Il est de bon ton à l'approche d'échéances électorales de faire feu de tout bois et tenter d'attraper au vol des concepts tendances et des enjeux de mobilisation pour tenter de se faire mousser. La Continuité territoriale, le chant des baleines et l'UNESCO ou sa version panda en randonnée, la démocratie participative... bref, des sujets dont on espère qu'à les matraquer tous azimust la dernière année de mandat restant, feront oublier les mauvais résultats là où les réunionnais attendent le bilan régional : le développement économique, le tourisme, le transport etc. Jusqu'ici c'est le jeu politique, les Réunionnais sont avertis, certains se feront avoir, plus ou moins que d'autres !
Mais attention ! il y a en matière de propagande, comme en tout, certaines limites qu’il est dangereux de franchir... Parler de démocratie participative quand on se rend apparemment en tant que président d’une collectivité dans un lycée, pour préparer l’avenir avec des lycéens jusqu’à annoncer que le fruit de cette " participation " permettra de préparer le budget de la collectivité au-delà de la période du mandat qu’on détient et au-delà de la prochaine élection, ce n’est plus faire de la démocratie participative c’est faire de la démagogie abusive, c’est faire de la propagande dans l’enceinte d’un établissement scolaire public de la République.
C’est inadmissible car sans ambiguïté : le président qui vient communiquer avec les élèves est un candidat officiellement déclaré à sa succession, et la Région a compétence pour l’entretien des lycées et leur construction (ironiquement aucun n’est sorti de terre sous la mandature Didier ROBERT) pas en matière d’Education intra-scolaire et de contenu pédagogique avec les élèves. Et c’est d’autant plus grave que cette jolie opération de propagande s’est déroulée sans la vigilance du directeur d’établissement, de l’inspecteur d’académie, du recteur ou du préfet, sans doute occupés à plancher sur comment à l’avenir payer les logements de fonctions que le candidat Robert ne réglera plus du haut de sa présidence. Pas d’interpellation des syndicats, eux toujours prêts à sauter sur le 1er sujet qui toucherait à leurs acquis mais pas au respect des règles fondamentales qui sanctuarisent les écoles de la République !
Dans l’histoire, on ouvre une brèche sous couvert de l’année de la jeunesse... on a pas réagi à l’année du tourisme qui a marqué le grand plongeon de ce secteur, on a pas réagi à l’année de l’environnement qui a vu naître l’abominable NRL lourde d’impact pour notre environnement, devrons nous nous taire pour l’année de la jeunesse qui invite la propagande politicienne dans nos cours d’école ?
Monsieur le Recteur réagissez !
@azerty - Que des politiques fasse de l'éducation civique dans les écoles sur leur temps libre c'est une belle utopie en même temps que ce serait fort utile, là en l'occurence il ne s'agissait pas de faire de l'éducation civique, car ce n'est pas le président de région qui est venu mais bien le candidat Robert ! Pourquoi n'a t-il pas fait l'exercice en tant que président avant de se déclarer.. ah mais j'oubliais, c'est plus intéressant que le président aide le candidat et pour ça il faut se servir de la région et de la présidence pour tenter de sauver le candidat, sinon pourquoi un meeting politique aux frais de la région sur le barachois ...?! Ne reste plus beaucoup de temps pour jouer de la confusion et se servir de la collectivité massivement pour faire de la propagande.. mais ça se verra dans le comptes, pas ceux du candidat, ceux de l'institution...
La société de demain dépend de l'éducation, aujourd'hui, de nos enfants. Si un enseignant ne comprend pas cela, il conviendrait qu'il réfléchisse sur l'essence même de son métier.
Il est vrai que l'éducation civique dans sa conception d'antan a disparu de l'enseignent. Doit-on le regretter? Ceci est une autre affaire. Pour autant dans notre monde actuel, à mon sens, il est indispensable de donner à nos enfants des outils afin qu'il puissent choisir et non subir la société dans laquelle ils souhaiteraient vivent demain.
Il n'échappera pas aux enseignants que les politiques auront un rôle important à jouer dans ce choix pour la simple raison que notre société actuelle est basée sur la démocratie participative.
Par conséquent nous devons pas être choqués par la présence d'un politique au sein des lycées et il aurait eu été souhaitable que ce soit les enseignants d'en faire l'invitation.
Dire qu'un candidat déclaré vienne communiquer sur la compétence de sa collectivité avec des personnes qui n'ont pas l'âge de voter relève de la propagande, me semble quelque peu exagéré.
L'éducation ne doit pas rester qu'au seul transfert hypothétique d'un savoir mais au contraire de permettre aux élèves une meilleure ouverture d'esprit.
Alors, M. le Recteur réagissez
#Continuité Différentiel Corse – Réunion: faut-il diminuer ou supprimer l'abattement de 30 % sur l'IR ? les index de correction? Pour réaffecter les montants correspondants à la #continuité.
Quel est le véritable différentiel de la dépense publique par habitant entre la Corse et la Réunion? Quelles dépenses supplémentaires l'ETAT consent-il pour la Réunion? Pour la continuité et l'emploi des jeunes propose-t-on une ré-allocation des ressources ? Souhaite-t-on étudier la diminution ou la suppression de l'abattement de 30 % sur l'IR et des index de correction? Pour réaffecter ses ressources à la continuité territoriale et à l'emploi local….