[PHOTOS RÉTRO D'IMAZ PRESS] Jean-Maurice Henry, sa première course en 1991

Cette année : "Jean-Pierre Grondin, Gilsey Félicité et Freddy Thévenin peuvent gagner"

  • Publié le 12 octobre 2017 à 02:57
  • Actualisé le 12 octobre 2017 à 06:13

Jean-Maurice Henry courait sa première Grande traversée en 1991, l'ancien nom du Grand Raid se déroulant du 19 au 22 octobre 2017. Il s'aligne à nouveau cette année après sa cinquième et sixième place acquises, respectivement en 2005 et 2006. Il revient sur la victoire en 2009 de Julien Chorier et d'Émilie Lecomte. Une édition suivie en direct par Imaz Press Réunion grâce à la transmission par la 3G des textes et photos.

 

Pour cette dix-septième Diagonale des Fous, les 2651 sportifs partaient de Saint-Philippe du Cap Méchant. Julien Chorier gagnait le stade de La Redoute à Saint-Denis au bout de 22 heures et 9 minutes. Une course dont il prenait les commandes à l'entrée de Mafate. Ludovic Pommeret terminait second avant Antoine Guillon. Émilie Lecomte dévançait elle Christine Bénard. Il y a huit ans, Jean-Maurice Henry était lui aussi sur les sentiers. Il adoptait une stratégie atypique.

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"Quand je cours, j’avance en fonction de mes sensations, j’avance à mon rythme. Je fais la course sans montre. Le temps ne m’intéresse pas. Ma première Diagonale était en 1991 quand le Grand Raid s’appelait encore la Grande traversée. J’en ai manqué quelques uns", lance-t-il.  À 53 ans, le transporteur continue de garder la forme et ne connaît pas la blessure. Il s’entretient en courant tous les week-ends à Mafate, monte toujours à vélo et nage. Et ce alors qu’il démarre sa journée à 4h30 du matin.

Son meilleur souvenir date de 2002. Année où il réalise sa meilleure performance en se classant à la cinquième position.  "Dans la montée de la Roche écrite, j’étais deuxième mais comme je suis un très mauvais descendeur, j’ai fini cinquième", se rappelle-t-il. Cette année, il rendra hommage à son ancien "maître" Jean-François Cazanove. L’homme qui lui a donné le goût du sport.

"Il est mort en début d’année et m’avait mis sur un vélo dès l’âge de 13 ans. C’était l’ancien président de mon club de vélo. Il m’a donné le goût du partage", ajoute-t-il.

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Le quinquagénaire ne possède aucun objectif de performances pour cette vingt-cinquième édition. Selon lui, un Réunionnais peut s’imposer malgré la présence de deux anciens vainqueurs Julien Chorier et Antoine Guillon. Mais il ne donne pas le nom le plus attendu et le plus connu du grand public.

"Jean-Pierre Grondin, le Mafatais, participe pour la première fois. Je le côtoie dans les sentiers quasiment tous les week-ends. Jean-Pierre Grondin, Gilsey Félicité et Freddy Thévenin peuvent gagner et ce sont de très bons coureurs mais j’ai confiance en Jean-Pierre Grondin."  On vérifiera si son pronostic s'avère exact ou non le vendredi 20 octobre quand le vainqueur du Grand Raid passera la ligne d'arrivée à La Redoute.

ts/www.ipreunion.com

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