Une expertise confirme l'absence de choc entre les deux véhicules

Mort d'un jeune à moto à Argenteuil: la police n'était pas à sa poursuite

  • Publié le 18 mai 2020 à 14:34
  • Actualisé le 18 mai 2020 à 14:50

Le jeune homme de 18 ans décédé dimanche dans un accident de moto-cross à Argenteuil (Val-d'Oise) n'était pas poursuivi par la voiture de police qui était à proximité des lieux et une expertise confirme l'absence de choc entre les deux véhicules, a indiqué lundi le parquet de Pontoise.

"Les premières constatations confirment à ce stade l'absence de poursuite de la moto par les policiers", indique le parquet. "Une expertise en accidentologie a d'ores et déjà été diligentée. Les premières conclusions confirment l'absence de choc entre le véhicule de la police et la moto".

Une enquête avait été ouverte dimanche par le parquet pour déterminer les circonstances de l'accident qui a eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche, quand le conducteur, non casqué, d'une motocross a percuté un poteau électrique en béton situé sur un trottoir dans un quartier pavillonnaire de la ville.

La victime est décédée "des suites d'un traumatisme cranio-facial dû au choc contre le poteau en béton", dimanche matin à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, précise le parquet.
Selon les fonctionnaires de police de la Brigade anticriminalité (BAC) d'Ermont qui effectuaient une patrouille à Argenteuil et circulaient dans cette rue, "ils avaient remarqué une moto type motocross se dirigeant vers eux à grande vitesse", indique le parquet.

La rue étant étroite, le conducteur de la moto "se serait déporté sur le trottoir pour continuer son chemin". Le trottoir emprunté par la victime étant également "étroit et semé d'obstacles", il a percuté l'un des poteaux, poursuit le parquet.

Dimanche soir, des brèves échauffourées ont éclaté à Argenteuil dans le quartier d'où est originaire la victime. Des voitures et poubelles ont été incendiées et des abribus saccagés, a constaté une journaliste de l'AFP.

Déployés en nombre, les forces de l'ordre ont notamment fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser de petits groupes. "Le retour au calme est intervenu vers 02H30" et "une interpellation a eu lieu", a indiqué une source policière.

AFP

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