[VIDÉOS] Les Outre-mer ne sont que peu concernés

Reconfinement : "des tests exigés au départ ou à l'arrivée" des Outre-mer

  • Publié le 30 octobre 2020 à 07:15
  • Actualisé le 30 octobre 2020 à 13:41

C'est officiel : La Réunion, comme tous les territoires ultra-marins en dehors de la Martinique, n'est pas concernée par le reconfinement. Depuis ce jeudi 29 octobre 2020, à minuit, la Métropole, elle, est de nouveau confinée. Une mesure qui a cependant été allégée en comparaison avec le confinement du mois de mars dernier. Le gouvernement a présenté ce jeudi soir tous les détails de ce nouveau confinement. (Photo d'illustration rb/www.ipreunion.com)

- Pas de confinement à La Réunion -

A part la Martinique, qui est désormais soumise aux mêmes réglementations que la Métropole, peu de choses vont changer à La Réunion. "A compter de ce soir minuit (jeudi, ndlr), le confinement sera appliqué sur l'ensemble du territoire français. Seules exceptions pour les départements et territoires d'Outre-mer où le virus circule moins vite. Ce dispositif ne sera appliqué qu'à la Martinique" a déclaré le Premier ministre Jean Castex.

Il faut tout de même noter la mise en place d'une obligation de dépistage à la Covid-19 pour sortir de La Réunion. Les tests pour se rendre sur l'île, eux, sont déjà obligatoires. "Des tests seront exigés au départ ou à l'arrivée de ces territoires afin d'éviter tout risque de diffusion du virus" a précisé le Premier ministre. La notion du "ou" sera à définir par le préfet ce vendredi.

A noter d'ailleurs que certaines nouvelles mesures pourraient cependant être annoncées ce vendredi en fin d'après-midi. Le préfet doit en effet tenir une conférence de presse à 17 heures pour faire un point sur la situation sanitaire, et annoncer uun éventuel renforcement des mesures à La Réunion. Mais le confinement n'est  pas une option, comme il l'a déjà annoncé ce jeudi :

"Les Outre-mer ne sont pas dans la même situation sanitaire que l'Hexagone. La circulation du virus est différente. Elle reste active, mais elle est auujourd'hui considérée comme maîtrisée. Et c'est au regard de cette réalité différente que le Président de la République a décidé de faire confiance aux préfets ultramarins pour décider des mesures applicables sur les territoires dont ils ont la charge. J'ai donc décidé qu'à La Réunion, la mesure de confinement ne serait pas appliquée à minuit ce soir (jeudi, ndlr). La Réunion ne sera donc pas confinée."

Les déplacements entre régions sont désormais interdits, même pour se rendre entre sa résidence principale et sa résidence secondaire. Les conséquences sur les trajets entre la Métropole et La Réunion ne sont pas encore connues.

Lire aussi : La France de nouveau confinée ce vendredi, avec des adaptations pour les Outre-mer

Les frontières européennes restent ouvertes, les voyageurs doivent cependant fournir un test négatif. Tout voyageur ne pouvant fournir un test négatif datant de moins de 72 heures ne pourra pas rentrer sur le territoire national, a affirmé Jean Castex.

- Ce qui concerne la Métropole et la Martinique –

• Les attestations de sorties obligatoires

Ce confinement, moins dur que le premier, entraîne malgré touut de nombreuses restrictions et fermetures.

Une attestation sera nécessaire pour sortir de son domicile mais uniquement "pour certaines raisons", a indiqué le Premier ministre qui a énuméré les mêmes motifs que le Président mercredi soir (travail, rendez-vous médical, etc.).

Cette attestation sera disponible sur le site du gouvernement et sur l'application TousAntiCovid.

L'activité physique, les balades pour les animaux, les sorties pour prendre l'air sont autorisés dans une limite d'une heure, et ne pourront pas dépasser un rayon d'un kilomètre du domicile. A noter que contrairement au premier confinement, les parcs, jardins, forêts et plages seront ouverts.

Les parents pourront aller chercher leurs enfants à l'école, les services publics continueront d'accueillir du public. Des attestations permanentes pourront être délivrées par les employeurs et les établissements scolaires. "Tous les services de transport en commun resteront ouverts et leur niveau de service maintenu" a précisé Jean Castex.

• Les écoles restent ouvertes, avec protocole sanitaire renforcé

Les enfants devront désormais porter le masque dès six ans à la rentrée. Des aides seront fournies aux familles précaires pour se fournir des masques. Auparavant, le masque était obligatoire uniquement à partir du collège.

"L'aération et la ventilation des classes seront également renforcées, comme la désinfection des locaux et le nettoyage des salles et des tables sera effectué tous les jours", a précisé le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer. "Celui des surfaces les plus fréquemment touchées, comme les poignées de portes, sera réalisé plusieurs fois par jour."

Le ministre a assuré que la plupart des contaminations sont faites en dehors des écoles. Il a par ailleurs rejeté toute possibilité, pour l'heure, de refermer les écoles, afin d'éviter le décrochage scolaire. "Il a été prouvé que le confinement avait un fort impact psychologique sur les enfants" a-t-il par ailleurs souligné.

Les cantines resteront ouvertes, "pour maintenir la socialisation".  Les récréations pourront être remplacées par des temps de pause en classe si la distanciation est impossible. Une salle devrait être attribuée à chaque classe.

Jean-Michel Blanquer n'a pas exclu la possibilité de fermer des établissements entiers si la circulation du virus y était trop élevée.

Dans l'enseignement supérieur, la règle sera désormais le "distanciel" pour tous les cours, à l'exception des travaux pratiques et de "l'enseignement professionnel nécessitant du matériel spécialisé". A noter que l'Université de La Réunion a déjà annoncé rester ouverte.

• Les commerces non-essentiels doivent fermer

La liste des magasins autorisés à ouvrir a évolué en comparaison à celle du mois de mars. "Tous les commerces de gros, les magasins et les jardineries aussi, afin que les professionnels puissent continuer de s'approvisionner" a précisé le Premier ministre.

"En revanche, les établissements qui proposent des activités extrascolaires, sportives ou artistiques, comme les conservatoires ou les clubs de sport, sont fermés." Les hôtels peuvent garder une petite activité pour déplacements professionnels indispensables, mais les restaurants dans ces hôtels seront fermés, seul le room-service pouvant fonctionner.

"Les commerces fermés, de même que les restaurants, ne pourront pas accueillir du public, mais pourront continuer de fonctionner pour les activités de livraison et de retrait de commande", a indiqué le Premier ministre.

Le gouvernement encourage la mise en place des ventes à emporter et des livraisons, afin de permettre aux entreprises de continuer partiellement leurs activités. Pour cela, des aides seront mises en place pour les entreprises ne disposant pas de site internet aujourd'hui.

Les salles de sport et gymnases sont fermés, les sports collectifs sont interdits.

• Le télétravail "sera la règle"

Les fonctionnaires sont concernés pour toutes les activités qui le permettent. "Le télétravail n'est pas une option, cette nouvelle version sera inscrite dans le nouveau protocole" a indiqué Elisabeth Borne, ministre du Travail.

Un travailleur qui peut effectuer toutes ses tâches chez lui devra être en télétravail cinq jours sur cinq. Quand ce n'est pas possible une partie de la semaine, les employés peuvent aller sur leur lieu de travail une partie de leur temps, ils doivent tout de même limiter les déplacements.

Quand ce n'est pas possible du tout, les salariés devront être munis d'une attestation de l'employeur. Ces derniers doivent aussi aménager les horaires de travail pour éviter l'affluence en heure de pointe dans les transports en commun. Les visio-conférences doivent être largement utilisées, le protocole sanitaire doit être renforcé.

Quant à savoir si toutes ces annonces sur le télétravail sont extensibles à La Réunion, le préfet Jacques Billant devrait donner des précisions ce vendredi.

• Les événements familiaux fortement limités

Tous les rassemblements sont interdits, mais les lieux de culte restent ouverts.

Les cérémonies y sont interdites, sauf pour les enterrements, dans la limite de 30 personnes, et les mariages dans la limite de six personnes. "Une tolérance sera appliquée pour les cérémonies prévues ce week-end de la Toussaint, ainsi que pour les déplacements dans les cimetières et les commerces de fleurs", a précisé Jean Castex.

• Des aides économiques renforcées

"Nous estimons ces mesures à 15 milliards d'euros investis par mois de confinement" a annoncé le ministre de l'Economie Bruno le Maire : six milliards pour le fonds de solidarité, sept milliards pour l'activité partielle, un milliard pour les exonérations de cotisations sociales et un milliard pour prendre en charge une partie des loyers des entreprises.

L'indemnisation de 10.000 euros par mois pour les entreprises qui ont jusqu'à 50 employés et qui sont fermées administrativement est rallongée, ainsi que pour les entreprises directement impactées et qui enregistrent une perte de 50%.

Toute entreprise qui reste ouverte pourra prétendre à 1.500 euros par mois en cas de perte de plus de 50% du chiffre d'affaires. Les cotisations sociales sont supprimées pour les entreprises fermées, comme celles qui ont perdu 50% de leur chiffre d'affaires.

Les prêts garantis par l'État sont rallongés jusqu'au 30 juin 2021 et pourront s'étaler sur un à cinq ans. Les taux seront limités entre 1 et 2,5%. Le remboursement pourra être différé jusqu'en mars 2022.

Des "prêts directs de l'État" seront mis en place, un investissement à hauteur de 500 millions d'euros. Ces prêts pourront aller jusqu'à 10.000 pour les entreprises de moins de 10 salariés, jusqu'à 50.000 euros pour les entreprises jusqu'à 50 employés. Au-delà, l'État pourra fournir une avance.

Un crédit d'impôt sera créé pour inciter les bailleurs à supprimer une partie de leur loyer. Tout bailleur qui accepte de renoncer à un mois de loyer entre octobre et décembre pourra bénéficier d'un crédit d'impôt.

Un point de situation sera réalisé dans quinze jours, pour déterminer si certaines mesures peuvent être allégées. Rendez-vous ce vendredi à 17 heures pour les mesures qui seront appliquées à La Réunion.

as/www.ipreunion.com / redac@ipreunion.com

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4 Commentaires
Sapoties
Sapoties
3 ans

@Sabine, Bonjour, Ce que vous dites n'est pas dénué de sens mais un tantinet mélo-dramatique, non? Qui a peur, qui est effrayé par les propos de notre Président? Il ne nous demande pas de nous faire hara-kiri, mais de porter des masques et de nous protéger les uns les autres. Waouh, ça c'est du complot visant à nous nuire c'est sûre ð??". S'il ne faisait rien, il serait immédiatement taxé de nul et d'incompétent et s'il fait quoi que ce soit, il est immédiatement taxé de nul et d'incompétent... il y a un moment où il faudrait cesser ce système révolutionnaire qui consiste à être toujours contre tout sans pour autant présenter de meilleures solutions.

thomas
thomas
3 ans

@sabine: merci de résumer car le texte est illisible et donc incompréhensible pour la majorité et votre vérité n'est pas la vérité de tout un chacun.

Strop
Strop
3 ans

Si en métropole les gens avaient porté le masque au lieu de suivre les complotistes sur Facebook (un exemple ci-dessous) on aurait peut-être pu éviter la deuxième vague. Espérons qu'à la Réunion ces "fait-l'interessant" ne soient pas suivis.

Sabine
Sabine
3 ans

Près de 300 universitaires, scientifiques, professionnels de la santé (dont votre serviteur), du droit, de l'éducation et du social, ainsi que des artistes, se déclarent Â" atterrés Â" par des discours officiels qui dramatisent indÃ"ment la réalité afin de justifier des mesures de confinement.Le président Macron, hier soir, a proféré une somme saisissante de mensonges et de données fausses (comme le nombre de décès quotidiens et les "projections" de mortalité, aussi délirantes que celles du printemps).Cette tribune remet les pendules à l'heure en insistant sur la nécessité de penser intelligemment et raisonnablement les choses.Nous ne pouvons simplement pas nous permettre un second épisode de panique collective destructrice, sauf à souhaiter l'effondrement de nos sociétés. Le confinement constitue un remède pire que le mal pour la société françaiseC'est un secret de polichinelle : le reconfinement était envisagé depuis l'été dernier. La stratégie de communication du ministère de la Santé s'est déployée autour de cette perspective depuis plus de deux mois, de façon à le faire accepter par la majorité de la population le jour J. Les médias mainstream lui ont fourni une aide décisive. Ils sont le relais et l'instrument privilégiés de cette communication. Et, force est hélas de constater qu'ils jouent très bien le rÃ'le qui leur a été assigné. S'appuyant mécaniquement sur les chiffres, cette communication consiste à ne s'intéresser qu'aux indicateurs les plus alarmants, en les changeant au fil du temps si celui qu'on utilisait ne permet plus d'envoyer le message espéré. Et si un indicateur a une évolution en dents de scie, la communication se fait uniquement les jours où les chiffres augmentent. Il n'y a qu'un seul message possible.Avant-hier, 27 octobre, la manipulation a encore opéré. La totalité des médias a titré sur les prétendus 523 morts : Â" du jamais vu depuis le confinement Â". Or ce chiffre était faux. Selon Santé Publique France, il y a eu 292 morts à l'hÃ'pital le 27 octobre, contre 257 la veille (le 26) et 244 (en baisse donc) le 28. Mais l'on ajoute les morts en EHPAD qu'une fois tous les quatre jours en les cumulant. Prétendre compter les morts quotidien ce jour-là revient donc à gonfler artificiellement les chiffres. Et c'est étonnamment ce qui s'est passé la veille de l'allocution annoncée du président de la République, qui a repris à son compte ce chiffre faux. Est-ce un détail ? Non, ce n'est hélas qu'un exemple parmi beaucoup d'autres. Une deuxième vague prétendue Â" plus terrible encore que la première Â"C'est le président du Â" Conseil scientifique Â" (M. Delfraissy) qui le disait il y a quelques jours : arriverait une deuxième vague Â" plus forte encore que la première Â" et nous serions déjà dans Â" une situation critique Â". Ce genre de prédiction catastrophiste constitue une manipulation d'un Conseil qui n'est pas scientifique mais politique. Rien ne permet non plus d'affirmer que, sauf confinement, Â" d'ici quelques mois, c'est au moins 400.000 morts supplémentaires à déplorer Â", comme l'a pourtant prétendu hier soir le président de la République. Enfin, il est également faux de dire que nous ferions simplement comme tous nos voisins européens. A ce jour, seuls l'Irlande et le Pays de Galles ont reconfiné la totalité de leur population.Il serait urgent de revenir à la raison. Selon les chiffres de Santé Publique France, sur les près de 15 millions de tests effectués à ce jour, 93 % sont négatifs. Et parmi les 7% restant de la population testée positive, plus de 85 % ont moins de 60 ans ; il s'agit donc essentiellement de personnes qui ne risquent pas de faire une forme grave de la maladie. Au final, moins de 1% de la population est donc Â" à risque Â" et c'est uniquement elle qu'il faut protéger.Autre façon de le dire : au cours de la période récente (entre le 1er septemblre et le 20 octobre, jour où nous avons fait ce calcul), 7.621.098 personnes ont été testées. Sur cette même période, 38.100 individus ont été hospitalisés (0,5 %) et 6.593 ont été admis en réanimation (0,09 %) avec un test positif au Covid. En d'autres termes, depuis le 1er septembre, sur cet énorme échantillon de la population de 7,6 millions, la probabilité moyenne pour un individu lambda (sans distinction d'âge ou de comorbidité) de ne pas être hospitalisé est de 99,5% et celle de ne pas être admis en réanimation est de 99,91%. Justifier le reconfinement de 67 millions de Français sur cette base s'appelle un délire.On dit alors : Â" oui, mais l'hÃ'pital est submergé par le Covid Â". Manipulation encore, pour trois raisons. D'abord, les tests ayant été généralisés depuis juillet, toute personne entrant à l'hÃ'pital porteuse d'une trace du Covid est comptée comme un Â" hospitalisé Covid Â" même si elle vient en réalité pour son cancer ou son hypertension. Et c'est la même chose si elle entre en réanimation ou si elle décède. Ensuite, si les chiffres de l'hospitalisation et de la réanimation augmentent bel et bien, cela n'a rien d'exceptionnel : c'est au contraire ce qui se produit chaque année à la même époque (automne-hiver) mais que l'on fait semblant d'avoir oublié. Un Alzheimer généralisé s'est-il emparé de nos politiques et des journalistes ? Faut-il rappeler qu'en janvier 2020, à la veille de la crise du Covid, 1.000 médecins dont 600 chefs de service des hÃ'pitaux avaient menacé de démissionner pour dénoncer Â" un hÃ'pital public qui se meurt Â" ? Enfin, il y avait hier, le 28 octobre, 3.045 personnes en réanimation. Comment parler de saturation lorsque l'on se souvient que, fin aoÃ"t, le ministre de la Santé annonçait 12.000 lits disponibles si besoin (quatre fois plus donc). Où donc sont ces lits ?La vérité est que les gouvernements ne veulent pas investir dans l'hÃ'pital public où l'on maltraite les professionnels et où l'on a perdu près de 70.000 lits en 15 ans lors même que la médecine de ville est saturée et que les services d'urgence voient leur fréquentation augmenter d'année en année. Oui, l'hÃ'pital est en tension mais ce n'est pas fondamentalement à cause du Covid ! C'est essentiellement à cause de la maltraitance politique dont ce service public est l'objet de manière générale depuis plus de 20 ans, et tout particulièrement depuis que les politiques y ont introduit comme partout une politique du chiffre et de la rentabilité inspirée du management des grandes entreprises. La vie sociale amputée, la démocratie en périlLa vérité est que le confinement (qui sera peut-être prolongé au-delà du 1er décembre) crée bien plus de problèmes qu'il n'en résout. Son bilan mondial n'est associé à aucune réduction mesurable de la mortalité tandis que son principal résultat observable est d'abord de mettre au chÃ'mage des centaines de milliers et peut-être demain des millions de personnes, surtout évidemment parmi les plus fragiles (emplois précaires, CDD, Intérim, personnes payées à la prestation, saisonniers, etc.), et de menacer de disparition la plupart des petites entreprises, souvent familiales, autres que les commerces de bouche, dont l'activité quotidienne est la seule source de revenu. Gageons que les très grands groupes s'en satisferont car ils les rachèteront sans doute demain.Ces mesures de confinement ont ensuite pour effet d'amputer la vie sociale de la plupart des liens sociaux autres que familiaux. Un certain style de vie et de pensée embourgeoisé s'en satisfaisait certes au printemps dernier, chaque enfant ayant sa chambre pour vivre son intimité, son ordinateur pour rester en contact avec l'école et son smartphone avec forfait illimité pour échanger en permanence avec ses amis, les parents faisant du télétravail, sortant chaque jour faire leur footing dans des rues et des espaces verts Â" où on entendait de nouveau les oiseaux Â", et se faisant livrer des repas à domicile s'ils avaient la flemme de faire à manger ou la peur d'aller se mêler à la populace dans un supermarché. Mais de quelle proportion de la population cette vie est-elle le quotidien en confinement ? Qui ne voit que le confinement fait exploser les inégalités sociales, les échecs scolaires, les violences intra-familiales, les troubles psychologiques et les renoncements au soin ? Qui ne sait qu'il entraine déjà dans d'autres pays des soulèvements et des émeutes de la faim ? Et qui comprend que les oiseaux ont bon dos et que ces petits moments de répit procurés par la panique des humains ne sont rien au regard de leur lente extinction ?Quant à la démocratie, elle est mise sous cloche par l'état d'urgence permanent et le confinement. Qu'est-ce qu'une démocratie sans liberté d'aller et venir, de se réunir et de manifester ? Qu'est-ce qu'une démocratie où il n'y a quasiment plus personne dans les hémicycles des assemblées parlementaires ? Qu'est-ce qu'une démocratie où la justice est paralysée faute de pouvoir audiencer ? Qu'est-ce qu'une démocratie où, finalement, il n'y a plus qu'un pouvoir exécutif ? Qu'est-ce qu'une démocratie où tout ceci s'impose par la peur et la culpabilisation, voire la censure et la mise en accusation de quiconque refuse d'y céder ?Chacun, en conscience, tirera les conséquences qu'il veut de tous ces dramatiques constats. Nous n'appelons pas à la révolution et nous ne faisons pas de politique partisane. Mais nous voulons dire que nous en avons plus qu'assez qu'on nous demande de nous comporter comme les moutons de Panurge au nom d'un principe de précaution totalement dénaturé et d'interprétations statistiques relevant de la manipulation. Nous réclamons qu'on en finisse avec cette panique sanitaire, qu'on donne aux soignants les moyens de remplir leurs missions de santé publique, qu'on cesse de violenter des pans entiers de la société et qu'on sorte de cet état d'urgence permanent pour bâtir démocratiquement une politique sanitaire consensuelle. SignatairesLaurent Mucchielli, sociologue, directeur de recherche au CNRSLaurent Toubiana, chercheur épidémiologiste à l'INSERM, directeur de l'IRSANJean Roudier, professeur de médecine, rhumatologue, directeur de l'unité INSERM UMRs 1097 Paul Touboul, Professeur de cardiologie à l'université Lyon 1Pierre-Yves Collombat, ancien sénateur du Var, ancien vice-président de la commission des loisEmmanuel Krivine, chef d'orchestre, directeur honoraire de l'orchestre national de FranceJean-François Toussaint, professeur de physiologie à l'Université de Paris, ancien président des Etats Généraux de la PréventionMarc Rozenblat, président du syndicat National des médecins du sport-santé Christian Celdran, Directeur Régional des Affaires Sanitaires et sociales (DRASS) honoraireChantal Brichet-Nivoit, médecin et correspondante de l'Académie d'Ethique à l'Université de ParisDominique Eraud, médecin, présidente de la coordination nationale médicale santé environnementLouis Fouché, médecin anesthésiste, réanimateur hospitalier Bernard Marsigny, médecin anesthésiste réanimateur hospitalierGilles Perrin, médecin anesthésiste réanimateurBernard Swynghedauw, biologiste, directeur de recherche émérite à l'INSERMGilles Guglielmi, professeur de droit à l'Université Paris II Panthéon-Assas, Directeur du Centre de Droit public comparé Éric Desmons, professeur de droit public, université Sorbonne Paris NordAlain Wurtz, professeur émérite de Chirurgie Thoracique, Université de LilleBernard Dugué, ingénieur des Mines, docteur en pharmacologie, docteur en philosophieElizabeth Oster, avocat à la Cour, ancien membre du Conseil National des BarreauxArnaud Rey, chercheur en psychologie au CNRSMathias Delori, politiste, chargé de recherche CNRS Alexandra Menant, docteur en biologie, chercheuse au CNRSAlain Deville, physicien, professeur émérite à l'Université Aix-MarseilleThierry Oblet, Maître de Conférences en Sociologie, Université de BordeauxÉric Plaisance, professeur de sociologie à l'Université Paris DescartesThierry Flaget, Conseiller principal d'éducationMarc Cognard, professeur de biologie et physique-chimie en lycéeMalick Abubakr Hamid Diallo, journalisteVirginie Bauer, journaliste-enseignanteCesare Mattina, enseignant/chercheur à Aix-Marseille UniversitéNathalie Chapon, Enseignante et Chercheure à Aix-Marseille UniversitéElise Carpentier, professeur de droit public à l'Université d'Aix-Marseille Marc Roux, professeur Honoraire de ZootechniePascale Gillot, Maître de conférences en philosophie, Université de ToursCharalambos Apostolidis, Professeur de droit international à l'Université de BourgogneDidier Blanc, Professeur de droit public à l'Université de ToulouseChristophe Leroy, Biologiste, Docteur en Biologie Moléculaire et CellulaireDominique Domergue Anguis, gynécologue Evelyne Fargin, professeur de chimie à l'Université de BordeauxDavid Lepoutre, professeur de sociologie, Université de Paris NanterreIsabelle Vinatier, professeur émérite de sciences de l'éducation à l'Université de NantesMarie Touzet Cortina, Maître de Conférences à l'Université de BordeauxRose-Marie Castello, médecin du TravailSroussi Hubert, médecin généraliste (Montbéliard)Cécile Bourdais, maîtresse de Conférences en Psychologie à l'Université Paris 8 Vincennes à Saint-Denis Marie Estripeaut-Bourjac, professeur Émérite à l'Université de BordeauxRémy Marchal, professeur des universités à l'École Nationale Supérieure d'Arts et MétiersMarie-Laure Cadart, médecin et anthropologueJean-Jacques Vallotton, médecin généraliste (39)Florence Lair, radiologue libérale, BloisNassim Moussi, Architecte Jean-Christophe Besset, RéalisateurLuc Petitnicolas, Responsable R&D - Chargé de coursMurielle Dellemotte, Médecin du Travail Monique Lamizet, médecinBernard Lamizet, ancien professeur d'université à Sciences Po LyonMonique Romagny-Vial, professeur des universitésJean-Jacques Robin, Juriste ancien directeur d'établissements médico-sociauxSébastien Aubert, professeur agrégé de Génie Mécanique, Ecole Nationale Supérieure d'Arts et MétiersLaurence Maury, psychologue (psychologie sociale et cognitive)Isabelle Aubert, Maitre de conférences HDR à l'Université de BordeauxThierry Gourvénec, pédopsychiatreMichèle Leclerc-Olive, chercheure retraitée CNRS-EHESSHélène Banoun, pharmacien biologiste, Docteur ès-sciences pharmaceutiquesPierre Grenet, écrivainAndré Cayol, enseignant chercheur retraité de l'Université de Compiègne SorbonneShanti Rouvier, Docteure en Psychologie Clinique et PsychopathologieJean-Michel de Chaisemartin, psychiatre des HÃ'pitaux HonoraireGilles Mottet, enseignant artistique compositeurMarta Barreda, Médecin généraliste, spécialiste en Santé PubliqueCamille Allaria, Sociologue, chercheuse associée au CNRSPierre Duchesne, PsychanalysteMichel Angles, médecin généraliste (12)Daniel Robinson, médecin généraliste (Ecully)Jean-Pierre Eudier, Chirurgien-DentisteChristian Perronne, médecin infectiologueChristine Claude-Maysonnade, avocate (Tarbes)Eugenia Lamas, chercheuse en éthique, INSERMHervé Joly, directeur de recherche CNRS, LyonSylvie Laval, psychiatreDaniel Chollet, médecin pneumologueBrigitte Agostini, infirmière libérale, ProprianoDavid Esfandi, psychiatre-addictologue, BordeauxThiou Sandrine, médecin généraliste à BesançonAriane Bourgeois, Avocat au Barreau des Hauts-de-SeineEmmanuelle Lemonnier, médecin généraliste, Villenave d'OrnonJean-Jacques Coulon, médecin généraliste BourgesFrédéric Monier, Professeur d'histoire contemporaine, Avignon UniversitéMarc Richevaux, magistrat, maître de conférences à l'Université du Littoral CÃ'te d'OpaleJean-François Lesgards, biochimiste, chercheur au CNRS Brigitte Weiss, Médecin généralisteLaura Giusti, Médecin psychiatreMylène Weill, biologiste, directrice de recherche au CNRSEric Bouvier, pharmacienBernard Cornut, polytechnicienSophie Tasker, Traducteur et Expert JudiciaireMohamed Zelmat, biologiste médical Dominique Jaulmes, médecin retraitée, ancien PHTP AP-HPAnne Marie Begue-Simon, ancien maître de conférences des Universités en sciences humaines, ancien médecin et expert honoraire près des TribunauxTanguy Martinelli, médecin généraliste à Issigeac (Dordogne)Frédéric Hasselmann, professeur de musique, chef d'entreprise, responsable d'associationJean-Pierre Grouzard, retraité des Industries Electriques et GazièresCaroline Mecary, Avocate aux barreaux de Paris et du Québec, Ancien Membre du Conseil de l'OrdreBernard Banoun, Professeur de littérature allemande, Sorbonne Université, Faculté des LettresHugues Debotte, Conseiller en droitSendegul Aras, avocat au barreau de Strasbourg, Membre du Conseil de l'OrdreAmandine Thomasset, psychiatre, praticien hospitalier Lisbeth Girard Claudon, Médecin généraliste Benoît Rousseau, juge des libertés et de la détention (Cayenne)Cécile Fortanier, docteur en Économie de la Santé, Cadre Hospitalier Delphine Rive, médecin généraliste (Rezé)Claude Gautier, professeur de philosophie, École Normale Supérieure de LyonNathalie Caradot, médecin généralisteMichel Soussaline, chirurgien AIHP- ACCAHPNicolas Sembel, professeur de sociologie à Aix-Marseille UniversitéRoland Pfefferkorn, professeur émérite de sociologie à l'Université de StrasbourgMaryse Esterle, sociologue, enseignante-chercheure honoraire de l'université d'ArtoisLucie Jouvet Legrand, Maîtresse de Conférences en Socio-AnthropologieCaroline Petit, chercheuse au CNRS, USR 3608Pascal Lardellier, Professeur de sciences de la communication à l'Université de BourgogneAurélia Vessière, Chercheur en maladies infectieusesNathalie Bauer, écrivain, traductrice littéraireMarie-José Minassian, philosopheFausto Lanzeroti, Ostéopathe D.O.Jean-Marc Le Gars, Avocat au Barreau de NiceMichel Deshaies, Professeur de Géographie, Université de LorraineThierry Orsiere, Ph D HDR, Ingénieur de Recherche en Toxicologie Génétique à Aix Marseille UniversitéJean-Luc Viaux, professeur émérite de psychologie à l'Université de RouenJacques Bouaud, chercheur en informatique médicaleJean-Michel Crabbé, médecin généraliste (Besançon)Patrick Bellier, PneumologueIsabell Erhardt, médecin généraliste Franklin Joulie, Chirurgie Gynéco-Obst (Nantes)Pascal Sacré, Anesthésiste-réanimateurPierre-Olivier Weiss, Attache temporaire d'enseignement et de recherche à l'Université des AntillesAurélien Dyjak, docteur en sociologie, formateurPascal Pannetier, Chef d'entrepriseJean-Luc Stanek, Santé Navale et chirurgien-dentisteJeanine Jemet, médecin généralisteRosa Gutierrez Silva-Lenud, infirmière, diplÃ'mée en Santé publiqueClaude Amzallag, musicienBénédicte Helfer, Expert Science de RégulationNicole Foulquier, Avocat (Beziers)Claude Murtaza, médecin généralisteFrançois Gastaud, Chirurgien orthopédisteAmélie Castellanet, historienne de l'artSara Melki, Ouvrière agricoleLéna Barbancey, infirmièreVincent Pavan, maître de conférences en mathématiques, Aix-Marseille UniversitéEve Martin, psychologue de l'Education nationaleNicolas Védrines, kinésithérapeute diplÃ'mé en ingénierieGérard Ostermann, Professeur de Thérapeutique, Médecine Interne, PsychothérapeuteMichel Boudet, Médecin généralisteAnne-Elisabeth Migeon, Diététicienne/Nutritionnistefélix giloux, critique d'artBéatrice Adam, KinésithérapeuteMaylis Ferry, post-doctorante en science politique au Centre Émile DurkheimJustine Schaal, infirmière diplÃ'mée d'EtatIdriss Abiola, infirmier anesthésiste, ParisPierre Sonigo, directeur de recherche et développement Rik Verhellen, médecin généralistePaul Rocchietta, directeur financierPierre Concialdi, chercheur en science socialesLaurent Lederer, comédienAlain Le Hyaric, Médecin de Santé publique, ParisKoryna Socha médecin, PH, docteur en sciences médicalesJean Baptiste Mouzet, praticien hospitalier gériatre, Maine-et-LoireGérard Le Roux, médecin généraliste retraitéJean Jacques Gandini, Avocat honoraire, Montpellier Marie Monguet, psychologue clinicienne Jean-Marc Rehby, médecin généraliste (Lille)François de Chabalier, psychiatre, épidémiologisteCynthia Galand, infirmière diplÃ'mée d'étatChristine Pavon, professeure des écolesSophie Helayel, Accompagnante d'élève en situation de handicap (AESH)JérÃ'me Reynier, Docteur en psychologie socialeArthur Roncetto, bibliothécaireAndré-Pierre Bouillet, médecin généraliste (Talant)Jean-Dominique Michel, socio-anthropologueMaryse Pechevis, Avocat à la Cour (Montpellier)Nadège Pandraud, enseignant-chercheur à Aix-Marseille UniversitéDidier Delaitre, médecin légiste, Le BourgetPeter El Baze, médecin Ancien attaché des HÃ'pitaux du CHU de NiceHeike Freire, philosophe et psychologue, spécialiste de la Pédagogie VerteChristian Castellanet, Agro-écologueDominique Leiber, médecin généralisteMargot Mottet-Caisson, étudiante à l'UniversitéPascal Roman, Professeur de Psychologie clinique, psychopathologie et psychanalyse à l'Université de LausanneGaÃ"l Raimond, étudiant infirmier Joo Zimmermann, Ingénieur Agronome, chargée d'accompagnementMaxime Langevin, doctorant en mathématiques appliquéesHélène Chollet, Docteur en médecine Béatrice Petit, médecin généralisteRaphaÃ"l Sendrez, masseur-kinésithérapeute et ostéopatheNicole Chaudiere, pharmacienneKarim Souanef, maître de conférences en sociologie à l'Université de LilleVincent Manns, médecin généraliste acupuncteurMartine Mérour, pneumologueMyriam Balsat, médecin généralisteYves-Marie Mattheyses, Infirmier AnesthésisteAnne Atlan, Directrice de Recherches au CNRS, Généticienne des populations et SociologueCaroline Mouzet-Heaulme, Médecin généralisteChristophe Sgro, avocat, barreau de NancyEliana Carrasco-Rahal, traductrice, autriceGilles Moulard, chauffeur-livreurAdèle André, JuristeDominique Bouvier, pharmacienneMarie-Louise Chaix, micro-entrepreneurRalph Lévy, ÉtiopatheNicole Roattino, pharmacienne Praticien HospitalierChantal Hecq, retraitéeEvelyne Jaumary-Lapeyre, avocat, docteur en Science PolitiqueSybille Burtin-Philibert, Médecin spécialiste de Santé Publique Laurent Durinck, médecin anesthésiste Véronique Ahari, édecin nutritionniste Nathalie George, médecin du travail et épidémiologisteFrédéric Schnee, médecin gériatre coordonnateur en EhpadDominique Crozat, professeur de géographie à l'Université Paul Valéry Montpellier 3Thierry Medynski, médecin généralisteTeddy Francisot, Avocat à MontpellierBlanche Magarinos-Rey, avocate au Barreau de ParisAndré Bonnet, avocat au barreau de MarseilleHélène Palma, maître de conférences à l'Université d'Aix-MarseilleJean Luc Wabant, avocatGuy Chapouillié, Professeur Emérite à l'ENSAV de ToulouseÉvelyne Gandais, Dermatologue Nicole Karsenti, Médecin généralisteFabien Giboudot, médecin généraliste (39)Gwennola Nouet Berthelot, docteur en médecine (49)Édith Delbreil, avocate au barreau d'AvignonSerge Rader, Pharmacien, ParisValérie Giraud, Sage-femme sexologue Emmanuel Sarrazin, médecin généralisteFrédéric Barbe, maître de conférences associé à l'Ecole d'Architecture de NantesJean Louis Pasquier, formateur pour adultes et praticien en cohérence cardio-respiratoireChristine Pasquier, formatrice, coach et praticienne en cohérence cardio-respiratoireFranck Enjolras, psychiatre et anthropologue Anne Catherine Martin, médecin généralistePaul-André Bellot, chirurgien dentisteFrancine Barouch, médecin Homéopathe (Nice)Catherine Delmas, médecin généraliste, ToulouseJean Emsallem, médecin angéiologueMorgane Miègeville, cadre de santéJean-Philippe Golly, informaticienPatricia Melot, médecin généralisteChristophe Lemardelé, docteur en histoire des religions, chercheur associé au CNRSFrançois Le Gall, musicienSylvie Huitorel, infirmière libérale (56)Marc Arer, médecin généraliste (Saint-Etienne)Philippe Bos, anesthésiste-réanimateur retraitéAline Hubert, hydrogéologueJames Masy, maître de conférences en sciences de l'éducation à l'Université Rennes 2Benoit Marpeau, maître de conférences en histoire, université de Caen-NormandieAnne-Gabrielle Mottier, orthophonisteLidia Wacheux, aide-soignanteLaurent Toussaint, Conseiller en Investissements Financiers, Professeur à Montpellier Business SchoolBénédicte Dassonville, médecin généralisteSylvie Imbert, informaticienneElsa Ronchi, Cheffe de projet Développement Social UrbainChristophe Dargere, sociologue, chercheur associé au Centre Max WeberTamara Baron, psychologueDominique Géraud-Coulon, médecin rééducateur (Gap)Pierre Maugeais, médecin généraliste (30)Françoise Giorgetti-D'Esclercs, médecin Oto-rhino-laryngologiste, CHU MarseilleManuel Zacklad, professeur en Sciences de l'Information et de la Communication au CNAM Paul Report, retraité, ancien magistrat des tribunaux administratifs et cours administratives d'appelMarianne Bordenave-Jacquemin, maître de conférences en physiologie végétale, Sorbonne-Université