Alors que les climatiseurs tournent à plein régime, EDF tire la sonnette d'alarme et demande aux usagers de réduire leur consommation d'énergie électrique jusqu'à la fin janvier. Cela afin d'éviter d'avoir recours à des micros coupures dues, notamment, à des problèmes techniques sur des outils de production.
"Il n'y a pas vraiment de pic de consommation, mais une consommation d'électricité plus importante comme tous les mois de janvier" explique Jean Louis Barbet, chef de pôle système électrique. Pour l'instant les limites de production d'énergie ne sont pas atteintes. Mais la situation est tendue chez EDF qui doit faire face à des problèmes sur les outils de production. Par exemple l'une des machines à forte capacité de production d'énergie, est en maintenance, donc indisponible d'ici la fin janvier.Malgré tout selon EDF, il n'y a rien d'alarmant. "Nous appelons à réduire la consommation d'énergie, par prévention. Un véritable problème ne pourrait survenir qu'en cas de panne d'une machine. Si le cas se produit, nous serions obligés de couper l'alimentation en électricité de la clientèle" annonce le chef de pôle.
Alors comment ça marche ? Il faut imaginer une balance avec d'un côté la consommation et de l'autre la production. Tant que l'équilibre est maintenu entre les deux, tout va bien. En revanche si la balance se déséquilibre trop, il y a un risque de coupure générale, appelée, chez EDF "Black out". C'est le pire scénario qui puisse se produire. Du coup, lorsqu'un déséquilibre se crée, un système de micro coupure électrique par zone géographique se déclenche. Le but est de rétablir la balance et de protéger le réseau du "Black out". C'est pour éviter ces micros coupures, qu'EDF demande à sa clientèle de réduire la consommation en énergie. Ainsi la balance peut se rééquilibrer naturellement.
L'augmentation actuelle de la consommation d'énergie est notamment due à l'utilisation massive des climatisations, mais surtout à une mauvaise gestion de ces dernières. "20% des ménages sont équipés en climatiseur à La Réunion et un tiers des possesseurs règle l'appareil à moins de 20 degrés. Cela engendre une forte consommation en énergie", souligne Jean Louis Barbet.
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