Courrier des lecteurs de Marc Lewitt

L'Union fait la force...

  • Publié le 12 mars 2018 à 17:29

Il paraîtrait qu'écrire, critiquer et proposer dans le domaine de la liberté sociale, dans un débat pluriel, serait être "fou et révolutionnaire" et donc irrévérencieux. Car la mode démocratique aujourd'hui, est à celui qui crie le plus fort, en discréditant son partenaire de lutte. Entendons-nous bien ! il n'est plus question ici de lutter contre son adversaire, mais bien de mettre à terre son partenaire de lutte ! 
C'est ce que Macron et son gouvernement ont très bien compris. Diviser pour mieux régner, tout en distribuant "postes" et "honneurs" aux opportunistes de principe (Photo d'illustration)



Force est de constater que cet opportunisme chez les acteurs de la protection sociale existe aussi. Il y aurait ainsi beaucoup à dire. En parler, est déjà pour certains responsables bien installés, un crime de "lèse-majesté". La démocratie et le contrôle de leurs adhérents ne peuvent s'exercer contre eux, sous peine d'éviction voire de "bannissement" du mouvement. Beaucoup en ont fait les frais, il faut le reconnaître.

S'interroger tout d'abord sur les raisons d'un échec apparent, mais qui heureusement ne fait que renforcer la démarche libertaire. Le syndrome "gaulois" (division des camps au détriment de la cause) se profile alors dans la recherche.

Doit être pointé du doigt, la responsabilité de certains syndicats et associations militantes de la liberté sociale, qui par leurs composantes humaines, n'ont pas su ou pas voulu se concentrer sur l'essentiel, le but, pour lequel ils existaient, au profit, comme en politique, d'ego surdimensionnés et de susceptibilités dépassées.
Une récente et dernière décision de justice inique, largement politique à défaut d'être judiciaire, à l'encontre d'un pionnier de la cause, il faut l'admettre, met à mal la pyramide de la hiérarchie des normes. Il nous faut malgré tout, tous ensemble, rechercher encore et toujours, la brèche qui nous permettra de nous engouffrer vers la victoire.

Elle doit aussi nous fournir l'occasion, à nous indépendants, de rester vigilants envers ceux qui prétendent nous représenter. Plus de chèque en blanc ! Il est temps de se servir de cet échec "relatif", comme tremplin, pour décréter, que ces prochaines années, doivent être enfin celles de la libération sociale des indépendants.
Pour ce faire, Il nous faut créer cette "superstructure nationale", qui chapeauterait, sans les malmener comme aujourd'hui, des structures locales et départementales. Une organisation irréprochable entièrement dédiée à la cause des indépendants. C'est une question de vie ou de mort !

Si personne n'a le monopole de la liberté sociale, donner le monopole de la négociation à une organisation nationale représentative de l'ensemble des professions et métiers indépendants est indispensable.

Ils nous faut donc avant d'avancer plus en avant, totalement nous réorganiser. Avancer en force et rang serrés. En toute transparence et au delà des clivages partisans et desseins personnels qui n'ont ici plus lieu d'être.
Qui sera plus fort que "Vercingétorix le gaulois", pour rassembler et constituer une armée unie et soudée, pour lutter contre un régime de sécurité sociale et de retraite confiscatoires, d'une France qui se meurt, au profit des plus grandes fortunes, et au détriment des classes moyennes et notamment des indépendants ?

Marc Lewitt

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