Tribune libre d'Ivan Hoarau (CGTR)

Ces voyous de salariés et leurs complices syndicalistes ou le crime de lèse capital

  • Publié le 2 novembre 2015 à 11:23

Extraire un fait d'actualité de son contexte pour confondre la poutre et la paille. Délivrer le message idéologique et mieux faire dire à la réalité, qu'importe, ce qu'elle ne dit pas. " Ces s...ps de travailleurs qui se criminalisent : trop c'est trop : c'est le moment de sévir, Justice doit rester à la force ...patronale.

Exit le climat de violence créé par la direction : après 15 000  emplois supprimés, 2900 en plus. Des milliers de familles brisées sur l'autel du roi Mammon. La banalisation quotidienne de la violence du capital contre la mise en boucle intempestive de ce fait d'actualité sociale  sur les principaux médias dans le monde.

L'opération idéologique menée tambour battant par le patronat et ses affidés politiques avec la complicité active du quatrième pouvoir aux mains du grand capital! La violence, c'est les mots et coups de menton de Valls et  de Macron : les patrons voyous ça n'existe pas pour eux, ils vont les chercher chez les sans dents.
La violence, c'est le coup de force du gouvernement  pour imposer l'accord minoritaire lors des négociations du PPCR se décrédibilisant totalement quant à sa volonté de voir émerger une démocratie sociale, portant un coup au "dialogue social" pourtant son alpha et oméga en la matière.

La violence, ceux sont les propos d'un dirigeant d'Air France plus qu'équivoques sur ce que c'est qu'un enfant aujourd'hui et ce qu'il était hier en parlant de l’interdiction du travail des enfants. La violence contre le peuple et la nation grecs coupables de vouloir décliner la démocratie et la souveraineté nationale. Violente, immorale, la loi Macron qui dit qu'un travailleur licencié à tort ne sera pas pour autant indemnisé ni réintégré !

La violence dans la tromperie : " n'ayez crainte, on ne touchera pas aux 35h " dit Hollande alors que Smart fait le contraire dans le silence assourdissant des donneurs de leçons es responsabilité et que la loi Rebsamen permet de négocier la durée du travail par accord d’entreprise. Nos revendications (emploi, salaires et minimas sociaux, conditions de travail, services publics, égalité de genre….) sont notre antidote à la violence patronale et gouvernemental.

Ivan Hoareau CGTR


 

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1 Commentaires
insulaire20
insulaire20
8 ans

Que lui arrive-t-il à Ivan et pourquoi se réveiller si tard ? Ceci dit, le quotidien des secrétaires généraux de TOUS les syndicats n'est heureusement pas aussi douloureux que celui des simples adhérents ! Et eux ont le privilège d'être épargnés par les plans de départ !
Belle prise de conscience quand même, mieux vaut tard que jamais !