Ce lundi 17 octobre 2016 est le dernier jour pour régler sa taxe foncière. Comme à l'accoutumée, les contribuables se sont rués vers le centre des Finances publiques pour régler ce qui est dû. Dans le même temps, l'intersyndicale Solidaires - CGTR en a profité pour faire de l'information auprès du public. Les différents représentants, tracts à la main, ont insisté sur la suppression des postes qui attendent le service public, en raison notamment du transfert vers des moyens de paiement modernes tels qu'internet. "Les plus défavorisés n'auront plus d'accueil pour venir payer leurs impôts" déplore Eric Métro, secrétaire départemental de Solidaires Finances publiques. Par ailleurs, en raison de la foule, le centre des finances de Champ Fleuri a fermé ses portes à 10h00, n'ayant pas la capacité d'accueillir plus de monde.
"Bientôt, il ne sera plus possible d'accéder au centre des finances publiques pour payer sa taxe foncière" commence Eric Métro, secrétaire départemental de Solidaires - Finances Publiques. Postés devant l'entrée du bâtiment, à Champ Fleuri, les représentants syndicaux ont parlé aux contribuables venus en masse payer leur taxe foncière.
Bientôt, le public devra prendre un rendez-vous ou se résoudre à payer ses impôts par internet comme le veut la campagne de dématérialisation lancée par le gouvernement pour l'impôt sur le revenu. Si "e-administration" peut être synonyme de paperasse en moins, il existe toutefois une population dénuée d'ordinateur ou de connexion, comme l'explique Eric Métro :
A noter que l'accueil sur rendez-vous a pour but de basculer un maximum les contribuables sur la plate-forme internet. S'ajoute à cela la suppression de postes, qui pourrait entraver la traque des fraudeurs fiscaux, selon Pierrick Olivier, secrétaire de la CGTR. Il ajoute également que si une baisse d'un milliard d'euros pour l'impôt sur le revenu a été annoncée par le Gouvernement, les impôts locaux sont, eux, en augmentation dans plusieurs communes de l'île.
Les agents, en effectif réduit, seraient victimes d'incivilités répétées, causées par des contribuables qui subiraient un peu trop la pression fiscale.
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Pour moi c'est la cata ! plus personne pour recevoir le public, mais c'est encore pire que ça, à St-Pierre même les courriels n'ont pas de réponses ! et je ne parle pas des services de paiement en ligne ! ho la la, on subira tous les conséquences.