Depuis un an, la quincaillerie Amourdom, basée à la Ravine des Cabris, souffre d'un problème d'approvisionnement avec son fournisseur, la coopérative Urcoopa, dont elle dénonce la situation de monopole. Ce mercredi 29 mai 2013, son propriétaire Yohann Amourdom, soutenu par le mouvement Rézistans', a décidé d'alerter les médias sur le sujet.
Yohann Amourdom est un homme en colère. Il y a un an, il ouvrait une quincaillerie à la Ravine des Cabris. Depuis, son magasin va de difficulté en difficulté, voyant son chiffre d’affaire chuter dangereusement. La raison, un problème d’approvisionnement de son fournisseur d’aliments pour animaux, l’Urcoopa (Union réunionnaise des coopératives agricoles).
" Ils ne veulent pas nous livrer correctement alors qu’ils n’ont pas de souci pour livrer les autres magasins ", explique Yohann Amourdom. Il poursuit : " En fait ils veulent qu’on augmente nos prix, ce que je refuse car on a décidé d’avoir une politique de prix bas. Et comme ils sont en situation de monopole, ils refusent de nous livrer. "
Face à cette situation, le quincailler a tenté de réagir : " Au début, on est allé voir l'Urcoopa pour essayer de trouver un compromis, mais ils nous ont répondu que ce serait comme ça tant qu’on ne changera pas notre politique de prix. Ils s’en moquent car ils font la pluie et le beau temps sur le marché de l’animalerie ! "
Dans son combat, la quincaillerie Amourdom a trouvé le soutien de l’association Rézistans’, son leader Jean-Hugues Ratenon voyant dans cette affaire un symbole. " En se penchant sur ce cas, on a découvert que l'Urcoopa était totalement en abus de position dominante ", souligne-t-il. " Mais ce n’est pas un cas unique, beaucoup d’autres entreprises souffrent de ce monopole. "
Pour Jean-Hugues Ratenon, il s’agit d’un vrai " fléau " pour l’économie réunionnaise : " Ce genre de pratiques portent atteinte au développement de La Réunion, à l’emploi, à la politique de baisse des prix et à la liberté d’entreprendre. De plus l'Urcoopa bafoue l’esprit d’une coopérative. Ils s’en servent pour faire du fric au détriment de l’humain, en bénéficiant en plus de fonds publics. "
Pour Yohann Amourdom, la prochaine étape sera de s’adresser au préfet et au ministre de l’Outre-Mer. De même, le collectif Rézistans’ entend demander au préfet une enquête au sein de l’Urcoopa, saisir la répression des fraudes et également le ministre Victorin Lurel afin de réclamer une enquête globale sur les situations de monopole à La Réunion.
Bravo, Les petites résistences font les grandes révolutions. Ils jouent la politique du pot de terre contre le pot de fer mais ce qu'ils oublient c'est qu'à la longue le fer ça rouille. Bon courage
Je ne comprends pas bien pourquoi l'Urcoopa refuserait d'approvisionner un de ses clients. Leur but n'est-il pas de vendre le plus possible? Si ce client est moins cher, il vendra plus et tout le monde sera content: l'Urcoopa, le client et le consommateur. Il n'est pas très clair cet article. Qu'à répondu l'Urcoopa? De ce que j'en connais, ils sont plutot défenseur de la production locale et pourvoyeurs d'emploi...
tous les produits de l'urcoopa sont fabriqués à partir de graines OGM. Il est temps de revoir les monopoles.
A LA REUNION IL FAUT CASSER TOUS LES MONOPOLES ET EXCLUSIVITE.
tien bo larg pa mon coc !