
"Je souhaite développer les travaux d'intérêt général, qui ne constituent que 7% des peines prononcées, mais nécessitent la mobilisation coordonnée de tous les acteurs", a expliqué le chef de l'Etat, qui s'exprimait devant la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) à Strasbourg. "La France ne peut être fière des conditions dont certains sont détenus sur son territoire, avec un taux d'occupation d'en moyenne 139% et 1.300 matelas au sol", "une statistique insupportable", a-t-il dit.
La France prévoit aussi l'ouverture de places supplémentaires, a-t-il rappelé, dans le cadre des chantiers de réformes en cours au ministère de la Justice. "Ce chantier est immense mais indispensable pour notre société", a-t-il ajouté. La France a plusieurs fois été condamnée par la CEDH pour sa surpopulation carcérale.
AFP
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