
Accompagné d'un guitariste, le chanteur a interprété "Un dimanche de janvier" sur la place de la République à Paris, en présence de François Hollande, un an après les attentats de Charlie Hebdo et de l'Hyper Casher. Habillé de noir, le rockeur a entonné la chanson composée par Jeanne Cherhal qui salue notamment la marche du 11 janvier 2015 qui avait mobilisé près de 4 millions de personnes dans toute la France.
Le choix de Johnny Hallyday n'a pourtant pas été du goût de tout le monde. "Charb détestait Johnny Hallyday et c'est précisément à lui que nos "autorités" ont fait appel pour pousser la chansonnette en son honneur : quand il y a une connerie à faire, on peut compter sur nos responsables, ils ne la ratent jamais !", estime Siné interviewé par France Télévisions : " Johnny Hallyday a été gaulliste, ou je-ne-sais-quoi, et toujours avec les gens de droite, dont Sarko. Il n'a rien en commun avec l'esprit de “Charlie” ! "
Et effectivement, lorsque l'on fait un tour des anciennes Unes de Charlie Hebdo, il semble évident que les collaborateurs ne le portaient pas particulièrement dans leur coeur.
"Qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas, [Johnny Hallyday] est le chanteur vivant qui incarne la France", répond-t-on du côté de la Mairie de Paris, organisatrice de l'événement, pour expliquer ce choix.
Nouvelle polémique ce mercredi 20 janvier : l'argent déboursé par la Mairie de Paris pour faire venir la star depuis Los Angeles. Selon La Lettre de l'Expansion et Le Progrès, cela aurait coûté 30 000 euros. L'information a été corrigée par la Mairie de Paris. "Le coût pour la municipalité a été de 17 000 euros. Le chiffre correspond essentiellement à des dépenses techniques", a expliqué Matthieu Lamarre, le responsable presse, cité par Le Figaro. Auraient été pris en charge : la scène, le câblage et les techniciens, assure-t-il. "Le reste - le déplacement du chanteur notamment - a été réglé par ses soins ou par sa maison de production".
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