Meurtre d'un fossoyeur à Saint-André

Le principal suspect écroué, quatre personnes mises en examen

  • Publié le 23 décembre 2014 à 09:14

Suite à la découverte d'un cadavre enterré dans le jardin d'une maison à Saint-André, quatre personnes ont été mises en examen ce lundi 22 décembre 2014. Le principal suspect - qui a avoué les faits lors de sa garde à vue - a été écroué pour le meurtre de Patrick Dijoux. Il risque 30 ans de réclusion criminelle. Sa petite amie, âgée de 15 ans, a été placée dans un foyer socio-éducatif. La justice lui reproche la dissimulation de la dépouille et la modification de la scène de crime. Deux autres personnes ont été libérée sous contrôle judiciaire et mis en examen pour non-assistance à personne en danger et non-dénonciation de crime.

Moins de 48 heures après la découverte d'un cadavre dans une maison à Saint-André, la justice est rapidement passée à l'action. Suite à la garde à vue de 5 personnes, quatre personnes ont été mises en examen au palais de justice de Champ-Fleuri à Saint-Denis.

Le principal suspect de cette affaire, l'habitant de la demeure où le corps a été retrouvé à moitié enterré dans le jardin, a été placé en détention pour le meurtre de Patrick Dijoux. Âgé de 22 ans, Hubert Leste a avoué avoir tué le fossoyeur du cimetière de Champ-Borne.

Surnommé "Poulco", le jeune homme avait assommé la victime avec une barre de fer lors d'une soirée alcoolisée. Il l'a ensuite égorgé à l'aide d'une arme blanche. Sa petite amie, présente lors de cette beuverie, l'aide alors à nettoyer la scène du crime et à enterrer rapidement le cadavre dans la cour.

Le mobile du crime reste inconnu

C'est ce que lui reproche le juge d'instruction. L'adolescente de 15 ans a été mise en examen pour dissimulation de cadavre, modification de la scène de crime et non-dénonciation de crime. Elle a été placée en famille d'accueil dans un foyer socio-éducatif.

Deux autre personnes, qui avaient pris la fuite lors de cette violente soirée, ont également été mis en examen pour non-assistance ) personne en danger et non-dénonciation d'un crime. Ils sont ressortis libre du tribunal sous contrôle judiciaire.

Les raisons exactes de ce meurtre restent encore à déterminer. L'avocat du meurtrier suspecté assure que son client a répondu à "des pulsions." Mais entre le passage à tabac à la barre de fer et l'égorgement, il y a une frontière que la justice doit comprendre.

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