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Couple tué près d'Agen: un suspect identifié, son véhicule retrouvé

  • Publié le 2 décembre 2015 à 22:23

L'homme soupçonné d'avoir tué un couple mercredi devant son domicile de Foulayronnes, près d'Agen (Lot-et-Garonne), serait un ex-employé en conflit avec le mari et son véhicule a été retrouvé non loin des lieux du crime en fin d'après-midi, a appris l'AFP de source proche de l'enquête.


Le domicile du tireur présumé a été perquisitionné mais le suspect n'avait pas été retrouvé en début de soirée, a-t-on ajouté de même source.
Selon une autre source proche de l'enquête, le suspect identifié par les gendarmes était en conflit avec le père de famille, responsable régional d'une grosse entreprise de BTP, et lui aurait dit: "de toute façon, toi, je vais te fumer".
La victime avait d'ailleurs porté plainte car il se sentait menacé.
Un ancien collègue a confirmé à une correspondante de l'AFP qu'il était "très, très menacé (...) depuis des années".
Le couple, décrit comme "sans histoire", a été tué vers 8h30 mercredi matin en présence de ses deux enfants, âgés de 5 et 10 ans, qui sont physiquement indemnes.
Sur place, les gendarmes ont découvert les corps des parents, tous deux âgés de 42 ans, gisant sur le sol, devant le garage de la maison.
Le drame, dont on ignore encore les circonstances exactes, pourrait s'être produit au moment où les parents s'apprêtaient à accompagner leurs enfants à l'école. L'un des enfants a été témoin du meurtre de ses parents.
Un des deux enfants a été découvert errant sur une route proche, en état de choc, a-t-on indiqué de même source. Selon le quotidien Sud Ouest, le second aurait trouvé refuge à l'intérieur de la maison d'où il aurait appelé les secours.
Un important dispositif de recherche a été mis en place pour retrouver "un tireur cagoulé porteur d'une arme d'épaule", en se fondant sur les déclarations des enfants.
Lors d'une conférence de presse en fin d'après-midi, le procureur de la République à Agen, Pascal Prache, a écarté tout lien avec "une quelconque entreprise terroriste". "Nous sommes confrontés à une infraction dite de droit commun", a-t-il insisté.

Par Marie GIFFARD - © 2015 AFP
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