
La mise en œuvre des préconisations de cet avis doit continuer à progresser. Ces préconisations sont très précises et opérationnelles pour former une feuille de route. Les lieux d’écoute et d’orientation, les hébergements dans les centres d’hébergement et de réadaptation sociale et dans les établissements d’accueil mère-enfant, les centres de planification et d’éducation familiale, les Unités médico-judiciaires (UMJ), la mise à disposition du dispositif Téléphone grave danger, ainsi que la formation des professionnels magistrats, policiers et gendarme sont encore insuffisants et de nombreuses actions restent à mettre en œuvre.
Depuis l’adoption de cet avis, le CESE a réalisé un important travail de sensibilisation auprès des parlementaires, des cabinets ministériels, des collectivités territoriales ultramarines, des délégués aux droits des femmes des territoires ultramarins, et des magistrats en formation à l’Ecole nationale de la magistrature.
Par ailleurs, un rapport coproduit en 2018 par le Haut Conseil à l’Egalité entre les Hommes et les Femmes, le CESE et diverses organisations féministes, a précisé de manière détaillée les besoins de moyens budgétaires supplémentaires pour rendre plus efficace la lutte contre les violences faites aux femmes (" Où est l’argent contre les violences faites aux femmes ? ")
Il importe qu’à l’issue du " Grenelle ", et dans le prochain budget de l’Etat, les pouvoirs publics se donnent les moyens d’obtenir de meilleurs résultats, notamment dans les Outre-mer et à la Réunion.
Saint-Denis, le 03/09/2019
Dominique Rivière
Représentant La Réunion au CESE
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