C'est la troisième contamination détectée sur l'île

Un cas autochtone de variant Omicron identifié au lycée Stella à Saint-Leu

  • Publié le 6 décembre 2021 à 06:03
  • Actualisé le 6 décembre 2021 à 16:32

Un troisième cas de contamination au variant Omicron a été identifié à La Réunion ont annoncé les autorités sanitaires dans un communiqué publié dans la soirée de ce dimanche 5 décembre. Scolarisé au lycée Stella de Saint Leu, "le patient contaminé (...) serait un cas autochtone, c'est-à-dire sans relation avec un séjour à l'étranger" souligne la préfecture. "Le contact tracing a permis d'identifier une personne contact à risque", le séquençage de son test est en cours, ajoutent les autorités sanitaires. Ce cas avéré et le cas possible sont sans lien avec les deux contamination précédemment identifiées (Photo d'illustration rb/www.ipreunion.com)

Pour la personne possiblement contaminée "on ne retrouve pas non plus de relation avec un séjour à l’étranger" indique la préfecture. Compte tenu de l’émergence du variant Omicron dans cet établissement scolaire, "il apparaît souhaitable par précaution de retester tous les élèves des deux classes, sans toutefois fermer les classes en attendant les résultats" estiment les autorités sanitaires.

"En effet, l’ensemble des élèves des classes concernées ont déjà fait l’objet de tests lors de la découverte des cas positifs, sans savoir à ce moment-là qu’il s’agissait du variant Omicron" précise-t-on de même source. Les personnes alors testées positives "sont symptomatiques sans que leur état de santé n’inspire d’inquiétude".

"Le protocole sanitaire d’isolement a été immédiatement mis en œuvre, ainsi que la consigne de dépistage pour les contacts. Des investigations sont encore en cours" ajoute la préfecture.

Deux cas positif à Omicron ont déjà été identifiés à La Réunion. La première contamination avait été annoncée le mardi 30 novembre 2021 le docteur Patrick Mavingui, microbiologiste à l'Unité mixte de recherche processus infectieux en milieu insulaire tropical (PIMIT) basé à Sainte-Clotilde au Cyroi (Cyclotron Réunion Océan Indien).

Il s'agissait s'agit du premier cas officiel en France. La personne testée positive est un homme de 53 ans qui avait voyagé en Afrique Australe et avait  fait escale à Maurice avant de revenir à La Réunion, d'après la préfecture.

Un deuxième cas de variant Omicron a été identifié à La Réunion. Il avait été identifié le jeudi 2 décembre. La personne containée, une femme, d'une trentaine d'années, revenait d'Afrique Australe. La patiente avait été dépistée négative à son arrivée à l’aéroport.

- Situation "stable" en réanimation à La Réunion -

A noter que pour faire face à la cinquième vague du Covid-19 et à l'arrivée du variant Omicron dont on ignore encore la dangerosité, le gouvernement n'exclut pas d'annoncer de nouvelles mesures dans l'espoir de casser une courbe "vertigineuse".

Un Conseil de défense sanitaire aurait lieu ce lundi. Il s'agira de "voir s'il y a lieu de prendre des mesures complémentaires", a déclaré le Premier ministre Jean Castex.

Cette cinquième vague se traduit par une nette dégradation des indicateurs. 48.416 cas ont été recensés jeudi, soit une moyenne quotidienne sur 7 jours de 36.700, contre moins de 6.000 un mois auparavant.

Une hausse qui se répercute aussi sur l'hôpital. Quelque 10.790 malades du Covid sont actuellement hospitalisés en France, dont 1.934 dans les services de soins critiques, contre environ 6.600 et 1.000 un mois auparavant.

A La Réunion, la préfecture a indiqué ce samedi que neuf personnes sont hospitalisées en service de réanimation. Le chiffre est en baisse, précise les autorités sanitaires avant de préciser : "41 personnes sont hospitalisées en service de médecine, traduisant une augmentation au cours des derniers jours, sans répercussion sur la réanimation à ce jour".

La préfecture commente ensuite : "à ce jour (le) suivi permet d’attester que la situation reste contrastée entre la stabilité des admissions en réanimation et la progression continue des entrées en médecine dont certaines sont susceptibles de justifier ultérieurement un transfert en réanimation".

Lire aussi : Covid-19 : neuf patients sont hospitalisés en réanimation

Au niveau national selon les autorités sanitaires, le niveau d'incidence (la proportion de nouveaux cas) est désormais supérieur au pic de la 4e vague: 342 cas pour 100.000 habitants la semaine dernière. Il est particulièrement élevé chez les enfants de 6 à 10 ans (750 pour 100.000), qui n'ont pas accès à la vaccination et sont davantage dépistés en milieu scolaire.

www.ipreunion.com / redac@ipreunion.com

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3 Commentaires
neurone 974
neurone 974
2 ans

Mais parmi tous ces Cassandre, hexagonaux comme locaux, disons en vrac LACOMBE, VERAN, LADOUCETTE, ATTAL, BILLANT, CASTEX, DOMERCQ, DELFRAISSY, KOWALCZYK, personne ne se demande pourquoi les départements les moins vaccinés sont les moins contaminés 'Sur COVIDTRACKER, on observe 2 départements qui restent en vert : Mayotte incidence 23, positivité 1,5, vaccination 25,9 ; Guadeloupe incidence 35 positivité 2,1 vaccination 34,5. Pendant ce temps en violet : Paris incidence 561 positivité 4,6 vaccination 81,4 et Ardèche incidence 808 positivité 9,1 vaccination 72,8.Trouver l'erreur !

Oh Macron ...
Oh Macron ...
2 ans

Encore une belle preuve que le pseudo vaccin ne sert à rien !!! Les vaccinés ont mis le doigt dans un engrenage et vont être obligé de se faire piquer tous les 6 mois tant que leur système immunitaire ne sera pas assez affaibli pour les faire crever mais ça ils ne l'ont toujours pas compris...Réveillez vous avant qu'il ne soit trop tard.Cette injection c'est la mort assurée

eleferosi
eleferosi
2 ans

Elle l'a eu comment si elle n'a pas voyagé ' Cas contact avec les deux autres ' Ou mutation due au vaccin '