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Le MotoGP repart pour un tour à Jerez

  • Publié le 18 juillet 2020 à 11:21
  • Actualisé le 18 juillet 2020 à 11:28

La saison du Championnat du monde MotoGP démarre ce weekend à Jerez (Espagne) où, à l'instar de la Formule 1, deux GP seront organisés à une semaine d'intervalle sur le circuit andalou mais sans spectateurs.

Les stars du plateau ne se sont plus affrontées en course depuis la mi-novembre, et le début du championnat, prévu initialement pour début mars au Qatar, a été reporté de plusieurs mois pour cause de coronavirus.

"C'était une situation un peu étrange. Cela a été un peu différent de vivre sans l'adrénaline et la pression de la course", a souligné jeudi Valentino Rossi, le septuple champion du monde, qui court en MotoGP depuis 20 ans.

Les 22 pilotes du MotoGP ont toutefois eu une journée de remise en jambes mercredi. Elle a montré que les Yamaha étaient très rapides, les Honda et les Suzuki juste derrière et les Ducati un peu plus loin.

Mais avec moins d'une seconde séparant les quinze premiers pilotes, il est difficile de prédire si cette hiérarchie sera celle des qualifications samedi et de la course dimanche dont le départ sera donné à 14h00 locales (12h00 GMT).

L'Espagnol Maverick Vinales sur sa Yamaha officielle a devancé le Français Fabio Quartararo sur celle de l'écurie malaisienne SRT, la machine du Français jouissant toutefois des dernières évolutions de l'usine. "Il y a encore quelques adaptations à faire part rapport à la saison dernière", a-t-il cependant indiqué jeudi.

Le jeune Niçois, 20 ans, a été sanctionné pour avoir pris part à des essais privés avec une moto non conforme au règlement. Il sera en conséquence privé des vingt premières minutes de la 1re séance d'essais libres vendredi.

Le sextuple champion du monde et tenant du titre Marc Marquez (Honda) s'est placé en embuscade derrière les deux Yamaha. L'Espagnol a devancé son compatriote Alex Rins (Suzuki) et Valentino Rossi (Yamaha).

Celui-ci a clairement indiqué qu'il n'entendait pas raccrocher son casque de sitôt même s'il ne fera plus partie de l'équipe d'usine Yamaha l'an prochain où il sera remplacé par Quartararo.

"Je peux dire à 99% que je serai encore en piste la saison prochaine", a confié "Vale", précisant qu'il était sur le point de signer avec Yamaha-SRT. Agé de 41 ans, il n'a plus gagné de Grand Prix depuis 2017 et n'a terminé que 7e du championnat l'an dernier.

- Affaires de famille -

La bonne surprise de ces essais, même si les pilotes n'ont pas cherché à faire des temps, est venue d'Aprilia qui semble confirmer les promesses entrevues lors des essais hivernaux de février. Sixième temps avec l'Espagnol Aleix Espargaro, l'écurie italienne aligne à ses côtés pour les premières courses le Britannique Bradley Smith en remplacement de l'Italien Andrea Iannone sous le coup d'une enquête pour dopage.

Alex Marquez, champion Moto2 l'an dernier, aura lui à coeur de briller tant qu'il est dans l'écurie d'usine Honda cette année.

Avant même d'avoir disputé un seul GP, il sait déjà qu'il "redescendra" l'an prochain au sein de l'écurie satellite LCR du constructeur japonais qui a préféré placer l'an prochain aux côtés de Marc un autre Espagnol, Pol Espargaro --qui est lui le frère d'Aleix-- encore cette saison chez KTM.

Reste l'inconnue Ducati. Andrea Dovizioso, le pilote vedette de l'écurie de Borgo Panigale, s'est fracturé une épaule il y a quelques semaines en faisant du motocross et ne sera peut-être pas au mieux de sa forme à Jerez. Il ne sait pas non plus encore s'il fera partie de l'écurie italienne l'an prochain. Son coéquipier Danilo Petrucci sait déjà qu'il y sera remplacé par l'Australien Jack Miller.

Contrairement au MotoGP, les Moto2 et les Moto3 ont elles pu disputer une première course au Qatar en mars. En Moto2, c'est l'inattendu japonais Tetsuta Nagashima qui l'avait emporté. En Moto3, c'est l'Espagnol Albert Arenas qui l'avait emporté.

A noter que la MotoE, pour électrique, qui dispose de son propre championnat depuis l'an dernier, sera aussi de  la partie à Jerez.

AFP

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