[VIDÉO/PHOTOS] Le parquet anti-terroriste saisi, des armes retrouvées chez l'assaillant (actualisé)

Saint-Benoît - Soupçonné de radicalisation, il tire et blesse deux policiers du GIPN

  • Publié le 27 avril 2017 à 16:28

Ce jeudi 27 avril 2017, vers 6 heures du matin, deux policiers du GIPN ont été légèrement blessés lors d'une interpellation à Saint-Benoît. L'assaillant a pu être maîtrisé, blessé par les tirs de riposte. Aucun pronostic vital n'est engagé. Les deux policiers et l'assaillant ont été hospitalisés. L'homme interpellé serait proche de la mouvance radicale, d'où l'interpellation. De nombreuses et armes et éléments permettant la confection de cocktails Molotov ont été saisis dans l'appartement perquisitionné dans le cadre d'une procédure pour apologie du terrorisme. La section anti terroriste du parquet de Paris a été saisie, a confirmé à Imaz Press Réunion le procureur de la République de Saint-Denis. La procédure a été ouverte pour tentative d'assassinat sur personne dépositaire de l'autorité publique en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle.

19h40 - Dans un communiqué, le Conseil Régional du Culte Musulman de La Réunion "dénonce et condamne fermement ce type de comportement extrême qui ne peut aucunement être justifié par une appartenance religieuse"

 

 

18h54 - Le maire de Saint-Benoît, Jean-Claude Fruteau, a réagi aux événements de ce matin par voie de communiqué : 'Je tenais à apporter mon soutien aux policiers blessés lors de l’interpellation du jeune soupçonné de radicalisation. Je salue ici le travail difficile accompli tous les jours par les forces de l’ordre. Nous voyons encore une fois la nécessité de maintenir une vigilance accrue. Depuis ce matin, je suis en contact avec la Préfecture et je tiens à souligner l’engagement de l’Etat pour prévenir les actes contraires à nos valeurs républicaines. Je comprends l’émotion et l’inquiétude de la population et leur demande de faire confiance à l’ensemble des services locaux et nationaux mobilisés pour assurer la sécurité des citoyens."

 

18h11 - Retrouvez ci-dessous le récit de l'interpellation de ce matin en vidéo.

16h22 - Les deux policiers blessés lors de l'interpellation de ce matin sont sortis de l'hôpital. L'assaillant a, quant à lui, été plus lourdement atteint.

16h07 - "Moins de douze heures après la manifestation nationale organisée par Unité SGP POLICE-FO, cet acte délibéré montre que les policiers sont en danger sur l'ensemble du territoire national et non sur seulement quelques zones comme voudraient le faire croire certains magistrats", a réagi dans un communiqué le syndicat, qui se dit "profondément choqué et en colère après cette nouvelle agression".

15h32 - L'assailant et sa mère sont placés en garde à vue dans le cadre d'une procédure ouverte pour tentative d'assassinat sur personne dépositaire de l'autorité publique en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle.

15h11 - Le ministre de l'Intérieur Matthias Fekl ainsi que la ministre des Outre-Mer expriment leur entier soutien aux deux policiers blessés ce matin. "L'assaillant chez lequel se déroulait la perquisition pour apologie du terrorisme a aussitôt été appréhendé. Une enquête est actuellement en cours. La mère du jeune Jérôme a également été interpellée et placée en garde à vue. "De nombreuses armes et divers éléments permettant la confection de cocktails Molotov ont été saisis" dans l'appartement, précise le ministre de l'intérieur" écrivent les deux ministres.

11h25 - Les forces de l'ordre quittent la résidence Fragrance. La tête recouverte d'une serviette, la mère de l'assaillante repart avec le gendarmes. Plusieurs sacs contenant différents objets saisis dans l'appartement sont également embarqués.

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11h20 : La section anti terroriste du parquet de Paris a été saisie, confirme le procureur de la République de Saint-Denis. Sur la porte de l'appartement de l'assaillant, la mention "tentative d'homicide" a été apposée sur les scellés.

 

 

11h10 - "Le gars était quelqu'un de tranquille. On le voyait passer avec son sac de sport. Il disait bonjour, bonsoir à tout le monde. Il était poli, mais il n'était pas trop avec nous" témoigne un jeune homme. Ce matin il a entendu les coups de feu et il est sorti voir. "'La maman du gars était dans l'escalier et elle pleurait" dit-il

 

 

10h23 - Des gendarmes arrivent à leur tour dans la résidence Fragrance.

 

10h21 - Parallèlement, une autre interpellation était menée, toujours à Saint-Benoît. L'intervention est désormais terminée dans une petite case, située près du lycée. Personne n'a été interpellé. Les forces de l'ordre ont fouillé l'appartement visé de fond en comble.

 

 

 

10h20 : La voiture de l'assaillant de la résidence Fragrance été fouillée de fond en comble par la police. Le GIPN est toujours dans l'appartement de l'homme interpellé.

10h00 - Interrogés par Imaz Press Réunion, les voisins de l'homme interpellé résidence Fragrance ne cachent pas leur surprise. "Le marmaille n'a jamais fait parler de lui" témoigne une quinquagénaire qui connaît bien la mère de l'assaillant. "Il vit avec sa maman et sincèrement il était un peu transparent. En fait on a commencé à le remarquer lorsqu'il s'est laissé pousser la barbe il y a quelques temps" ajoute une autre voisine. "Il ne fréquentait pas les jeunes de la cité, il vit un peu reclus dit-elle encore.

09h57 - La préfecture publie le communiqué suivant : "Ce matin, deux policiers du GIPN de La Réunion ont été blessés lors de l’interpellation d’un individu dangereux. Ripostant aux tirs de celui-ci les policiers ont maîtrisé l’assaillant. Dominique Sorain, préfet de La Réunion, adresse à ces deux fonctionnaires de police tous ses vœux de prompt rétablissement et salue leur engagement et professionnalisme. Il leur exprime également tout son soutien, ainsi qu'à leurs proches et leurs collègues. Le préfet souhaite également rendre hommage aux policiers, gendarmes et sapeurs‑pompiers, qui veillent en permanence à la sécurité de nos concitoyens, parfois au péril de leur vie".

09h10 - Les périmètres de sécurité sont toujours en place sur les deux sites d'intervention.

08h45 - Contacté par Imaz Press le le procureur de la République n'a pas souhaité commenter les faits "à ce stade".

08h15 - Les deux policiers blessés et l'assaillant sont hospitalisés.

07h45 - L'homme qui a tiré sur les policiers s'était converti à l'islam assez récemment et se serait ensuite radicalisé. Il serait fiché S. Pour rappel, une fiche S est une fiche signalétique du fichier des personnes surveillées. La lettre S est l'abréviation de "sûreté de l'État". Les fiches S sont principalement émises par la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI)

07h00 - Une autre intervention des force de l'ordre a lieu dans un immeuble situé près du lycée de Saint-Benoît. Cette fois, il n'y a pas de blessé. Mais les forces de l'ordre sont reparties bredouilles. La personne recherchée n'était pas chez elle

06h15 - Les voisins et les riverains alertés par les tirs, le bruit et l'impressionnant dispositif de sécurité déployé par les forces de l'ordre dont descendus dans la rue.

6h05 - L'homme visé par l'intervention de la police refuse de se rendre et tire au fusil de chasse sur le GIPN. Deux policiers sont blessés. Ses collègues ripostent. L'assaillant et blessé et maîtrisé.

 

 

6h - Le GIPN se rend dans un appartement du premier étage de la résidence Fragrance à Saint-Benoît. Ils vont procéder à l'interpellation d'un homme signalé radicalisé.

Ce que l'on sait

C'est lors d'une interpellation menée à Saint-Benoît, tôt ce jeudi matin, que deux policiers appartenant au GIPN (Groupement national d'inervention) ont été visés par des tirs. L'assaillant, qui refusait de se rendre, n'a pas hésité à tirer sur les forces de l'ordre à l'aide d'un fusil de chasse. Protégés par leurs boucliers et leurs gilets pare-balles, les policiers ont été atteints. Leurs jours ne sont pas en danger

Blessé par les tirs de riposte du GIPN, l'homme à l'origine de l'attaque a été rapidement maîtrisé. Il est blessé et son pronostic vital n'est pas engagé. Ils ont tous les trois été hospitalisés. Selon des sources proches de l'enquête, l'individu - connu des forces de l'ordre - s'était rapproché de la mouvance radicale. Réunionnais d'origine, il se serait assez récemment radicalisé, d'où l'interpellation menée ce matin.

Contacté par Imaz Press, le procureur de la République a indiqué n'avoir pas de "commentaire à faire" à ce stade de l'enquête.

mb/mp/rb/jm/www.ipreunion.com, jeudi 27 avril 2017 à 7h (actualisé en direct)

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2 Commentaires
Joseph
Joseph
6 ans

C'est dur à dire, mais n'aurait-il pas mieux valu l'abattre directement pour l'arrêter ?

labrittiere
labrittiere
6 ans

C'est grave ! J'espère qu'Emmanuel Macron ne sera pas élu car son cadre de campagne, mohamed saou (entrez leur noms dans google) est islamiste radical. Ca craint ! Doutant fortement de lui et de ce genre de collaboration je ne voterai pas pour lui au 2nd tour. Notre sécurité est une priorité et les gens douteux voire dangereux doivent être évités. Non ? S'il devient Président et qu'il emploie des islamiques il y aura d'importantes conséquences !