
Selon le procureur de Saint-Pierre, Laurent Zuchowicz, dans un communiqué, "le mis en examen a contesté toutes violences volontaires et soutenu le caractère accidentel de ce drame, tout en reconnaissant qu'il avait voulu impressionner sa concubine en s'avançant vers elle avec une poêle remplie d'huile chaude".
S'agissant de ses antécédents, ce dernier souligne que l’homme de 24 ans "a déjà été condamné à deux reprises dans le courant de l'année 2009 pour des faits de violences ayant entrainé une incapacité de moins de huit jours au préjudice de sa précédente concubine". "À l'époque, le tribunal correctionnel de Saint-Pierre l'avait successivement condamné à des peines de 4 mois d'emprisonnement avec sursis, puis 16 mois d'emprisonnement dont 8 mois assortis d'un sursis avec mise à l'épreuve pendant une durée de 18 mois. Le sursis avec mise à l'épreuve, qui comportait notamment une obligation de soins par rapport à des problèmes d'alcoolisme et de violence, avait été respecté et s'était achevé le 30 octobre 2011. Depuis, aucune procédure n'avait été enregistrée à son encontre", poursuit-il.
Rappelons que le drame a eu lieu dans la nuit de ce vendredi à samedi, chemin de Bras de Pontho au Tampon. La jeune femme de 18 ans et sa fillette de 2 ans ont été gravement brûlées au visage et aux jambes avec de l’huile bouillante. La deuxième fillette du couple, un bébé de 7 mois, a été également été blessée. Yohan Ragou s’était ensuite retranché chez lui, avant d’être interpellé par les gendarmes samedi matin.
Transportées au service des grands brûlés du centre hospitalier de Bellepierre, la jeune femme et l'enfant de 2 ans sont toujours hospitalisés. Leur pronostic vital n’est pas engagé. Hospitalisé à Saint-Pierre, le bébé a pu sortir dès le samedi après-midi. Il a été confié à des proches.
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