[LIVE - PHOTOS] Marée noire dans le lagon de Maurice

Selon la presse mauricienne, "l'équipage aurait célébré un anniversaire au moment du naufrage"

  • Publié le 11 août 2020 à 14:49
  • Actualisé le 11 août 2020 à 14:50

Ce mardi 11 août 2020 marque le sixième jour de marée noire à Maurice. S'échappant du MV Wakashio, le vraquier qui s'est fracassé sur le récif, près de 1.000 tonnes d'hydrocarbures se sont répandus dans le lagon mauricien, joyau de la biodiversité. Selon une information publiée ce mardi par Défimédia, site d'actualité en ligne, "l'équipage aurait célébré un anniversaire au moment du naufrage". Dimanche Kiyoaki Nagashiki, directeur de Nagashiki Shipping, opérateur du vraquier, avait déjà estimé que le navire "naviguait trop près des côtes". Les opérations de pompage des hydrocarbures se poursuuivent. La population est largement mobilisée pour participer à la lutte contre la marée noire. Suivez notre live (Photo Le Mauricien)

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  • Office de tourisme de Maurice : "500 tonnes d'huile lourde pompées"

    "Aujourd'hui, 500 tonnes métriques d’huile lourde ont été pompées des citernes du navire qui contiennent maintenant 1 959 tonnes métriques de la charge initiale de 3 800 tonnes métriques. La société mauricienne de marine et de logistique, Taylor Smith a fourni 5 000 tonnes métriques en termes de capacité de stockage pour le pétrole pompé du vraquier.

    Aujourd'hui, 225 tonnes métriques supplémentaires d'hydrocarbures ont été extraites des lagons du sud-est, touchées par le déversement, portant le total d’huile lourde extrait de nos lagons à 375 tonnes métriques. 90 tonnes de boues de pétrole ont également été retirées."

    Retrouvez le communiqué dans son intégralité ici.

  • Le cardinal Maurice Piat salue l’élan de solidarité des Mauriciens

    Le cardinal Maurice Piat se dit touché avec tous les Mauriciens par le désastre écologique qui s’est produit dans le beau lagon de Mahébourg. A travers un message publié sa la page Facebook du diocèse, le cardinal a tenu à "saluer ce bel élan de solidarité active et entreprenante qui s’est manifesté pour sauver ce qu’il était encore possible de sauver"

     

  • Les coiffeurs de La Réunion au soutien de Maurice

    Les Mauriciens continuent de se mobiliser comme ils le peuvent pour empêcher les hydrocarbures du navire Wakashio de dévaster leurs côtes et leur lagon. Avec les bouées de paille qui absorbent les hydrocarbures, il est également possible d'en fabriquer à l'aide de cheveux.

    C'est dans ce cadre que l'UNEC (Union nationale des entreprises de coiffure) de La Réunion annonce, ce mardi 11 août 2020, avoir proposé aux coiffeurs de l'île de stocker les cheveux coupés dans leurs salons. Des contacts ont été établis avec les autorités locales dès samedi, pour acheminer ces cheveux jusqu'à Maurice. Nous publions leur communiqué ci-dessous.

    Lire l'article ici.

  • Les marins "fêtaient un anniversaire"

    Selon Défimédia : "le navire (le MV Wakashio ) ndlr) se serait rapproché des côtes mauriciennes pour que l’équipage puisse capter une connexion à Internet (..."). Le média en ligne ajoute "il semble qu’au moment de l’accident, ils fêtaient un anniversaire".

    Dans une conférence de presse renue ce dimanche Kiyoaki Nagashiki, directeur de Nagashiki Shipping, opérateur  du vraquier, avait déjà estimé que le navire "naviguait trop près des côtes". Il avait prséenté ses excuses au peuple de Maurice pour la catastrophe engendrée par le naufrage

     

     

  • Les bénévoles essayent de sauver les animaux

    "L’image est forte. Un oiseau recouvert de mazout, qu’une volontaire tente de sauver, sur une plage sise dans le sud du pays… Notre faune et notre flore sont en souffrance, à cause de la marée noire engendrée par le naufrage du Wakashio" déplore lexpress.mu.

     

  • L’Ile-aux-Cerfs ne serait finalement pas touchée

    "L’Ile-aux-Cerfs et l’Ilot Mangénie ne sont pas touchés par le déversement d’huile du Wakashio. C'est ce qu'à déclaré le conseiller au Bureau du Premier ministre, Ken Arian, à Radio Plus ce mardi matin 11 août.
     Selon lui, les autorités, ont effectué des vérifications en ce sens. Lors de sa conférence de presse du lundi 10 août, le Premier ministre avait déclaré que des traces d’huile ont été aperçues près de l’Ilot Mangénie, qui se trouve non loin de l'Ile-aux-Cerfs" écrit Défimédia.

    Ken Arian explique à Défimédia "il y avait potentiellement des traces", mais après vérification par bateau et par drone aucune trace n’avait été détectée "ce (mardi) matin".

    Lors de sa conférence de presse, le Premier ministre avait également expliqué que l’huile déversée dans le lagon de Pointe-d’Esny par le Wakashio a atteint les rives de Pointes-aux-feuilles, Grande-Rivière-Sud-Est et Trou d’Eau Douce.

     

  • "La Réunion n'est pas menacée" confirme le ministère des Armées

    La marée noire provoquée par un vraquier au large de l'île Maurice ne menace pas la Réunion, distante de quelque 200 kilomètres, a annoncé lundi le ministère français des Armées qui a déployé des moyens pour faire face au naufrage.

    "L’utilisation de l’outil de simulation +Mothy+ a permis de modéliser les hypothèses de dérive des nappes d'hydrocarbure en fonction de leur nature et des conditions d’environnement dans la zone", a indiqué le ministère dans un communiqué.

    "Les résultats montrent qu’à ce stade, les côtes réunionnaises ne sont pas menacées", a-t-il ajouté.

     

  • 130.000 euros de dons

    Ce mardi matin 11 août 2020, près de 130 000 euros avaient été colletées via une cagnotte mise en ligne sur crowdfund.mu

    L'appel aux dons a été lancé par Co-Sud est une ONG environnementale créée par les citoyens de la région de Blue Bay-Mahébourg il y a plus de 20 ans "afin de protéger l’environnement et la biodiversité du territoire mauricien pour les générations d’aujourd’hui et de demain" explique l'ONG..

    La cagnotte est accessible ici

    Plus d'information sur ecosud.mu

  • l'Ile-aux-Cerfs menacée

    Les hydrocarbures du Wakashio qui s'est échoué sur les récifs de Pointe-d'Esny dans le sud-est deMaurice, continuent de se propager  dans le lagon environnant. "Lors de sa conférence de presse ce lundi, 10 août, le Premier ministre, Pravind Jugnauth, a déclaré que des traces d’huile ont été aperçues près de l’Ilot Mangénie, qui se trouve non loin de l'Ile-aux-Cerfs (l'un des plus hauts lieux touristiques de Maurice - ndlr)" écrit defimedia.info

    Le Premier ministre a expliqué que l’huile déversée dans le lagon de Pointe-d’Esny a atteint les rives de Pointes-aux-feuilles, Grande-Rivière-Sud-Est, Trou d’Eau Douce et des traces ont été aperçues à Ilot Mangenie.

     

  • La marée de solidarité

    "Ils viennent du Centre, de l’Ouest, du Nord et de l’Est. Tel un pèlerinage, des Mauriciens, volontaires et curieux confondus, ont convergé au Mahébourg Waterfront durant toute la journée d’hier (lundin - ndlr) pour prêter main-forte aux militants écologistes mais aussi pour constater de visu cette solidarité mauricienne hors du commun pour lutter contre la marée noire provoquée par l’écoulement de fioul du MV Wakashio qui s’est échoué sur les récifs de Pointe-d’Esny le 25 juillet dernier" note lemauricien.mu

    Près de 3,6 kilomètres de barrages flottants en chanvre et en tissu ont été tressés, en grande partie par des milliers de volontaires, pour essayer de circonscrire la nappe. "Toute l'écologie marine a été affectée par l'huile lourde déversée par le bateau. Nous sommes très touchés par ce problème", a expliqué à l'AFP Eldridge Larhubarbe, un étudiant venu apporter un coup de main.

  • Les bénévoles ont déjà retiré plusieurs tonnes d'hydrocarbures

    "Depuis le début de la mobilisation pour nettoyer le lagon suite à la fuite d’huile, bénévoles et volontaires ont déjà enlevé 395 tonnes métriques d’huile et 90 tonnes d’"oil sludge" (huile lourde - ndlr) ont été retirées de la mer. Aujourd’hui (lundi- ndlr) a marqué le cinquième jour de la mobilisation citoyenne pour venir à bout de ce drame écologique, et la motivation n’a pas fléchi" écrit lexpress.mu

    Capture d'écran lexpress.mu

  • Le Président de la République de Maurice salue "les volontaires qui sont venus donner un coup de main"

    "Nou priye bondie pou ki nou kapav kontenir li" ("nous prions Dieux pour que nous puissions en venir à bout" en créole mauricien). C’est ce qu’a déclaré le président de la République, Pradeep Roopun, qui s’est rendu à Rivière des Créoles ce lundi 10 août pour une visite des lieux suite au déversement d’hydrocarbure dans le lagon, note lemauricien.mu.

    Face à la presse, le chef de l’État mauricien a dit suivre la situation de très près. "Nous sommes très concernés par cet incident. Je salue tous le personnel des différents ministères et surtout les volontaires qui sont venus donner un coup de main pour contenir ce désastre écologique", a-t-il ajouté.





     

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À propos

Une lutte acharnée

La lutte contre la pollution générée par le naufrage du MV Wakashio va se poursuivre ce mardi. La cuve du vraquier japonais a été vidée de son chargement hauteument polluant, mais près de 1.000 tonnes d'hydrodcarbures se sont déjà déversés dans le lagon mauricien considéré comme l'une des plus beaux au monde.

Des milliers de personnes affluent sur la côte sud-est de l'île Maurice pour participer à sa protection face à la marée noire qui menace de s'écouler du vraquier Wakashio, échoué sur un récif à une centaine de mètres au large. "Les gens ont compris qu'il fallait qu'ils prennent les choses en main pour protéger la faune et la flore", a affirmé à l'AFP Ashok Subron, un militant écologiste venu de la cité voisine de Mahébourg.

Lire aussi : Maurice : pour sauver le lagon, "l'urgence, c'est maintenant"

Sur le rivage, des centaines de volontaires s'efforçaient de tresser des barrages flottants en chanvre et en tissu afin de circonscrire la nappe de carburant qui s'échappe du navire, échoué sur un récif de Pointe d'Esny, non loin de l'aéroport international de Maurice. D'autres, couverts de carburant et d'huile, portant masques et gants de caoutchouc, tentaient de rammasser dans des seaux les produits échappés du navire.

Environ 1.000 des 4.000 tonnes de carburant transportées par le Wakashio se sont donc déjà déversées en mer, a indiqué à la presse dimanche à Tokyo (Japon), Akihiko Ono, vice-président de la Mitsui OSK Lines, opérateur du navire. Kiyoaki Nagashiki, directeur de Nagashiki Shipping propriétaire du MV Wakashio, a présenté sesexcuses pour la pollution provoquée par le naufrage du bateau. "Nous nous excusons de tout notre coeur pour ce qui s’est passé", a déclaré Kiyoaki Nagashiki

Il a ajouté que le vraquier "naviguait trop près des côtes" comme le rapporte lemauricien.com

Pour rappel, un navire de la marine française, Le Champlain, est parti de La Réunion ssamedi pour Maurice, tandis qu'un avion des forces aériennes devait effectuer deux rotations au-dessus du site du déversement, tous deux équipés d'équipements de lutte antipollution spécialisés et ayant des experts à leur bord.

Le Japon a annoncé de son côté l'envoi d'une équipe de six experts pour travailler aux côtés des secours français et locaux.

La police mauricienne a abordé dimanche le Wakashio avec le capitaine du navire - un Indien de 58 ans - afin d'en saisir tous les documents relatifs à sa navigation et notamment les enregistrements des communications.

Les vingt membres d'équipage du vraquier avaient pu être évacués sains et saufs après son accident le 25 juillet.

Une pétition demandant la démission du Premier ministre a été lancée. Les membres de l'opposition ont, quant à eux, demandé le départ du ministre de l’Environnement, Kavy Ramano et de Sudheer Maudhoo, ministre de la Pêche et du transport maritime.

La marée noire ne menace pas la Réunion, distante de quelque 200 kilomètres, a annoncé lundi le ministère français des Armées qui a déployé des moyens pour faire face au naufrage. "L’utilisation de l’outil de simulation +Mothy+ a permis de modéliser les hypothèses de dérive des nappes d'hydrocarbure en fonction de leur nature et des conditions d’environnement dans la zone", a indiqué le ministère dans un communiqué. "Les résultats montrent qu’à ce stade, les côtes réunionnaises ne sont pas menacées", a-t-il ajouté

Lire aussi :"La Réunion n'est pas menacée" confirme le ministère des Armées

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