Une délégation de 60 agriculteurs réunionnais s'est envolée ce samedi 21 février 2014 vers Paris. Les planteurs participeront notamment au salon international de l'agriculture organisé Porte de Versailles. L'occasion pour les exploitants de trouver de nouvelles idées, alors que l'avenir de filière canne reste très incertain. D'ailleurs, George Pau-Langevin doit rencontrer cette semaine les responsables de la chambre d'agriculture ainsi que les représentants de la profession du rhum et du sucre.
"Avant, seulement une dizaine de personne partait au salon. Maintenant la donne a changé." Thomy Atanary, 4e vice-président de la chambre d'agriculture, accompagne ce samedi pas moins de 60 agriculteurs réunionnais à Paris. Avec l'association des planteurs des hauts de l'Est, ils participeront au fameux salon international de l'agriculture.
Alors que la filière canne pourrait connaître ses dernières heures, ce voyage vers la capitale pourrait être bénéfique pour les exploitants. "C'est l'occasion de découvrir d'autres activités. A La Réunion nous faisons de la canne, mais il y a d'autres choses à voir. Cela va permettre aux agriculteurs d'avoir de nouvelles idées et pourquoi pas créer d'autres structures de retour à La Réunion", souligne l'agriculteur de Saint-Benoît.
Les planteurs péi visiteront également le salon international du matériel agricole ainsi qu'une fabrique de tracteurs en Autriche. "On utilise ces outils, mais on ne sait pas comment ils sont fabriqués. Cela va permettre aux agricultures de s'ouvrir l'esprit et de montrer la rigueur allemande avec une usine au top du niveau mondial", explique Isidor Laravine, président de l'association des planteurs des hauts de l'Est.
Une semaine importante pour la filière canne
"Pour certains camarades, c'est une première le fait de quitter le sol réunionnais pour un autre territoire", indique Thomy Atanary. "Cela permet à ces agriculteurs de quitter un peu leurs exploitations et voir ce qui se fait un peu en Europe. La règlementation européenne tombe sur nos exploitations et c'est toujours bien de voir ce qui se passe ailleurs", ajoute Isidor Laravine.
De son côté, la chambre d'agriculteur doit déjeuner mardi avec George Pau-Langevin. Ce rendez-vous avec la ministre des outre-mer est vivement attendu par le 4e vice-président de la chambre : "pour nous c'est très important. La ministre a déjà visité les exploitations à La Réunion, elle a vu les spécificités de La Réunion. La canne à sucre est le pivot de La Réunion et il faut que les subventions restent."
Cette semaine pourrait être importante pour la filière canne. La locataire de la rue Oudinot doit également rencontrer dans les jours à venir Hervé Damoiseau, président du conseil interprofessionnel du rhum tradition, ainsi que Philippe Labro, président du syndicat du sucre de La Réunion.
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Producteurs de sucre et de rhum, 2 poisons pour notre île.
Balançons les subventions cannes sur les légumes et tout le monde fera des légumes.
A contre-coeur, car il y a plus de travail dans cette filière.
allez cherchez les idée au BRÉSIL dans les pays ou on plante de la canne mais a PARIS
IL Y A T IL CETTE CULTURE LA A PARIS
pour le moment c est le salon qui vous intéresse et vous trouverez rien pour nous
sauf des chef d entreprises pour importer leur du moyenne orient pour nous polluer
Planteurs de quoi tout ça ?
La canne ça ne compte pas, ils sont payés de A à Z pour cette culture inutile...
- Ail de Chine ? oignons d'Indes ? fruits d'Afrique du Sud , d'Israël, d'Espagne
carottes de Chine, piments de je ne sais où... pomme de terre idem Ils plantent quoi en fait ?
Un ti pied salade entre 2 subventions, une partie de chasse tangue ou de coup de balai dans leurs petits gîtes et chambres d'hôtes ?
La Chine se lance dans la culture à plus grande échelle de café. Et ici ? La vie est belle pou zot. Bande comiques..
Ce n'est pas Paris qui décide mais Bruxelles!