La réunion sur la présentation des travaux sur le bouclier prix s'est terminée à la préfecture en milieu d'après-midi ce jeudi 28 février 2013. Les 108 produits qui composeront le "panier Lurel" couteront 296 euros en tout. Au 15 février ces mêmes produits totalisaient 339,65 euros. Les baisses des prix des 108 produits vont de 2 à 31% et seront fixées librement par les enseignes. Ces dernières auront le loisir de choisir sur quelle marque appliquer ces baisses. Les nouveaux prix entreront en vigueur le 11 mars et non pas le vendredi 1er mars comme annoncé initialement.
Après plusieurs semaines de négociations entre l’État, importateurs, industriels, grande distribution et producteurs locaux, la liste définitive du bouclier qualité-prix ou panier Lurel ainsi que son prix ont été dévoilés ce jeudi après-midi en préfecture.
Concrètement, c’est un effort collectif de –12.85% qui a été réalisé par l’ensemble des acteurs concernés. Le prix global de ce panier s’élève, en effet, à 296 euros au lieu de 339,65 au 15 février. Les Réunionnais feront alors une économie d’environ 43 euros. Un "résultat honorable", pour le préfet Jean-Luc Marx, qui salue ensuite "le travail des uns et des autres".
Les baisses appliquées sur les produits concernées s’étalent de -2% à -31%. Elles seront librement fixées par les enseignes, sur la marque de leur choix, pour faire jouer la concurrence. Des enseignes qui auront, toutefois, pour contrainte de ne pas dépasser les 296 euros. "Nous avions une marge de manœuvre très faible sur les produits du top 300 de consommation des Réunionnais mais aussi une volonté de ne pas mettre en difficulté la production locale", a souligné Thierry Devimeux, secrétaire général des affaires régionales de la préfecture.
Pour arriver à ces baisses, selon Gérard Cherrier, responsable du pôle C de la DIECCTE, une moyenne a été faite d’après listing pour tous les produits de chaque unité de besoin pour toutes les enseignes et 10 relevés ont été réalisés en magasin après le 15 février. "L’objectif était d’arriver à prix unique. La réponse n’était pas facile car les produits sont vendus dans de multiples enseignes", a-t-il expliqué.
Concernant la composition définitive de la liste Lurel, cette dernière a subi quelques ajustements depuis sa présentation le 15 février dernier mais respecte les six familles de produits (alimentaire, jus et boisson, hygiène corporelle, entretien, produit de la petite enfance, petit équipement ménager), voulues par l’observatoire des prix de La Réunion (OPR). "43% sont des produits locaux, 46% sont issus du top 300 des produits les plus consommés par les Réunionnais et 52% des produits importés viennent de la gamme économique et de marque nationale", a-t-il expliqué, précisant que ces derniers correspondent aux références culturelles culinaires de La Réunion. Le panier ne comprend aucun légume et fruit frais.
Les prix du panier Lurel entreront en vigueur le 11 mars et non pas le vendredi 1er mars comme annoncé initialement, en raison de contraintes de production ou encore de réapprovisionnement. Toutefois, seuls 80% des produits seront alors disponibles. L’entrée en vigueur de ce dispositif se fera automatiquement dans les commerces, dont la surface est supérieure à 950 m2, et sur la base du volontariat pour ceux, entre 500 et 950 m2, uniquement sur 50 produits du panier. "Les petits commerces sont, eux, exclus du dispositif mais un effort sera demandé aux grossistes pour des prix plus attractifs", a indiqué Thierry Devimeux.
Par ailleurs, à l’issue de cette réunion, les acteurs économiques présents n'ont pas caché leur satisfaction. "L’effort global est de 43 euros. Un effort non négligeable compte tenu du contexte de crise économique, de l’augmentation du fret, des marges réduites et de la hausse des matières premières", a expliqué Frédéric Maillard, secrétaire général de la fédération du commerce et de la distribution.
À noter que la liste des produits du panier Lurel sera affichée à l’entrée des magasins et les produits signalés dans les rayons.
Ci-dessous la liste des produits qui composent le bouclier qualité-prix :
faut croit que le créole mange que la couenne de porcs