Il s'agit d'un patient évacué des Comores

Covid-19 : un premier cas du variant sud-africain confirmé au CHU de La Réunion

  • Publié le 17 janvier 2021 à 16:49
  • Actualisé le 17 janvier 2021 à 17:13

Les autorités sanitaires confirment ce dimanche 17 janvier 2021 la présence du variant sud-africain à La Réunion. Un patient hospitalisé au CHU, suite à une évacuation sanitaire en provenance des Comores, est bien contaminé par la souche du virus détectée en Afrique du Sud, extrêmement contagieuse. C'est ce qu'ont révélé les analyses récemment envoyées en Métropole. (Photo d'illustration rb/www.ipreunion.com)

La présence du variant sud-africain est confirmé au CHU de La Réunion. Ce vendredi 15 janvier 2021 déjà, Imaz Press annonçait que l'île avait accueilli, via une évacuation sanitaire, ses deux premiers présumés porteurs du variant 501.V2. La préfecture de La Réunion confirme ce dimanche un premier patient contaminé par ce variant, suite à des prélèvements analysées en Métropole.

Lire aussi : Virus mutant : contaminations en Afrique du Sud, inquiétude à La Réunion et Mayotte

"La préfecture et l’agence régionale de santé confirment la contamination par le variant 501-YV2 dit variant d’Afrique du Sud, d’un patient actuellement hospitalisé au CHU. Le résultat positif du séquençage transmis au centre national du coronavirus de Lyon, il y a quelques jours, a été porté à la connaissance des autorités sanitaires, cette nuit" précisent les autorités.

"Le patient en question atteint du variant 501- Y V2, a été hospitalisé, le 7 janvier en réanimation polyvalente au sein du CHU suite à une évacuation sanitaire en provenance directe des Comores. Il a directement été admis en réanimation. Son parcours de prise en charge a donc été sécurisé dès le départ avec la mise en oeuvre du respect strict du protocole sanitaire d’isolement lié à la Covid-19. Le patient est toujours hospitalisé en réanimation polyvalente à ce jour et n’a donc pas quitté le service depuis son admission" précise encore la préfecture.

Concernant les personnels soignants du CHU ayant pris en charge le patient depuis son arrivée, "(ils) ont, bien sûr, été soumis à l’application, rigoureuse et renforcée, des gestes barrières selon les protocoles en vigueur".

A Mayotte, un cas issu du variant a également été confirmé en début de week-end par l'ARS locale. La menace du variant sud-africain a poussé la préfecture de l'île aux parfums à suspendre les laisons maritimes et internationales pendant 15 jours. Les trajets entre Mayotte et La Réunion ou la Métropole sont quant à eux soumis au motif impériux dès ce lundi 18 janvier comme l'a annoncé Jacques Billant vendredi.

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- Stratégie de dépistage adaptée à l’apparition du variant -

La préfeture détaille sa stratégie alors que la variant fait son entrée sur l'île. "A la mi-décembre, le Royaume-Uni annonçait sur son territoire la présence d’un variant de la souche virale responsable de la maladie COVID 19. Nommé VOC 2020, d’une virulence analogue chez l’adulte à la souche classique, elle présente néanmoins la caractéristique d’être fortement plus contagieuse du fait de sa grande rapidité de circulation dans la population générale.

Deux autres variants ont été identifiés récemment, notamment en Afrique du Sud, dénommé souche 501Y.V2. Les caractéristiques de ce variant sont dans l’état actuel de nos connaissances identiques à celles décrites au Royaume-Uni, notamment sur sa rapidité de circulation dans la population générale, ce qui explique la flambée épidémique constatée en Afrique du Sud.

Aussi, l’identification chez un patient du variant sud-africain (501 Y V2) de la maladie Covid-19, depuis le 16 janvier à Mayotte amène l’agence régionale de santé et la préfecture de La Réunion à :

• procéder, dés demain, à l’analyse par séquençage ARN (aujourd'hui réalisable sur l’île de la Réunion) de la totalité des prélèvements déjà effectués et conservés dans les laboratoires, correspondant aux 35 patients identifiés comme porteurs de la maladie COVID et provenant de Mayotte depuis 14 jours ou moins
• demander à toute personne ayant voyagé à Mayotte, aux Comores et au Mozambique ces 14 jours derniers jours d’effectuer obligatoirement un test RTPCR dans les plus brefs délais afin de s’assurer que ces personnes ne sont pas positives à la maladie COVID ni porteurs éventuellement d’une souche variante 501 Y-V2. Ce test s’impose en l’absence de tout signe clinique évocateur de la maladie, même si un premier test de suivi a été effectué à J+2 ou J+4 après le retour.

Il s‘agit par conséquent de se protéger d’un virus variant qui se propagerait beaucoup plus vite à La Réunion avec des risques majeurs d’augmentation du nombre de cas et éventuellement de formes graves ou de décès.

Toutes les personnes concernées seront contactées au plus vite par l’autorité sanitaire pour d’accéder aux centres de prélèvements naso-pharyngés afin de garantir un traitement urgent des analyses, compte tenu des enjeux."

www.ipreunion.com / redac@ipreunion.com

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5 Commentaires
Mayaqui, depuis son mobile
Mayaqui, depuis son mobile
3 ans

Ou Comment faire entrer le loup dans la bergerie ;
C'est du n importe quoi , à moins d'une volonté délibérée d'étudier de plus près le variant .... mais il y en a suffisamment ailleurs non ?
Ma fille, Sois prudente.

7AC
7AC
3 ans

Nouvelle variante hautement transmissible, je ne vois pas comment ils vont réussir à le contenir au CHU.Le virus passera facilement par les soignants, leurs proches, et enfin à la population.

Parce que vous Êtes gouvernés par Les Ratés En Mouvement ( LREM )
Parce que vous Êtes gouvernés par Les Ratés En Mouvement ( LREM )
3 ans

De qui se fiche t-on ?... " suite à une évacuation sanitaire en provenance directe des Comores " ... Billant jacques , ça suffit ! Des coups de pied aux fesses vont se perdre à tout moment . Une autorité préfectorale n'a jamais été un pouvoir , vu !

Fermer aeroport
Fermer aeroport
3 ans

Il faut fermer l'aéroport afin de protéger la Reunion des cas du variant sud-africain.

La vérité
La vérité
3 ans

Vous aviez raison imazpress madame ladoucette a dit le contraire avec le préfet