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PSG: souviens-toi janvier dernier...

  • Publié le 5 janvier 2020 à 17:39
  • Actualisé le 5 janvier 2020 à 18:13

Le Paris SG démarre chez les amateurs de Linas-Montlhéry (R1), dimanche (20h55) en 32e de finale de Coupe de France, un marathon de potentiellement 14 matches en sept semaines, au coeur d'un mois de janvier qui a souvent montré qu'il manquait de souffle.

En 2018, le "penaltygate" entre Edinson Cavani et Neymar a mis au jour des failles au sein du groupe parisien, qui a fini par s'écrouler en 8es de Ligue des champions. L'an passé, l'élimination prématurée en Coupe de la Ligue contre Guingamp et la blessure du Brésilien ont pourri la suite de sa saison.

Le PSG aborde aujourd'hui la période de tous les dangers pour lui, au milieu d'un calendrier monstre qui mettra ses ressources à l'épreuve. Avec le 8e de C1 à Dortmund le 18 février, l'équipe de Thomas Tuchel peut disputer quatorze rencontres en sept semaines, si elle passe ses tours de coupes. Soit un match tous les trois jours, à un rythme de basketteur de la NBA.

"Comme nous avons un grand groupe cette saison, on a la possibilité de gérer les minutes entre dimanche et mercredi (contre Saint-Etienne en quart de Coupe de la Ligue). Mais on joue deux fois contre Monaco en L1 ensuite, donc c'est aussi nécessaire de trouver un rythme (...) Le match de Dortmund, c'est pour le moment trop loin", a concédé Tuchel vendredi.

S'il a raté le test ces deux dernières années, Paris a tout pour réussir en 2020, l'année du cinquantenaire du club. Pour le moment, les joueurs de la capitale bénéficient de circonstances à leur avantage, comme le fait de tomber sur l'un des "Petit Poucet" de Coupe de France et de le rencontrer à Bondoufle, dans l'Essonne, tout près de chez eux.

Derniers de Ligue 1 à avoir repris l'entraînement après les fêtes, jeudi, les coéquipiers de Kylian Mbappé espèrent poursuivre leur remise en route face à ces pensionnaires de 6e division qui, eux, se préparent au match de leur vie.

- Le PSG face à ses fans -

Mais le leader de la poule B de Régional 1 de la Ligue Paris-Ile de France, plus connu pour avoir été l'un des clubs formateurs du Bleu Tanguy Ndombélé, fait face à un dilemme, car la plupart de ses joueurs, ainsi que son entraîneur, sont des fans du PSG... "Les joueurs qu'on supporte toute l'année, de jouer contre eux, forcément, c'est quelque chose de bizarre", admet l'entraîneur Stéphane Cabrelli, abonné au Parc des Princes.

Le PSG, version qatarienne, n'a jamais perdu contre une équipe de division inférieure. Il faut remonter à 2009, à Rodez (alors en 3e division), ou en 1997 à Clermont (4e), pour trouver la trace d'un accident face à un "petit".

Sa dynamique est d'ailleurs très bonne, avec six victoires consécutives, dans un nouveau système offensif très prometteur avec Neymar, Mauro Icardi, Mbappé et Angel di Maria, même s'ils devraient être ménagés dimanche, de retour de leurs vacances au soleil.

Ce qui tracasse l'entraîneur parisien, c'est plutôt la gestion des blessures, une problématique qui le préoccupe depuis le début de la saison. Touchés avant la trêve, les défenseurs Thiago Silva, Presnel Kimpembe et Abdou Diallo ont déclaré forfait. Mais "tous les autres sont prêts", a indiqué Tuchel. Une bonne nouvelle pour le technicien, qui aura besoin de tout le monde pour passer la tempête de janvier.

AFP

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