Intersyndicale - Négociations salariales

BTP : Menace de grève

  • Publié le 21 mars 2012 à 05:30

L'intersyndicale des salariés du BTP a claqué la porte des négociations annuelles sur les salaires lundi 19 mars 2012. En cause : les "comportements méprisants du patronat", souligne la CGTR BTP. Les organisations syndicales ne veulent en effet pas discuter de la revalorisation de leurs salaires en dessous du niveau de l'inflation en 2011, qui est de 2% hors tabac. Or, le patronat (FRBTP et Capeb) leur a proposé de commencer la discussion à 1% de revalorisation.

"Notre proposition est de commencer la discussion à 3%, c'est une proposition raisonnable, qui a dans un premier temps été appuyée par la FRBTP. Mais après consultation de la Capeb, la FRBTP s'est rétractée, et on nous a fait une proposition injustifiée de 1% d'augmentation. C'est un montant en dessous de la base de l'inflation de 2011, on ne peut pas accepter ça", explique Gilles Fontaine, membre de la CGTR BTP.

"Notre demande de 3% est tout à fait jouable et justifiée. Dans les jours qui viennent, nous allons discuter avec les salariés du BTP, pour prendre en compte leur avis sur la question", poursuit Gilles Fontaine. Pour le moment, l'intersyndicale n'a pas prévu de mobilisation, mais "si la base montre son mécontentement et si la position patronale ne bouge pas, un conflit va se créer", confie-t-il. L'intersyndicale n'exclut donc pas de faire grève.

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4 Commentaires
Piment vert
Piment vert
12 ans

Je trouve qu'il,est temps d'ouvrir les yeux face à des patrons qui ne respect rien est qui pleure souvent la bouche pleine, voilà,aujourd'hui des propositions en dessous de l'inflation, alors que des paoroles engager, vraiment il nous faut nous mobiliser c'est indispensable.

sanglier974
sanglier974
12 ans

le patrona ne comprend que les blocages

manoeuvre
manoeuvre
12 ans

Que font les syndicats le BTP n'a jamais était aussi mal en point depuis 2 ans et personne ne se sent pas responsable ou sont les représentants syndicaux

zorro
zorro
12 ans

il était temps que la CGTR bouge sa fesse