Découpage communal

"Rien ne s'oppose à la création de la commune de la Rivière en 2018"

  • Publié le 23 novembre 2017 à 02:57
  • Actualisé le 23 novembre 2017 à 11:17

Le Collectif La Rivière 2018 tenait une conférence de presse ce mercredi après-midi 22 novembre 2017 dans le quartier saint-louisien. Pour Yvon Bello, membre du Parti communiste réunionnais (PCR) et ancien conseiller général de Saint-Louis : "Rien ne s'oppose à la création de la vingt-cinquième commune au 1er janvier 2018."


D’autres membres de l’ACR (Association citoyenne de La Rivière), de l’UCAR (Union des commerçants et artisans de La Rivière), de l’Association des Femmes, du MJR (Mouvement des Jeunes Riviérois) et de l’ADAR (Association pour le développement et l’avenir de La Rivière) accompagnent Monsieur Bello, le responsable de ce collectif, dans ce combat. Tous contestent la délibération adoptée par le conseil municipal de Saint-Louis le 26 juillet.

Cette décision prévoit une demande de modification de l’arrêté préfectoral du 16 mars dernier fixant la date de création de la vingt-cinquième commune au 1er janvier 2018. Les élus validaient en effet le report de la scission en deux collectivités à 2020. Les différents collectifs ne digèrent pas ce changement de calendrier.

Lire aussi : Les élus votent non à la création de la vingt-cinquième commune en 2018

Cette question revient dans l’actualité car le tribunal administratif de Saint-Denis examine ce jeudi 23 novembre le recours de l’élu de la majorité Abdul Ganthy. Lui aussi souhaite l’annulation du découpage au 1er janvier 2018. Yvon Bello dénonce même "un enfumage" des élus emmenés par le maire Patrick Malet.

"L’arrêté doit être appliqué car un décret est un décret et ce texte a été signé. Tout est prêt pour le découpage en 2018 avec la répartition des biens et du personnel. Tout cela est clair et net", précise-t-il par téléphone à l’issue de son point presse. Une autre membre du collectif, Rose-May Payet, insiste sur le caractère exécutoire de l’arrêté préfectoral. Elle aussi se montre confiante à propos du découpage dès 2018. Et pas en 2020.

Lire aussi : Menaces sur la création de la vingt-cinquième commune

"J’ignore les causes de ce report car tout est prêt et décidé. Chacun savait ce qu’il avait à faire pour la création des deux communes. Le collectif a fait des courriers pour demander d’annuler la décision du conseil municipal concernant le report", lance-t-elle. L’ex-responsable politique communiste ne souhaite plus s’engager dans les élections municipales. Que ce soit à Saint-Louis ou à La Rivière. Le Riviérois désire simplement voir un jour le lancement de la collectivité de La Rivière.

"Je ne veux pas participer aux élections. Je veux juste voir une commune de La Rivière car nous avons toujours eu moins de moyens. Ce quartier paye pourtant 68 % de la taxe d’habitation à Saint-Louis. Nous étudierons la possibilité d’engager d’autres actions", glisse-t-il afin de conclure son propos. Selon lui, les deux anciens maires de la cité saint-louisienne, inéligibles jusqu’en 2019 -Cyrille Hamilcaro et Claude Hoarau- désirent eux aussi un report en 2020 afin qu’ils puissent se présenter.

ts/www.ipreunion.com

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1 Commentaires
tilmuch
tilmuch
6 ans

Force m'est obligé de constater tous ceux qui ont élu Macron président se plaignent de sa politique. Il y a dans ce petit bonhomme du mépris. Cette fonction qu'il détient par ruse car souvenez vous de son oreillette lors du débat face à MLP. C'est un usurpateur, il n'a pas à occuper cette fonction de président mais cela a été voulu par la FM.