranquillement à ses occupations. Seul le bip entêtant des appareils de contrôle continue de se faire entendre. C'était un après-midi de novembre comme les autres à l'unité covid du CHU nord...

Au total, 7.940 cas de Covid-19 ont été diagnostiqués sur le territoire depuis l’apparition du premier cas le 11 mars 2020, dont 66 évacuations sanitaires en provenance de Mayotte. Au vendredi 27 novembre, 720 cas étaient encore actifs. 7.172 personnes étaient guéries. 48 patients sont décédés.

www.ipreunion.com / redac@ipreunion.com

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2 Commentaires
Mayaqui, depuis son mobile
Mayaqui, depuis son mobile
3 ans

Un peu de calme , mais le danger est latent .
Pas de droit à l'erreur.
Une petite vidéo de la Réa cardiaque m'aurait plu ... lol ..!!!

Maya qui, depuis son mobile
Maya qui, depuis son mobile
3 ans

A webmaster : ns n entendons pas le commentaire du médecin .. merci