Un projet du Séchoir

Cirk an vavang : sensibilisation et rencontres autour des arts du cirque à Saint-Leu

  • Publié le 11 octobre 2020 à 14:00
  • Actualisé le 11 octobre 2020 à 14:10

Le Séchoir a inventé le projet Cirk an vavang. Pendant les vacances scolaires d'octobre, trois compagnies réunionnaises vont sillonner les Hauts de l'Ouest et transformer le quotidien des habitants le temps d'une rencontre. De nombreux ateliers seront proposés gratuitement aux plus jeunes, des échanges sont prévus avec les artistes qui, ensuite, proposeront leurs spectacles en accès libre. Nous publions le communiqué complet ci-dessous. (Photo Cirk An Vavang)

Le projet est cofinancé par le Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural - FEADER, la Ville de Saint-Leu, la Ville de Trois Bassins, l’Alambic à Trois Bassins, et Mascarin Jardin Botanique de La Réunion.

Le projet s’articule autour de deux principes :

• Des rencontres humaines avant tout

Le projet Cirk an vavang est destiné aux habitants des Hauts de l’Ouest, créé pour eux, avec eux et qui ne peut exister que par eux. Partenariale par essence, la démarche est de valoriser des territoires enclavés, en retrait de l’agitation économique des Bas, mais riches d’un mode de vie rural dans un cadre de vie souvent préservé.

En s’appuyant sur le patrimoine humain (les associations d’habitants, de quartier, sportives, associations de personnes âgées) et sur la richesse et la structuration du milieu scolaire (écoles et collèges), le Séchoir souhaite provoquer des échanges inédits ayant l’art pour objet. L’objectif est que chaque rencontre s’inscrive dans un vaste projet d’action culturelle, inscrit dans la durée, qui permette aux artistes et aux habitants de réellement se rencontrer et échanger, d’apprendre les uns des autres.

Tout le programme est à retrouver sur ce lien

• Valoriser des territoires peu visibles

Cirk an vavang inscrit sa démarche dans une valorisation du patrimoine culturel et naturel des Hauts de l’Ouest. Déjà expérimenté lors de résidences à Dos d’Ane, à Mafate ou au travers du pro- jet Cirk an Cirk, Le Séchoir souhaite que la culture des habitants et la richesse d’un cadre naturel exceptionnel (forêts des Hauts, pâturages, aires de pique-nique, commerces des écarts) soient au cœur d’un projet destiné à laisser des traces.

- Les lieux -

• La Route Hubert Delisle, un axe historique

Cette route, dite aussi " somin gouverneman ", a été imaginée au 19ème siècle par Louis Henri Hubert Delisle, premier gouverneur créole de La Réunion. Elle peut être empruntée à partir du Guillaume, pour rallier les écarts ruraux de Trois Bassins, la Chaloupe Saint Leu, les Colimaçons ou encore le Plate.

La route Hubert Delisle trace non seulement une frontière physique, climatique et identitaire entre les hauts et les bas, mais également une ligne de vie à la découverte d’une Réunion tout en authenticité.

• Les Colimaçons / Bras Mouton / La Fontaine

Situé au Nord-Est de St-Leu, Les Colimaçons compte environ 3000 habitants. On y accède par la route des Colimaçons ou par la route Hubert Delisle. Cet écart intègre le domaine des Colimaçons, propriété qui fut créé par le marquis de Chateauvieux, racheté en 1986 par le Département de La Réunion et mis à la disposition du Mascarin Jardin Botanique de la Réunion un an plus tard. On y trouve une école maternelle et élémentaire ainsi que l’église du Sacré cœur, classée monument historique depuis 1996.

• Le Plate

Nommé " Balcon DeLisle " ce village à l’est du territoire communal de Saint-Leu (2700 habitants) est labellisé Village créole et offre une vue imprenable sur une grande partie de la côte Ouest. On y trouve une mairie annexe, une école maternelle et élémentaire.

• La Chaloupe Saint Leu

Village rural de tradition situé au nord-est de la ville de Saint Leu, à environ 900 mètres d’altitude, possède un collège, une école maternelle et élémentaire ainsi qu’une mairie annexe et une médiathèque, pour un peu plus de 2100 habitants. C’est au début du XXe siècle que cette région s’est développée. Le défrichement des Hauts a encouragé l’extension de l’élevage et la culture du géranium. La route construite par le gouverneur Louis Henri Hubert Delisle après 1858 a permis le désenclavement du village.

• Trois Bassins

Ce territoire est l’exemple même d’une commune constituée " du battant des lames au sommet des montagnes ". Trois-Bassins a connu le passé agricole des Hauts de l’Ouest, du café jusqu’à la canne à sucre. On y trouve un collège, un lycée public d’enseignement général, technologique et professionnel, plusieurs écoles, des locaux de l’EAIO et un tout nouveau Pôle culturel et sportif incluant une médiathèque et une salle de spectacle : l’Alambic

- Un dispositif sanitaire adapté -

Pour organiser ce projet " hors les murs", Le Séchoir a travaillé main dans la main avec la Préfec- ture et les villes de Saint-Leu et Trois Bassins afin de garantir la sécurité du public, des artistes et des organisateurs, dans le respect des mesures sanitaires en vigueur.

Les ateliers et les spectacles sont donc proposés gratuitement et sur réservation. Pour chaque spectacle et pour chaque lieu, Le Séchoir a fourni un protocole adapté d’accueil du public, dont voici les grands principes :

Pour les spectacles :

• Réduction systématique de la jauge initiale

- À Trois Bassins et dans le chapiteau de la Cie Cirquons Flex, réduction de la jauge par deux ; - Au Plate, à la Chaloupe et aux Colimaçons, réduction de la jauge du gradin

• Public obligatoirement assis en respectant les règles de distanciation

Une distance minimale d’un siège est laissée entre les sièges occupés par chaque personne ou chaque groupe de moins de dix personnes venant ensemble ou ayant réservé ensemble

• Placement du public par l’équipe du Séchoir et l’équipe artistique

• Port du masque obligatoire avant, pendant et après la représentation et dans les espaces de circulation à proximité du site

• organisation des espaces et sens de circulation pour un respect des règles de distanciation à l’entrée et sortie de chaque spectacle

Pour les ateliers :

• Réduction de la jauge des ateliers à 10 enfants par intervenant (2 intervenants maximum)

• Organisation des espaces et sens de circulation pour un respect des règles de distanciation à l’entrée et sortie de l’atelier.

• Port du masque obligatoire avant et après l’atelier et dans les espaces de circu- lation à proximité du site pour les plus de 11 ans

• Matériel pédagogique désinfecté entre chaque utilisation de groupes d’enfants

Ce protocole sanitaire a été approuvé et validé par la Préfecture. L’intégralité du document est disponible sur demande.

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