[VIDEO - AUDIO] Un protocole d'accord à été signé

LIVE - Mairie du Port - La grève est terminée

  • Publié le 13 avril 2017 à 16:30

La première grève de l'histoire de la mairie du Port vient de s'achever. Démarré ce mercredi, le mouvement d'une partie des employés municipaux s'était durci, ce jeudi, avec le blocage de la cuisine centrale. Après plusieurs échanges entre le maire et les représentants syndicaux, un protocole d'accord a été signé peu avant 17 heures. Il prévoit la récupération de quatre jours et demi de travail pour un week-end travaillé pendant les élections. Une journée de grève sera payée, la seconde sera prise sur les congés.

17h54 :  la mairie publie un communiqué indiquant : le mouvement de grève a été levé au Port. Les services municipaux reprendront un fonctionnement normal dès demain, vendredi 14 avril 2017".

17h : La grève est terminée : Un protocole d'accord a été signé sur la base de quatre jours et demi récupérés pour un week-end travaillé. L'une des deux journées de grève sera payée, la seconde sera prise sur les congés.

16h30: Malgré le blocage de la cuisine centrale, 1200 repas froids ont été livrés sur les 4000 repas habituels. En revanche, les 4000 repas chauds sont perdus, car ils n'ont pas pu être livrés. Les pertes pourraient donc atteindre plus de 13 000 euros.

16h: Après l'intervention du maire, qui a rappelé les modalités de récupération et a assuré qu'il n'y aurait pas de réquisition, certains grévistes ont quitté la mairie. Après un moment de flottement, les discussions ont repris entre représentants syndicaux. Une sortie de conflit pourrait être envisagée dans la foulée, mais pour l'heure, la grève continue.

 

 

 

15h20 : Les jours travaillés récupérés, sur la base du volontariat

Olivier Hoarau est intervenu devant la mairie, à l'issue des discussions avec les syndicats. Pour le moment, la mairie maintient sa position d'opter pour la récupération et non le paiement des heures travaillées.  Un dimanche travaillé donnera lieu à trois jours de récupération, le samedi lui, donnera lieu à un jour et demi de récupération. Le maire insiste pour dire que personne ne sera obligé de travailler, et qu''aucun employé ne sera réquisitionné d'office. Seuls les volontaires travailleront pour ces week-end d'élection.

12h35: La réunion entre le maire et les représentants syndicaux débute

11h30: Dans un communiqué, la municipalité informe que 7% des employés communaux sont en grève ce jeudi 13 avril 2017.

11h13: Le barrage est levé à la cuisine centrale. Une réunion entre le maire et les grévistes est prévue à 12h30.

11h00: Après sa conférence de presse, le maire a longuement échangé avec les délégués départementaux du SAFPTR et d FO. L'objectif est d'arriver à lever les barrages pour que les repas qui peuvent encore être livrés soient distribués dans les écoles.

Habituellement, les livraisons sont terminées à 10h30. 

10h35: "Ce mouvement de grève est un mouvement anti-social", martèle Olivier Hoarau. 

 

 

 

 

"Il est hors de question, pour le confort de certains fonctionnaires, de pénaliser toute la population du Port. J'ai des contraintes budgétaires comme toutes les collectivités. J'ai choisi le favoriser le mieux être de toute la population. 50 agents ont été titularisé en 3 ans. Aucune autre commune ne l'a fait.  La prime versée aux agents de catégorie C en fin d' année ne sera pas supprimée. Elle ne sera pas conditionnée au fait qu'on ne prend pas de congés, ni au regard des jours de grève. Ce sont des mensonges. Ce mouvement de grève est un mouvement anti-social compte tenu de la situation sociale du Port"

10h31: "Ce mouvement a lieu à la veille des élections, ce n'est pas un mouvement Syndical, je n'en dis pas plus", poursuit Olivier Hoarau. Je n'empêche personne de faire grève, je démens les mensonges, les fausses rumeurs".

10h27: Selon Olivier Hoarau, si les jours travaillés étaient payés, cela coûterait 200 000 euros à la commune.  "300 agents sont mobilisés par jour d'élection. L'Etat donne une dotation pour acheter les codes électoraux etc. mais pas pour payer les agents, contrairement à ce qu'il disent. Personne ne les oblige à travailler, s'ils ne sont pas d'accord, ils peuvent rester chez eux. Le travail le jour des élections se fait sur la base du volontariat". 

10h25: "Je suis ouvert à la négociation. Je propose une reunion à 12h30 en mairie", déclare Olivier Hoarau. "C'est un conflit social certes, mais il y a des relents politiques. Zot i pran lé Portois pou ki ? Zot la pansé koman lo bann paran i sa fé pou alé rékupèr marmailles à midi?"

10h20: "4 000 repas vont aller à la poubelle". Olivier Hoarau revient sur les précédentes discussions avec les représentants syndicaux. "Nous nous sommes vus deux fois. Ils ont déposé un préavis et ajouté trois autres revendications, sur les congés et les tickets repas. Le procédé est étrange, ajouter des points de revendications en cours de discussion n'est pas courant, mais admettons. Mardi, au cours d'une réunion de concertation, ils ont décidé de quitter la séance. Mercredi, piquet de grève devant la mairie, personne ne demande de concertation, et voilà la surprise d'aujourd'hui, ils prennent les enfants en otages ! Je refuse de porter la responsabilité des repas non livrés. 4000 repas vont aller à la poubelle.  C'est de l'argent perdu pour les contribuables du Port".  Si les repas devaient être jetés, les pertes pourraient atteindre 16 000 euros, un déjeuner coûtant 3 euros et un petit-déjeuner 1 euro.

 

10h10: Olivier Hoarau prend la parole, à l'occasion d'une conférence de presse. 

"Je condamne la prise d'otage des enfants élevés du port. La cuisine centrale à préparé 4000 repas qui n'ont pas été livrés. Hier il n'y avait d'entrave à la grève. Aujourd'hui, ils ont décidé de faire peser le conflit sur les élèves. Ce n'est pas admissible".  La mairie a fait constater ce matin par huissier "l'entrave au bon fonctionnement du service public"  

Il regrette que les manifestants aient choisi de bloquer la restauration scolaire pour exiger une rencontre. "Comme je l'ai dit en arrivant sur place, je vais rencontrer les représentants", assure-t-il. "J'ai entendu des fonctionnaires vouloir empêcher le bon fonctionnement du service public pour leur intérêt personnel. Il y a 11% de grévistes qui bloquent tout. Je suis pour le dialogue social, il faut que le conflit s'arrête".

Concernant la principale revendication des grévistes, le paiement des heures travaillées pendant les élections, et non leur récupération,  il revient sur les propositions de la mairie. "Un jour travaillé, c'est 3 jours récupérés. Comme toutes les collectivités nous sommes en restrictions budgétaires."

 

 

Une semaine de négociations n'ont pas permis d'aboutir à un accord

Pour rappel, hier, les grévistes s'étaient rassemblés devant la mairie, à l'appel de Force ouvrière et du Syndicat autonome de la fonction publique territoriale de La Réunion (Safptr). La principale revendication porte sur les compensations prévues pour les employés communaux qui travailleront pendant les quatre journées d'élections à venir.

Certains agents souhaitent que ces heures leur soient payées, alors que la mairie propose qu'elles soient récupérées à raison de trois jours de récupération pour une journée travaillée. Lors des précédentes rencontres avec les représentants syndicaux, la municipalité a expliqué que les heures devaient être récupérées et non payées pour des raisons budgétaires.

ch/www.ipreunion.com

guest
0 Commentaires