Les automobilistes font depuis ce mercredi 12 novembre 2008 0 heure, une économie de dix centimes d'euros par litre de carburant. Ces nouveaux tarifs à la baisse ont été négociés lundi par les transporteurs qui, pour obtenir gain de cause, avaient paralysé pendant cinq jours la situation économique de l'île par des barrages routiers filtrants.
1,15 euros pour le litre de gazole et 1,44 euros le litre de sans plomb. Voilà ce que paient désormais les automobilistes depuis mercredi 0 heure. La bonne nouvelles est arrivée lundi après dix heures de négociations engagées entre les transporteurs, les collectivités et le préfet à la CCIR avec la signature d'un accord. Ce dernier a mis fin aux barrages routiers filtrants engagés durant cinq jours par les transporteurs menés par leur leader syndical Joël Mongin pour négocier au mieux le prix du carburant. Des barrages filtrants qui ont pris en otage les automobilistes mais surtout paralysé la vie économique de l'île.Ce mercredi matin, après un 11 novembre férié, les stations service, en panne sèche à cause des barrages, ont rempli leurs cuves et servi un carburant moins cher. Les grandes surfaces, vidées par les consommateurs saisis par la peur du manque, ont été ravitaillées notamment pour leurs rayons frais. Les éleveurs, privés d'aliments pour leurs animaux, ont été rapprovisionnés. Le trafic vers l'aéroport est redevenu normal. Le fret aérien à l'import, stoppé depuis dimanche, a repris. Les conteneurs entassés depuis plusieurs jours au port ont pu quitter le Port-Est. Les agriculteurs victimes des barrages routiers peuvent à nouveau livrer leurs cannes vers les sucreries. La collecte des déchets interrompue pendant le conflit devrait reprendre progressivement. Et, vendredi, le prix du carburant baissera aussi pour les transporteurs qui feront, eux, une économie de vingt centimes par litre de carburant. La prochaine révision du prix du carburant est prévue le 1er décembre prochain.
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