Présenté en comparution immédiate ce mercredi 4 février 2015 au Palais de Justice de Saint-Denis, Sourire d'Ange a été mis en examen pour des faits de violences, de séquestration, de chantage et d'atteinte au droit à l'image contre son ancienne petite amie. A la demande de son avocate, le procès du Portois a été renvoyé au 6 mars prochain. En attendant, le jeune homme a été placé en détention provisoire.
Déjà condamné à quatre reprises depuis 2003, mis en examen il y a quelques semaines et placé sous contrôle judiciaire dans deux affaires différentes, Sourire d'Ange est un habitué des tribunaux. Cette fois-ci, il est poursuivi par son ancienne compagne pour des faits de séquestration, violences, chantage et atteinte au droit à l'image.
Vu les faits graves qui lui sont reprochés, le jeune homme - de son vrai nom Dany Dubard - a demandé un délai afin de préparer sa défense. Son procès a donc été renvoyé au 6 mars prochain.
Son avocate a quant à elle demandé qu'une expertise psychologique soit menée. "M. Dubard, qui a perdu son frère jumeau et ne s'est jamais remis de son décès. Il est indispensable que la prochaine juridiction connaisse réellement sa personnalité", a déclaré Me Ingrid Taile-Manikom, dont la requête a été acceptée.
En attendant son nouveau passage devant la justice, Sourire d'Ange a été placé en détention provisoire. "Une mesure de surêté nécessaire pour protéger la victime", selon les réquisitions. Un décision disproportionnée pour les proches de l'accusé, qui ont assisté à l'audience.
Pour rappel, les faits remontent au mardi 27 janvier 2015. Dany Dubard a suivi son ancienne petite amie, alors qu'elle rentrait d'un anniversaire célébré à Saint-Gilles. Rentrée au domicile de sa grand-mère, la jeune femme est appelée par Sourire d'Ange.
Lors d'un rendez-vous donné sur un parking situé non loin de la résidence, le Portois frappe son ex-copine et la séquestre dans le coffre de son véhicule. Il prend ensuite des photos déshabillées de son ancienne compagne et menace de les diffuser sur internet.
Une fois libérée, la jeune femme porte-plainte auprès de la gendarmerie de Saint-Paul et bénéficie de 6 jours d'ITT (Interruption totale de travail). S'il reconnaît les coups portés, Dany Dubard nie avoir séquestré son ancienne petite amie. La justice devra faire le clair sur cette affaire dans un peu plus d'un mois.
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