On aura beau râler; on aura beau tempêter, les prix des carburants vont certainement continuer à grimper. Nul besoin d'être grand visionnaire pour comprendre que ce n'est pas à coup de gel (temporaire) des prix ou de subventions aux pétroliers qu'on règlera le problème.
La ressource étant appelée - dit-on -, à se raréfier, la tendance à la hausse risque de s'amplifier.
Dès lors, comment expliquer alors qu'il y ait autant de voitures (neuves) sur nos routes avec bien sûr les embouteillages en prime?
- comment expliquer qu'il est plus aisé d'obtenir un prêt bancaire pour l'achat d'une voiture que pour certains autres investissements plus productifs?
- comment expliquer l'absence de véritable réseau de transport en commun à disposition des usagers?
- comment expliquer qu'en matière d'offres de transports il y ait autant de disparités d'une commune à l'autre ?
- comment expliquer que des querelles bassement politiciennes empêchent encore le regroupement de communes limitrophes susceptibles de mettre leurs moyens en commun alors même que cela relève - soit disant -, d'une obligation légale?
- comment expliquer l'abandon du projet tram train sous prétexte qu'il avait été initié par un adversaire politique de l'actuel président du conseil régional?
- comment expliquer que l'énergie solaire ne constitue toujours pas une alternative à l'essence dans un pays où le soleil i pwak toute l'année?
Autant de questions qui, comme le prix de l'essence, méritent assurément réflexion.
Maëlle Yamps