Football

Ligue 1: Monaco sauve un point chez un Rennes émoussé

  • Publié le 1 mai 2019 à 23:13
  • Actualisé le 2 mai 2019 à 05:07

Euphorique puis émoussé après sa victoire en Coupe de France samedi, Rennes a mené de deux buts avant de concéder un nul (2-2) précieux pour Monaco, décevant pendant une heure, en match en retard de la 34e journée de Ligue 1, mercredi.

Avec 33 points, l'ASM repasse 16e devant Amiens et reste surtout hors de portée de Caen, 18e, à quatre longueurs.

Rennes, qui n'a plus rien à espérer ni à craindre du championnat, reste dans la deuxième moitié du classement, à la 11e place avec 44 points.
Après avoir brisé 48 ans de malédiction samedi en remportant la Coupe de France face au Paris SG (2-2, 6-5 aux t.a.b.), on guettait le relâchement de Bretons privés d'Ismaïla Sarr, Clément Grenier et Mbaye Niang suspendus, de Benjamin André blessé et avec Hatem Ben Arfa sur le banc.
A l'inverse, on attendait une réaction monégasque, après seulement 2 points pris sur les quatre dernières journées.

Le scénario a été tout autre, les hommes de Leonardo Jardim se faisant surprendre deux fois en dix minutes par des Rennais euphoriques.
Plus jeune joueur titulaire de l'histoire du Stade Rennais, Eduardo Camavinga, 16 ans et 6 mois dans 9 jours, a crevé l'écran.
Plein d'insouciance et de sérieux, il a récupéré les deux ballons relayés avec inspiration par Romain Del Castillo qui ont permis à Adrien Hunou de se fendre d'un doublé (1-0, 3e et 2-0, 9e).

Doublé de Falcao

Cueilli à froid, Monaco a montré un visage inquiétant pendant une heure, friable derrière et sans mouvement devant, frisant deux fois la correctionnelle.
La première lorsque Jean-Eudes Aholou aurait dû être exclu pour un deuxième carton jaune consécutif à un croche-pied volontaire sur Damien Da Silva (43e) et à la 51e quand Benjamin Bourigeaud a raté le but presque tout fait du 3-0 qui aurait scellé le sort de la partie.

Mais à l'heure de jeu, Rennes commencé à lever le pied et, alors que les coups de pied arrêtés de Rony Lopes se faisaient de plus en plus menaçants, Falcao a rappelé en deux coups de griffes que le "Tigre" n'était pas mort.

Décevant jusque-là, avec notamment un ballon enlevé de la tête à Gelson Martins mieux placé (29e), ou un contrôle raté à sept mètres du but (33e), il a marqué de la tête (69e) et d'un superbe ciseau (75e) pour offrir un point précieux au club de la Principauté, toujours pas sauvé.

AFP

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