Dans quelques semaines, nous allons être appelés à désigner les personnes qui seront responsables pour six ans de la gestion de notre commune. Même s'il ne s'agit que d'élections "locales", et justement parce qu'elles sont "locales", ces élections sont très importantes ; c'est notre quotidien, dans notre ville, notre quartier qui est en jeu... Désigner les hommes et les femmes qui seront chargé(e)s de gérer les affaires communales n'est donc pas anodin ; il s'agit de s'assurer que ces responsables sauront définir les actions à mener et trouver les équilibres les mieux à même de permettre le développement harmonieux de notre communauté.
Pour ma part, j’ai toujours pensé que les responsables politiques, pour être réellement " responsables ", devaient respecter en toute occasion une éthique simple : faire de la politique doit être un engagement et n’être qu’un engagement, celui de se mettre au service de la communauté sans rechercher un honneur ou un enrichissement quelconque et s’interdire de mêler aux affaires publiques des considérations personnelles ou familiales ; c’est une simple question d’honnêteté.
J’ai également toujours souhaité que les élus rendent compte et consultent très régulièrement la collectivité dont ils gèrent les affaires ; c’est une question de respect des administrés et c’est un gage de la sincérité de l’action entreprise. Et je ne pense pas qu’on puisse se contenter pour débattre et rendre compte des quelques séances annuelles du conseil municipal ni de la publication - jamais exhaustive et qui ne permet pas un vrai dialogue - d’un magazine local.
Il faut, avec constance, respecter le peuple duquel on tient sa légitimité. Pour cela, les responsables politiques doivent être des élus de proximité. On ne peut pas gérer convenablement les affaires publiques si l’on reste dans sa tour d’ivoire même si l’on pense avoir (seul ?) la science infuse…
A La Possession, ce que je constate moi-même et ce que la presse rapporte régulièrement me conduisent à considérer que ni l’éthique de l’engagement au service de la collectivité ni l’information et la consultation des électeurs ne sont actuellement correctement assurées. Et le maire sortant ne peut évidemment pas revendiquer l’excuse d’être novice puisqu’il est "aux commandes" depuis plus de quarante ans.
A l’opposé de l’actuelle "gouvernance" municipale, Gilles Hubert s’engage aujourd’hui, avec toute son équipe, à placer les citoyens de La Possession au centre de ses préoccupations, à conduire son action sous le signe de la proximité et à faire de la vie associative la pierre angulaire de son programme. Voilà ce que j’attends, pour ma part, d’un responsable politique sincère et respectueux des électeurs.
André Brillouet
Inspecteur divisionnaire des finances publiques honoraire