Un nouvel album pour Ziskakan

32 désanm, "une invitation au rêve"

  • Publié le 5 octobre 2012 à 05:00

Après "Banjara" en 2006, Ziskakan lance son nouvel album, le 14ème, "32 désanm". Un album qui sera présenté au public lors d'un concert au Téat de Champ Fleuri de Saint-Denis le vendredi 12 octobre puis au Téat Plein Air de Saint-Gilles le samedi 13 octobre. Lors d'une pause pendant une répétition, Gilbert Pounia, leader du groupe, s'est livré à Imaz Press Réunion. "32 désanm", un album, selon lui, qui apporte une part de rêve. À noter que l'un des clips de ce nouvel opus sera présenté ce vendredi 5 octobre.

• Votre album s’intitule “32 désanm”. C’est une date qui n’existe pas…

" C’est une invitation au rêve. J’en apporte une part. “32 désanm” propose d’attirer le regard sur autre chose et montrer que tous les jours sont magnifiques. Il faut positiver".

• Il a été réalisé en Inde…

"C’est le fruit d’une rencontre entre plusieurs auteurs, musiciens, arrangeurs, mauriciens, réunionnais et indiens. Maya (Kamaty, sa fille, ndlr) m’a fait écouté  Laya Project. Ils sont venus au Iomma (marché de la musique de l'Océan Indien), il y a deux ans environ. J’ai aimé leurs sonorités. Ils ont travaillé à la réalisation avec moi. Il y a eu un bon feeling. L’album a été enregistré en un mois à Chennai  en mars dernier".

• Ce nouvel album réserve-t-il des surprises ?

"Oui. On y retrouve des voix indiennes, ou encore un moment que j’ai partagé avec une violoniste. Il y a également un petit trait électro. C’est aussi une rencontre avec différents écrivains : les Mauriciens Michel et Lisa Ducasse, Maya, Sergio Grondin, Carpanin Marimoutou".

• Quels sont les thèmes abordés ?

"Il y en a plusieurs. “32 désanm” garde l’esprit des précédents. Il veut attirer le regard sur l’environnement, les conditions de vie des gens".

• Qu’a “32 désanm” de nouveau par rapport aux précédents albums ?

"Il s’inscrit dans la continuité des autres. Nous essayons de nous améliorer. Les rencontres avec les autres artistes servent beaucoup. C’est aussi l’occasion de mettre en avant plein de jeunes".

• Lundi, le maloya fêtait sa troisième année d’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco. Qu’est-ce que cela vous inspire ?

"C’est très bien. Mais je pense qu’il faudrait faire plus participer les artistes et que le maloya s’ouvre à l’histoire de France grâce à cette inscription. Le maloya, ce n’est pas que la musique mais aussi toute une histoire. Des gens ont bataillé pour sa reconnaissance".

• Vous serez en concert le 12 octobre au Téat de Champ Fleuri et le 13 octobre à Saint-Gilles. Quelle est la suite ?

"Oui. Ce sera l’occasion de faire découvrir au public l’album en entier. Mais il y aura aussi les autres : "Banjara", "Madagascar"… J’enchaîne ensuite avec des concerts à Toulouse, Marseille, Paris en deux fois mais aussi Bordeaux et la Guadeloupe. Tout cela est possible grâce au Sakifo Records, un passeport pour faire connaître le disque".

www.ipreunion.com

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