Ça s'est passé cette semaine sur Imaz Press

Crise requin, paillotes, subventions, gilets jaunes, mépris

  • Publié le 18 novembre 2018 à 02:58
  • Actualisé le 18 novembre 2018 à 06:04

Retour sur les actualités qui ont marqué la semaine du lundi 12 novembre au vendredi 16 novembre 2018 sur Imaz Press - Lundi 12 novembre - Crise requin : des moyens, des actions mais l'océan est toujours interdit - Mardi 13 novembre - Clap de fin pour les paillotes de l'Hermitage - et si tout était de votre faute, cher Monsieur État - Mercredi 14 novembre - A vous tous qui voulez (légitimement) des sous - Jeudi 15 novembre - Faut-il avoir peur des gilets jaunes ? - Vendredi 16 novembre - Un gilet jaune contre un Jupiter méprisant

Lundi 12 novembre - Crise requin : des moyens, des actions mais l'océan est toujours interdit

La Réunion traverse depuis sept ans une "crise requin" marquée par 21 attaques de squales dont neuf mortelles. Entre les hommages et les bras de fer, le programme réunionnais de pêche préventive du Centre de Ressource et d'Appui (CRA) sur le risque requin se poursuit : requin tigre prélevé par-ci, requin bouledogue pêché par-là... Les captures se succède mais pour quels résultats ? Depuis le 26 juillet 2013, il est interdit par de se baigner dans l'océan...  à l'exception du lagon et des zone protégées par des filets... et rien n'annonce une amélioration.

• Mardi 13 novembre  - Clap de fin pour les paillotes de l'Hermitage - et si tout était de votre faute, cher Monsieur État

Très cher Monsieur État,
Ça y est, le couperet est tombé, les six paillotes doivent quitter les lieux. L'épilogue d'une longue bataille qui a connu de nombreux rebondissements. Plus que le débat " pour ou contre " cela sonne aussi la fin d'une époque. Ces restaurants de plage, c'est un peu l'âme de l'Hermitage.
 

• Mercredi 14 novembre - A vous tous qui voulez (légitimement) des sous

Très chers amis qui présidez des associations.... Nous avons une bonne nouvelle pour vous : c'est le moment de remplir vos demandes de subventions pour 2019. Mais pas de plus sans le moins : la mauvaise nouvelle, c'est qu'il ne faut pas vous attendre à toucher le jackpot. Eh oui, les temps changent. Et il y a eu des précédents en 2018. Rappelez-vous : les Jeux des îles menacés faute de financement, la Journée NO Sports organisée par le CROS pour protester contre la baisse drastique des subventions des Ligues. Le ton était pourtant donné : les subventions, c'est comme les antibiotiques, ce n'est plus forcément automatique. Pourtant, voilà que lundi 12 novembre 2018, l'A.S. Saint-Louisienne a fait le siège de la mairie, lors de la tenue du Conseil municipal, pour protester contre la perte de 150 000 euros. Une subvention promise mais finalement pas (encore) reçue. Question : la subvention est-elle un dû ?

• Jeudi 15 novembre - Faut-il avoir peur des gilets jaunes ?

 

La hausse du prix du carburant, tous les Réunionnais sont contre, évidemment. Mais sont-ils pour la mobilisation du 17 novembre, cette fois, la réponse est moins catégorique. Une peur lancinante s'installe sur l'île. Les rumeurs vont bon train. On entend tout et son contraire sur ce 17 novembre. Certains s'attendent à une grève générale suivie d'une nuit de violences urbaines. D'autres à des rassemblements familiaux et bons enfants. Et si la réalité était entre les deux ? Qu'en marge des rassemblements tranquilles, certains gilets jaunes menaient des opérations coup de poing ? À quelques jours de la date fatidique, la tension monte, l'inconnu fait peur. Ce qui affole le plus : que des casseurs se mêlent à la foule et que le rassemblement pacifique dégénère.

• Vendredi 16 novembre - Un gilet jaune contre un Jupiter méprisant

Le mouvement du 17 novembre sera ou ne sera pas un échec. A La Réunion comme ailleurs en métropole, ils seront des milliers ou des dizaines dans la rue, qu'importe. Dans tous les cas, il aura ouvert la voie et la parole à des millions de personnes sur les réseaux sociaux.  C'est déjà une victoire et elle est citoyenne. Emmanuel Macron a réussi un tour de force : sans le vouloir, il a uni tout le monde sous une même bannière. Tous ceux qui dépendent d'une voiture pour travailler, toute la classe moyenne, touchée de plein fouet par les réformes et les plus pauvres ceux qui pour l'Etat " ne sont rien. " Parce qu'il n'y a pas que la hausse des prix du carburant, il n'y a pas que la vie chère. Il y a aussi le mépris d'un président jupitérien, les humiliations d'une classe politique qui taxe, compense, ignore, écrase.

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