Réforme territoriale

84% des Français estiment que la suppression des Départements n'est pas une priorité

  • Publié le 26 juin 2014 à 11:23

84% des français pensent que la suppression des départements n'est pas une priorité de la réforme territoriale. C'est ce qui ressort d'un sondage réalisé par le CSA du 4 au 10 juin 2014 à la demande de l'Assemblée des Départements de France (ADF) "Partageant le sentiment d'une majorité d'élus locaux et de l'ADF, la réforme aujourd'hui proposée ne semble pas répondre aux attentes des citoyens" commente l'ADF dans un communiqué.

Si une large majorité des sondés se prononce en faveur de la réforme, il s’agit d’en définir les objectifs attendus. Ainsi 84%, des français ne pensent pas que la suppression des départements soit une priorité. Les Français "plébiscitent en revanche une meilleure gestion des services publics de proximité et pour cela, ils font davantage confiance aux collectivités locales. Ils sont ainsi 92% à faire principalement confiance aux collectivités locales pour améliorer leur quotidien" note l'ADF.

De même, 63% des sondés font confiance aux collectivités locales contre 13% au gouvernement quant à l’efficacité de la gestion de l’argent public. L’efficacité et la gestion des services publics ont été améliorées par la décentralisation pour plus de 61%. "Renforcer la capacité d’agir des collectivités locales, en diminuant le poids le l’Etat est ainsi une priorité pour 66% des sondés" remarque l'ADF.

"Inquiète de la logique "recentralisatrice aujourd’hui privilégiée", l’ADF demande au gouvernement l’ouverture d’une réflexion sur la mise en oeuvre d’une réforme "capable de faire franchir à notre démocratie territoriale une nouvelle étape" déclare l'Assemblée des Départements de France.

À noter également que 75% des sondés placent en priorité la prise en compte de la diversité des territoires. Dans le même temps, près de 8 français sur 10 pensent que tous les territoires n’ont pas les mêmes besoins et 2/3 considèrent que les services publics ne doivent pas être organisés de la même façon partout. "L’attachement aux niveaux intermédiaires de gestion publique varie également selon la situation des sondés. On observe ainsi que cet attachement au département est d’autant plus fort que la commune d’habitation est petite. Quand un citadin sur deux se dit attaché à son département, le chiffre monte à 76% pour les habitants de communes rurales et de moins de 2 000 habitants" souligne l'ADF.

"La prise en compte de la diversité des territoires sera donc un enjeu majeur de la réforme territoriale qui doit apporter plus de décentralisation et plus de proximité aux français. La création de Super-régions renforce la nécessité du maintien d’un échelon intermédiaire entre ces dernières et les intercommunalités dont la croissance sera plus que progressive" conclut l'Assemblée des Départements de France.

L'ADF est une association pluraliste qui réunit les présidents des 102 départements (96 départements métropolitains et six ultra-marins). Elle a notamment pour mission de représenter les départements auprès des pouvoirs publics ;

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2 Commentaires
Juristique.org
Juristique.org
9 ans

Il faudrait aussi expliquer que supprimer au français que supprimer un échelon administratif, c’est au bas mot, 10 milliards d’économie, sans douleur, sauf pour les élus un peu moins nombreux …

RUN DAN
RUN DAN
9 ans

Pour ki les français sondés ou bien ces rigolos d'instituts de sondage ?
Cherchons l'erreur
Le maire actuel de St Paul ne devait pas être élu selon ces komic d'instituts de sondage