Cannabis, cachets d'artane, larves de guêpes, espèces animales protégées en voie de disparition : les saisies réalisées par les douanes de La Réunion au cours des 10 derniers jours à La Réunion sont particulièrement importantes, indique la préfecture ce mardi 1er mars 2011.
Le mardi 15 février, les douaniers de la brigade de Saint-Pierre ont saisi chez un résident de Saint-Joseph près de 5 kg de zamal. Le vendredi 19 février ils saisissaient environ 13 kg d'herbe de cannabis au domicile d'un habitant du Tampon. Le mardi 22 février, toujours dans le Sud, près de 2 kg de zamal et de skunk - une variété de marijuana possédant un taux de substance pyschotrope particulièrement élevé -, étaient saisis au domicile d'un particulier.Le samedi 19 février, les douaniers de l'aéroport Roland Garros découvraient 466 cachets et 2 flacons d'artane dans les bagages d'une personne résidant dans le Nord de La Réunion. "Le détenteur avait réussi à se procurer en métropole des quantités importantes de ce médicament psychotrope après avoir consulté un nombre élevé de médecins prescripteurs" indique la préfecture.
Le lundi 21 février, les agents de la brigade des douanes de Roland Garros, intervenant dans les locaux professionnels d'un commerçant situé dans le Sud de l'île. Ils interceptaient 320 kg de larves de guêpe. Originaires de Madagascar, elles avaient été importées frauduleusement à La Réunion. "L'importation de ces marchandises, prisées par de nombreux consommateurs à La Réunion, est strictement interdite en raison des risques que sa consommation comporte au plan sanitaire" précise la préfecture. La production, la collecte et la congélation des ces larves dans la Grande Ile "sont réalisées dans des conditions qui en interdisent la commercialisation dans notre département" dit encore la préfecture. La marchandise saisie sera intégralement détruite. L'importateur encourt une amende douanière égale à une fois la valeur commerciale de la marchandise".
Le mardi 22 février, alors qu'ils procèdent à la fouille d'un navire de commerce, les douaniers du Port découvrent la présence de 345 hippocampes séchés en provenance de Madagascar. Ils étaient destinés à la consommation humaine. "Le commerce de ces animaux, en voie de disparition, est strictement interdit par la Convention Internationale de Washington protégeant les espèces en voie de disparition, signée par la France et la plupart des pays au monde" rappelle la préfecture. Les hippocampes ont été saisis et le capitaine du navire de commerce s'est vu infliger une amende douanière avant de pouvoir reprendre la mer.
0 Commentaires