Selon l'ambassadeur

Départ samedi des diplomates russes expulsés des États-Unis

  • Publié le 31 mars 2018 à 16:36
  • Actualisé le 31 mars 2018 à 17:00

Les 60 diplomates russes expulsés par les États-Unis après l'empoisonnement au Royaume-Uni d'un ex-agent double vont regagner la Russie samedi, a annoncé l'ambassadeur russe à Washington Anatoli Antonov, cité par l'agence étatique TASS.


"Le 31 mars, tous les diplomates qui ont été déclarés +persona non grata+ vont retourner chez eux en avion avec leurs familles", a déclaré l'ambassadeur aux journalistes.
Au total, 171 personnes vont quitter le pays et le gouvernement russe a fourni deux avions pour leur transport dont l'un fera une brève escale à New York pour y récupérer 14 familles, a-t-il ajouté.
Les États-Unis et leurs alliés ont annoncé cette semaine l'expulsion de plus de 150 diplomates russes dans le cadre d'une riposte concertée après l'empoisonnement au gaz innervant le 4 mars au Royaume-Uni de l'ex-espion Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia. En représailles, Moscou a pris des mesures identiques devant toucher plus de 140 diplomates.
Washington a qualifié d'"espions" les diplomates expulsés, dont 48 attachés à l'ambassade de Russie à Washington et 12 autres travaillant à la mission russe à l'ONU, et décrété la fermeture du consulat russe à Seattle (nord-ouest).
Les diplomates russes, dont Moscou a démenti qu'ils soient des espions, avaient jusqu'à lundi pour quitter le territoire des États-Unis.
Toutefois, le personnel expulsé peut être remplacé, ont précisé les autorités américaines. "Le gouvernement russe reste libre de solliciter des accréditations pour les postes désormais vacants à la mission bilatérale", a expliqué vendredi un responsable du département d?État à l'AFP.
La Russie a répliqué jeudi à Washington en annonçant le renvoi de 60 diplomates américains et la fermeture du consulat de Saint-Pétersbourg mais n'a pas non plus exigé de réduction du personnel diplomatique.
Londres impute à la Russie l'empoisonnement de l'ex-espion et sa fille malgré les démentis de Moscou qui clame son innocence et a demandé la convocation d'une "session extraordinaire" du Conseil exécutif de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).

2018 AFP

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