L'aide aux activités périscolaires ne leur sera plus versée

Ecoles - 17 communes veulent la semaine des quatre jours

  • Publié le 28 novembre 2017 à 13:15
  • Actualisé le 28 novembre 2017 à 16:45

17 communes des 24 communes de l'académie de La Réunion ont transmis au rectorat un dossier de passage à la semaine scolaire sur quatre jours à compter de la reprise des classes après la période de vacances de l'été austral, le 29 janvier 2018, indique le rectorat dans un communiqué publié ce mardi matin 28 novembre 2017. Le rectorat précise aussi que "le communes qui se verraient accorder une modification de l'organisation de la semaine scolaire, ne pourront plus bénéficier du fonds de soutien pour les activités périscolaires (90 euros par élève pour toutes les communes concernées signataires d'un projet éducatif territorial (PEDT)"

Les communes ayant demandé le passage à la semaine des quatre jours sont : les Avirons, Bras Panon, Cilaos, l'Entre -Deux, l'Étang-Salé, la Petite-Île, la Plaine-des- Palmistes, Saint-André, Saint-Leu, Saint-Louis, Sainte-Marie, Saint-Philippe, Saint-Pierre, Sainte-Suzanne, Salazie, Le Tampon et Trois-Bassins.

"Sept communes, représentant 45,7 % des effectifs d’élèves de l’académie, ont fait le choix de conserver l’organisation de la semaine de quatre jours et demi pendant toute la durée de l’année scolaire 2017-2018 : il s’agit des communes du Port, la Possession, Saint-Benoît, Saint-Denis, Saint- Joseph, Saint-Paul et Sainte-Rose" indique le rectorat dans son communiqué.

La procédure administrative réglementaire nécessaire à la mise en oeuvre de la semaine de quatre jours prévoit qu’une fois rendu l’avis du Conseil
de l’éducation nationale - dont la réunion est prévue ce mercredi  29 novembre -, le recteur doit également consulter les collectivités compétentes en
matière de transport scolaire (Casud, Cinor, Cirest, Civis et TCO). "L’organisation de la semaine scolaire dans chacune de ces communes sera donc fixée d’ici la fin de l’année 2017" précise le rectorat, avant de souligner que les communes qui passeraient à la semaine des quatre jours ne percevront plus les 90 euros par enfant au titre du soutient aux activités périscolaires. "En effet, le passage à quatre jours constitue un changement dans l'organisation des activités et entraîne des modifications substantielles de la convention initiale, du contenu et de la mise en oeuvre du projet éducatif territorial, qui le rend caduc" note le rectorat.

Pour rappel, l'Etat estime que "l’aménagement du temps scolaire doit permettre de répondre le mieux possible aux singularités de chaque contexte local, dans le souci constant de l’intérêt des enfants. Outre le consensus entre le conseil d’école et la municipalité, la nouvelle proposition d’organisation de la semaine scolaire doit garantir la régularité et la continuité des temps d’apprentissage, en prenant en compte la globalité du temps de l’enfant".

www.ipreunion.com

 

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