Dans le cadre de l'enquête autour du vol MH370, la préfecture de La Réunion a annoncé ce vendredi 14 août 2015 que la zone de recherche d'éventuels débris s'est étendue au nord et au nord-ouest de l'île. Les moyens maritimes, aériens et pédestres des autorités françaises couvrent à présent une zone estimée à environ 10 000 km2. Ce dispositif sera effectif jusqu'au lundi 17 août. Après cette date, un plan de veille et de vigilance sera mis en place dans le cadre des missions traditionnelles de l'armée et des forces de l'ordre.
"Si nous ne trouvons pas d'autres débris en mer qui pourraient être significatifs et qui pourraient être rattachés, (au vol MH370 - ndlr), les recherches ne seront pas abandonnés mais nous passerons sur un dispositif de vigilance renforcée" a indiqué, Dominique Sorain, préfet de La Réunion.
Il a précisé qu'"aucune débris n'a été trouvé en mer pouvant se rattacher à une avion" "Par contre, à terre, un certain nombre de débris ont été repérés". Ces objets ont été confiés à la brigade de gendarmerie des transports aériens (BGTA) chargés de l'enquête. Ces débris "n'avaient pas l'ampleur" du flaperon retrouvé sur le littoral de Saint-André le 29 juillet dernier, a souligné M. Sorain.
Succédant au dispositif de recherches, la "vigilance renforcée "se fera l'occasion des missions menées quotidiennement par l'armée, la gendarmerie et la police. En attendant, la recherche "systématique" se poursuivra jusqu'au lundi 17 août et la zone quadrillée en mer sera étendue "au nord et au nord-ouest". Les deux derniers vols du Casa, l'avion qui effectue les recherches au dessus de l'océan indien, sont programmés pour ce dimanche et ce lundi.
Au 17 août, la zone de recherche globale en mer" aura représentée à peu 10 000 km2" et 35 heures de vols cumulés en Casa et en hélicoptère. Les patrouilles terrestres auront mobilisés les gendarmes et les policiers pendant "près de 200 heures" a comptabilisé le préfet.
Il n'a donné aucune indication sur le coût totalisé par la mise en place du dispositif de recherches décidé par l'État français à la demande du gouvernement de Malaisie.
Ce dispositif de recherches exécuté par les forces armées de la zone sud de l'océan Indien (Fazsoi), la gendarmerie et la police a été présenté pour la première fois ce vendredi matin sur le terrain. En l'occurrence la base du détachement aérien 181 où est basé le Casa, l'avion militaire qui effectue les recherches au dessus de l'océan indien et au port de Sainte-Marie où se trouvait la vedette de la brigade de gendarmerie nautique.
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