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Racing 92: Dan Carter n'est plus un "touriste"

  • Publié le 31 mars 2016 à 16:05

Désormais "bien installé" au Racing 92 quatre mois après son arrivée, la star néo-zélandaise Dan Carter n'est plus le "touriste" qui ne pensait qu'à "optimiser" ses jours de repos pour "découvrir le plus de choses possible" à Paris, a-t-il confié dans un entretien à l'AFP.


"Je me sens désormais bien installé. Nous avons (avec sa femme et ses deux enfants, NDLR) nos habitudes dans certains restaurants, notre marché préféré... Mais les deux premiers mois, je ne pensais qu'à optimiser mes jours de repos pour voir le plus de choses possible! J'étais un vrai touriste, j'adorais", a déclaré Carter à l'AFP.
Le Néo-Zélandais de 34 ans a été élu meilleur joueur du monde 2015 à l'automne pour la troisième fois (après 2005 et 2012), juste après avoir décroché son deuxième titre de champion du monde avec les All Blacks (après 2011).
"C'est incroyable le nombre de choses qu'il y a à faire (à Paris). Dès que nous avons un jour de libre, nous adorons découvrir la ville. Culture, châteaux incroyables, restaurants variés... il y a tellement de choses à voir que nous ne faisons jamais la même chose", a ajouté le détenteur du record de points inscrits en sélection (1598 en 112 sél.), qui habite à Meudon (Hauts-de-Seine).
Carter, qui a posé ses valises au Racing 92 pour trois saisons début décembre, connaissait déjà la France pour avoir évolué à Perpignan en 2008-2009, aventure qui s'est terminée après seulement cinq matchs en raison d'une rupture d'un tendon d'Achille.
- 'J'aime cette pression positive' -
Carter, qui sera préservé samedi en Top 14 à Bordeaux-Bègles en vue du quart de finale de Coupe d'Europe contre Toulon le 10 avril, souligne que ce match contre le RCT sera "le plus important de la saison".
"Les matchs couperets exigent de monter d'un cran en termes de physique et d'intensité", estime Carter, recruté pour faire passer un palier au Racing 92, qui attend toujours un titre depuis l'arrivée à sa tête de Jacky Lorenzetti, en 2006.
Il ressent dès lors "un peu plus" de pression pour cette rencontre, mais y est habitué: "quand vous représentez les All Blacks, vous avez la pression à chaque match. Et de toutes façons, j'aime cette pression positive, cette adrénaline que vous ressentez avant un match important. J'ai hâte d'y être."

Par Peter MURPHY - © 2016 AFP
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