François Hollande a répondu aux attentes des planteurs réunionnais

38 millions et un soutien sans faille pour l'avenir de la filière canne

  • Publié le 21 août 2014 à 13:53

Lors de son passage à l'usine sucrière de Bois-Rouge à Saint-André, ce jeudi 21 août en fin de matinée, François Hollande a réaffirmé le soutien de l'Etat à la filière canne réunionnnaise en annonçant une aide financière supplémentaire de 38 millions d'euros, soit un total de 128 millions d'euros. "J'ai décidé que ce serait ce montant-là pour garantir l'avenir de la filière", a-t-il lancé à la tribune, précisant que l'Etat allait également "protéger les sucres spéciaux". De quoi rassurer les planteurs réunionnais et notamment le président de la CGPER Jean-Yves Minatchy, se réjouissant que "la solidarité de l'Etat nous est assurée".

"Cette usine est bien le symbole de l’histoire de La Réunion, mais elle en est aussi le symbole de l’avenir !" Ce jeudi matin sur le site de Bois-Rouge, François Hollande a trouvé les mots que les planteurs réunionnais voulaient entendre. Ils souhaitaient être rassurés, ils l’ont été, par les bonnes paroles présidentielles, mais surtout par l’enveloppe de 38 millions d’euros supplémentaires que le chef de l’État entend débloquer "pour garantir l’avenir de la filière".

François Hollande l'avait laissé entendre dès son arrivée matinale à Pierrefonds, garantissant que "l'Etat et l'Europe pérenniseront la filière". Aussi les planteurs et les dirigeants de la CGPER étaient-ils beaucoup plus calmes et sereins ce jeudi qu'il y a un mois, lorsqu'ils avaient bloqué les usines. "On a bloqué la dernière fois car on n'avait aucune garantie jusqu'en 2017 et on nous avait refusé l'avenant à la convention canne. Depuis, le préfet a tranché et on a cet avenant jusqu'en 2017, on a même commencé à travailler sur l'après 2017", confie Jean-Yves Minatchy.

Pas question de mouvement d'humeur donc, lors de l'arrivée du président à Bois-Rouge, accompagné du ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll et de la ministre de l'Outre-mer George-Pau Langevin. Après Saint-Joseph, François Hollande s'est même offert une nouvelle petite séance de serrage de mains devant les ouvriers présents.

Après avoir visité les installations sucrières, François Hollande l’a martelé : pas question de laisser tomber l’industrie sucrière réunionnaise. Et pour cela "l’aide nationale est indispensable afin de préserver la compétitivité des deux usines de La Réunion, afin d’éviter tout risque de déclin, voire de fermeture", a souligné le président. "Nous devons également préserver l’aide européenne, ce sont deux aides qui se superposent", a-t-il insisté. "C’est une filière d’avenir et tout faire pour la préserver, c’est ma responsabilité. Mais la vôtre, c’est de croire en vous-mêmes", a poursuivi le président, avant de conclure : "On ne peut pas tout attendre de l’Etat et de l’Europe"…

"On a eu l’assurance que l’Etat va nous soutenir. Il faut maintenant que l’Europe donne son accord, mais ce qui est sorti de la bouche du président nous a rassurés", a ensuite commenté Jean-Yves Minatchy.

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2 Commentaires
maloya72, depuis son mobile
maloya72, depuis son mobile
9 ans

salut tout domoun. ben les impôts taxe bien sur. à la source. tikreol de la sarthe.

Empanne!
Empanne!
9 ans

Il va les prendre ou, ce tocard?