Campagne sucrière - la Fédération des syndicats d'exploitants dénonce la vétusté du centre d'analyse de la canne

A Grands-Bois, le taux de richesse de la canne ne serait pas au plus juste

  • Publié le 22 juillet 2016 à 09:32

La Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles (FDSEA) indique dans un communiqué avoir fait une analyse pour présenter un premier bilan de ce début de campagne sucrière 2016 et cela concerne particulièrement le Sud de l'île. Après une conférence de presse tenue sur la Plateforme de Grands-Bois, "c'est dans ce centre qu'on retrouve la plus basse richesse cumulée de l'île, qui est de 12 !", un taux qui entraîne dans le même temps un revenu à la baisse pour les planteurs selon les informations de la FDSEA.

Au cours de cette visite, la fédération des syndicats d'exploitants agricoles a constaté, selon ses informations, "que le matériel d’analyse n’a pas été changé depuis plus de 30 ans". Ce matériel sert à calculer le taux de richesse en sucre des récoltes de cannes.  "C’est une observation faite par la FDSEA depuis des années, et partagée par les nouveaux membres des Commissions Mixtes d’Usines (CMU). Aujourd’hui, on s’étonne quand même qu’avec des normes Européennes et Françaises aussi pointues, un tel laboratoire, qui est dans un tel état de vétusté, soit encore opérationnel pour définir le revenu des planteurs. Le centre d’analyse doit être cohérent avec ces normes !" scande la fédération,.

"Sur Grands-Bois, la question de la précision d’analyse est posée. Il ne faut pas oublier que le Centre Technique Interprofessionnel de la Canne et du Sucre (CTICS) doit être en mesure de définir la richesse la plus juste afin que l’agriculteur puisse vivre dignement de sa production" précise encore la FDSEA, puisque Grands-Bois constitue la zone où "l'on retrouve la plus basse richesse cumulée de l’île, qui est de 12" précise toujours le communiqué.

"On est en droit de se poser la question de l’évolution de la technique d’analyse de la richesse. Elle doit être améliorée pour être plus performante, plus cohérente avec le processus d’extraction" tandis que la richesse définie le salaire des planteurs. "Actuellement, nous avons une usine moderne pourquoi nos centres ne le sont-ils pas ?" termine la FDSEA.

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