La réforme est reportée de trois mois

Le gouvernement "n'entend pas renoncer" à la "réforme majeure" de l'assurance-chômage (Castex)

  • Publié le 26 octobre 2020 à 16:33
  • Actualisé le 26 octobre 2020 à 17:36

Le gouvernement "n'entend pas renoncer" à la "réforme majeure" de l'assurance-chômage, a affirmé lundi Jean Castex à l'issue d'une rencontre avec les partenaires sociaux à qui il a annoncé "un nouveau report de trois mois" de cette réforme.

L'exécutif avait accepté en juillet de suspendre jusqu'au 1er janvier cette réforme, qui prévoit un durcissement de 4 à 6 mois de travail pour ouvrir des droits et une réforme du mode de calcul des allocations défavorables à ceux qui alternent chômage et contrats courts.

Lors de la réunion avec les syndicats la question du télétravail a également été "largement abordée" et "nous dirons sans doute dans la semaine les décisions que nous allons prendre en la matière", a ajouté le chef du gouvernement lors d'un point de presse.Le Premier ministre a rappelé vouloir mener à terme "toutes les autres réformes qui ont pour objectif de transformer, de moderniser notre pays, de le rendre plus fort et plus juste", tout en soulignant que "plus que jamais le dialogue, la concertation sont indispensables", particulièrement "dans les circonstances très graves que traverse notre pays".

M. Castex a reçu dans la matinée les partenaires sociaux à Matignon pour évoquer les conséquences économiques de la reprise de l'épidémie, et faire "un point d'étape" sur les premiers chantiers lancés au ministère du Travail, notamment ceux en réponse à la crise sanitaire due au Covid-19.
Sur ce sujet les mesures "extrêmement fortes" prises pour "atténuer l'impact" économique et social "obtiennent des résultats", a ajouté M. Castex, en mentionnant le plan pour l'emploi des jeunes dont les chiffres d'août et septembre sont "encourageants, notamment dans le domaine de l'apprentissage".

Le chef du gouvernement a aussi souligné le recours à l'activité partielle de longue durée, la formation professionnelle et la reconversion des salariés "qu'il nous faut par tout moyen privilégier sur les licenciements".
"Ces résultats concrets sont rendus possibles par le dialogue social" alors que "les accords dans les entreprises, dans les branches professionnelles n'ont jamais été aussi nombreux". "C'est le meilleur antidote à la crise", a-t-il martelé.

AFP

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1 Commentaires
Missouk
Missouk
3 ans

Qu'il commence à s'occuper correctement de la crise covid qui est en train de très sérieusement secouer le Pays tout entier avant de commencer à ratiboiser les montants des assurances chÃ'mage!