Le Réunionnais s'envolera bientôt pour Paris

Boxe thaï : Tom Soulliere à la conquête du titre de champion d'Europe

  • Publié le 17 février 2020 à 02:59
  • Actualisé le 17 février 2020 à 10:43

Tom Soulliere, 21 ans, est un habitué des compétitions de haut-niveau. Le 22 mars 2020, il participera au MuayThaï Grand Prix qui se déroulera à Paris. Si cette compétition est son ticket d'entrée pour la scène internationale, le jeune sportif n'en est pas à son premier coup d'essai dans le sport de haut niveau.

Ancien champion de France et vice-champion d'Europe junior de Kyokushin - un style de karaté, Tom Soulliere a déjà parcouru une bonne partie de la planète en dix ans. Mais c'est seulement il y a deux ans que l'étudiant en STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives) à la faculté du Tampon s'est mis à la boxe thaïlandaise. "Il n'y a pas vraiment de carrière professionnel dans le Kyokushin, alors je me suis tourné vers un sport où j'avais un avenir en tant qu'athlète de haut-niveau" explique-t-il.

S'il n'a remporté aucun titre significatif à l'heure actuelle, il compte bien changé cela dès le mois prochain. "Si je remporte mon combat contre l'athlète algérien qui sera mon opposant, ça sera un véritable tremplin pour ma carrière" souligne Tom Soulliere.

A raison d'environ quatre heures d'entraînement pas jour, du lundi au dimanche, c'est une vie de sacrifice et de travail que Tom Soulliere a décidé de mener. "J'ai pratiqué le sport de haut niveau depuis très tôt, je n'ai pas eu une enfance comme les autres, ce qui a été compliqué à gérer quand j'étais adolescent" confie le sportif. Malgré ces difficultés, cela ne l'a pas empêché des médailles de vice-champion d'Europe junior à 16 ans, de terminer premiers dans la catégorie -75 kg en open international en 2016 et 2017, ou même de s'illustrer dans ces compétitions en remportant des trophées spéciaux en tant que "meilleure technicien" ou "meilleure casse de planches dans la catégorie junior".

Des rêves en tête mais les pieds sur Terre


Aujourd'hui adulte, c'est à une carrière professionnelle qu'il se destine. En parallèle, il reste les pieds sur terre. "Pour moi, c'est hors de question de me lancer dans ma carrière sans diplôme derrière : on ne sait jamais ce qu'il peut se passer, et beaucoup d'athlètes finissent par prendre leur retraite sans aucun filet de secours derrière" explique-t-il. Il est donc bien décidé à terminer sa licence de STAPS malgré sa motivation à percer dans la boxe thaï.

Et malgré ses nombreuses années de compétition, il reste toujours aussi concentré sur les épreuves à venir. "C'est difficile d'arriver au top, mais c'est extrêmement facile d'en sortir, alors il ne faut jamais arrêter d'être exigent avec soi-même" conclut-il.

La compétition aura le lieu le 22 mars au Bataclan à Paris

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